Apocalypse #33 chapitre 22 : LE DERNIER MESSAGE DE LA BIBLE

Apocalypse #33 chapitre 22 : LE DERNIER MESSAGE DE LA BIBLE

prédication Apocalypse 22 : Michel Bohrer, 2024_08_22, église AB Vevey

titre : Apocalypse #33 chapitre 22 : LE DERNIER MESSAGE DE LA BIBLE

Résumé : Nous arrivons maintenant à la révélation finale des Écritures. Dans les chapitres 21 et 22 de l’Apocalypse, nous passons du temps à l’éternité. Le péché, la mort et toutes les puissances contre Dieu sont à jamais bannis.

Michel BOHRER

Nous arrivons ce matin au dernier chapitre de la Bible. Nous avons là le dernier message de la Bible, lequel revêt une importance particulière.

Ce dernier chapitre comprend deux parties : les cinq premiers versets présentent un gros plan sur la nouvelle Jérusalem. Le reste du chapitre nous rapporte le dernier mot de Dieu. Il ne nous dira rien de plus : dans la Bible, il nous a dit tout ce que nous devions savoir, jusqu’à son retour.

  1. UN BONHEUR PERMANENT REGNERA DANS LA NOUVELLE JERUSALEM

Versets 1-5 : « Puis il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 

Au milieu de la place de la ville et de chaque côté du fleuve se trouvait l’arbre de vie qui produit douze récoltes ; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la guérison des nations.

Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront.

Ils verront son visage et son nom sera sur leur front.

Il n’y aura plus de nuit et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe ni de celle du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles ».

Trois éléments clés de la nouvelle Jérusalem y sont mentionnés : un fleuve (« un fleuve d’eau de la vie ») – un trône (« le trône de Dieu et de l’Agneau ») – et un arbre (« l’arbre de vie »).

Une petite fille regardait avec sa maman le magnifique ciel étoilé. Et sa maman lui disait comment Dieu a placé les étoiles dans le ciel. La fillette a dit : « Maman, si le mauvais côté du ciel est si beau, combien plus merveilleux le bon endroit du ciel doit être ! » Un jour, nous verrons le bon côté du ciel.

Billy Graham l’a exprimé ainsi[1] : « Si, dans un monde maudit par le péché, Dieu a fait tant de belles choses, combien plus belle sera la maison où il n’y aura pas de péché pour ternir son œuvre. »

Cette terre sur laquelle nous vivons a été marquée par la malédiction du péché. Mais dans la nouvelle création, plus jamais le mal n’y entrera.

La Parole de Dieu déclare : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous… » (Gal 3.13).

Le verdict de Dieu est que « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom 3.23). Quelle en est la conséquence ? « Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rom 6.23).

Mon épouse a reçu il y a quelque temps des impôts à payer dans le canton de Fribourg. J’étais étonné du montant de la facture (alors que nous payons nos impôts principaux dans le canton de Vaud. Elle m’a répondu : « Tout se paie !… Même notre dette envers Dieu. La seule différence est que nous ne pouvons pas la payer : Jésus l’a déjà fait pour nous. »

Comment un Dieu si grand et parfaitement saint pouvait nous révéler son amour ? Y avez-vous déjà songé ? En envoyant Jésus, son Fils, parmi les hommes, lequel s’est abaissé jusqu’à mourir sur la croix. La Parole de Dieu nous dit : « Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom 5.8).

Et le Seigneur de conclure : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée » (Rom 10.13). Le Seigneur ne dit pas : toute personne religieuse, toute personne qui s’efforce de faire le bien… mais simplement TOUTE PERSONNE QUI FAIT APPEL À LUI.

Permets-moi de te demander : as-tu fait appel à Lui ?

Chacun a entendu ou vu certaines œuvres de Michelangelo : il est l’un des plus grands artistes du monde. Il est connu avant tout comme peintre, sculpteur et architecte. Mais il a aussi laissé quelques poèmes magnifiques. Il a comparé les plus de 80 années de sa vie à une longue traversée en bateau sur une mer agitée. Il était conscient qu’il aurait à rendre compte de sa vie à Dieu, et que son génie artistique ne lui serait d’aucun secours. Il a ainsi terminé un poème par ces mots : « Ni la peinture, ni la sculpture ne me charmeront plus désormais : mon âme s’est livrée tout entière à l’amour de ce Dieu qui ouvrit ses bras sur la croix pour nous y recevoir ».

Dans les deux premiers versets, tout parle de plénitude :

« Le fleuve d’eau de la vie » dans la ville indique une plénitude de vie pour tous ceux qui y habiteront. Sa source est unique : elle sortira du trône de Dieu.

« L’arbre de vie » (Gen 2.9 ; Apoc 2.7) implique également une plénitude de vie dans la ville. Le fait que cet arbre de vie donne son fruit constamment souligne une bénédiction continue sur celles et ceux qui y habiteront.

Le verset 2 souligne que les feuilles de l’arbre de vie serviront à « la guérison » des nations. Comment comprendre cela ?

L’arbre de vie se trouvait déjà dans le jardin d’Eden, alors qu’Adam et Eve étaient dans un état non-déchu (Gen 3.22,24). Il n’y a donc aucune référence à la maladie, conséquence du péché.

En outre, le terme « guérison » vient du grec « therapeia », d’où nous avons le terme « thérapie ». Il est utilisé dans la Bible dans le sens de guérir, prendre soin, ou encore de servir. Il semblerait donc que les fruits et les feuilles de l’arbre de vie contribueront au bien-être des personnes dans leur état éternel. Le fait qu’il n’est pas question de guérison nous est confirmé par le fait que « il n’y aura plus de malédiction » (vers. 3).

« Ses serviteurs le serviront » (vers. 3) : le ciel ne sera pas un endroit d’oisiveté, mais d’un engagement plus grand. Le verbe « servir » (grec « latreuô »), indique toujours un service pour Dieu. Dites-moi : y a-t-il un engagement plus important et plus valorisant que cela ? Non pas comme des subalternes, mais comme ses enfants bien-aimés, coparticipants à sa gloire éternelle.

Je pense à un cher ami, Pierre : il a étéun homme haut placé dans une banque privée à Genève. Un jour, il a vu une photo de Karla Tucker ; et le visage si rayonnant de cette jeune femme l’a arrêté ! Il voulait impérativement savoir d’où venait un tel rayonnement. Il a appris qu’il s’agissait d’une femme coupable d’un double meurtre et condamnée, attendant son exécution dans le couloir de la mort aux États-Unis.

Cette femme Karla s’est procurée une Bible, dans le couloir de la mort, l’a lue, et elle a donné sa vie à Jésus, d’où son visage rayonnant. À son tour, cet ami Pierre s’est tourné vers le Seigneur… et sa vie a été changée. Maintenant, au lieu d’aider les personnes riches à s’enrichir encore plus, il aide les plus démunis. C’est ainsi qu’il est au service du Seigneur.

Eh bien, dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, l’homme accomplira la destinée pour laquelle il a été créé, et son cœur connaîtra enfin une satisfaction complète, ce qui n’est pas possible ici-bas.

Le verset 4 ajoute : « Ils verront son visage… ». Nous verrons le Seigneur et désormais, nous serons toujours avec lui. Et nous régnerons avec lui, pour toujours !

« … son nom sera sur leur front » : chacun portera le nom de celui qui l’a sauvé. Et chacun sera semblable à lui, tout en conservant sa propre personnalité.

  1. LE DERNIER MOT DE DIEU (versets 6-21)
  2. La promesse de Jésus de son retour prochain (versets 6-15)

À partir du verset 6, nous arrivons à l’épilogue de l’Apocalypse – et de la Bible. Il comprend la plus grande partie du chapitre 22.

Versets 6-7 : « Il me dit : Ces paroles sont dignes de confiance et vraies[2] ; et le Seigneur, le Dieu de l’esprit des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt

Voici, je viens bientôt. Heureux[3]celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! »

Le Seigneur affirme : « Voici, je viens bientôt. » Cette même promesse est répétée aux versets 12 et 20.

Probablement, vous vous êtes demandés : que signifie « bientôt » ? Cet adverbe, du grec « taxu », a le sens de « sans retard ». L’idée n’est pas que ces choses doivent arriver bientôt, selon notre compréhension, mais plutôt que, quand elles arriveront, elles seront soudaines. La seconde venue de Jésus est imminente. Il n’y aura pas de retard !

Écoutons ce que le Seigneur nous dit dans Matthieu 24 :

« Ce qui est arrivé à l’époque de Noé arrivera de même au retour du Fils de l’homme. En effet, dans les jours précédant le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche. Ils ne se sont doutés de rien jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous. Il en ira de même au retour du Fils de l’homme » (Mat 24.37-39). Quel avertissement sérieux pour toute personne qui n’est pas prête !

Versets 8-9 : « Moi, Jean, j’ai entendu et vu ces choses. Après les avoir entendues et vues, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait pour l’adorer.

Mais il me dit : Garde-toi bien de le faire ! Je suis ton compagnon de service, celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu ».

L’ange reprend l’apôtre, parce qu’il est, comme Jean, un « compagnon de service ». Les anges sont des créatures de Dieu ; seul Dieu doit être adoré.

Versets 10-11 : « Puis il ajouta : Ne marque pas du sceau du secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche.

Que celui qui est injuste commette encore des injustices et que celui qui est sale se salisse encore, mais que le juste pratique encore la justice et que celui qui est saint progresse encore dans la sainteté ».

Lorsque le prophète Daniel a écrit ses prophéties (au 6ème siècle av. J.-C.), il lui a été dit de tenir ces paroles cachées « jusqu’au temps de la fin » (Dan 12.4,9). Par contre, l’apôtre Jean ne doit pas sceller les paroles de ces prophéties, car le temps de leur accomplissement est proche.

L’exhortation du verset 11 a rendu bien des personnes perplexes. Mais nous devons prendre conscience qu’une pensée devient souvent un acte ; un acte engendre à son tour une habitude ; et une habitude devient une vie… et une vie engendre une destinée.

Combien ne veulent pas écouter ce que le Seigneur nous dit, avec tant d’amour et de sérieux, jusqu’au jour où il est trop tard, où tout changement devient impossible. C’est pourquoi Dieu nous dit dans sa Parole : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (Héb 4.7).

Versets 12-13 : « Voici, je viens bientôt et j’apporte avec moi ma récompense pour traiter chacun conformément à son œuvre.

Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin ».

Une récompense est promise à celles et ceux qui auront servi ici-bas leur Seigneur fidèlement (voir 1 Cor 3.11-15 ; 2 Cor 5.10).

N’oublions jamais que le salut est entièrement par grâce. Mais le Seigneur est tellement bon, que non seulement il sauve par grâce toutes celles et ceux qui le reçoivent, mais en plus, quand il reviendra, il récompensera chacune et chacun selon ce qu’aura été sa fidélité.

Ceci est certifié par celui qui est « l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Jésus-Christ est avant toute création et il existera après que la création présente aura été détruite. Il est celui qui est éternel, il n’a ni commencement ni fin (Apoc 1.17-18 ; 21.6).

Versets 14-15 : « Heureux ceux qui lavent leur robe : ils auront droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes dans la ville !

Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge ! » (voir Apoc 21.8).

Pour la troisième fois, le contraste est fait entre les saints et les perdus (21.8,27 ; 22.14-15). Alors que la place des uns est « dans la ville », celle des autres est « dehors ».

« Heureux » ceux qui ont été rachetés, lavés par le sang de l’Agneau. Ils auront un plein accès à « l’arbre de vie » et aux joies éternelles de la nouvelle Jérusalem. Par contre, ceux qui auront négligé un si grand salut sont décrits comme étant « dehors. »

Aucun espoir ! Aucune perspective d’avenir !

« Dehors ! », c’est-à-dire en dehors du ciel, loin de la présence de Dieu. Qui ne voudrait pas être dedans, au ciel ?

« Dehors les chiens… » : Dieu ne parle pas ici de votre animal de compagnie. Dans l’ancien temps, les chiens n’étaient pas des animaux de compagnie. Ils erraient dans les rues, ils étaient sauvages, ils pouvaient mordre les gens. Ils étaient considérés comme sales. Ils représentent les adversaires sans scrupules, voire dangereux (voir Phil 3.2).

Cette terrible liste comprend « les sorciers » : un terme qui vient du grec « pharmakos », consacré aux arts magiques, qui concerne la pharmacie ou l’usage de drogues. Cela inclus la sorcellerie, toutes sortes de spiritisme, usage de drogues et de ses abus. Est inclus l’occultisme, lequel se sert du pouvoir satanique pour égarer les personnes qui s’y adonnent. Le diable abonde dans ces domaines. Et la Parole de Dieu nous met en garde de ne jamais toucher à ces choses.

La liste inclus ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle : que de vies brisées, par une sexualité qui n’est pas selon le plan de Dieu ! Combien d’enfants et de femmes ont été abusés, utilisés, puis rejetés ! Ce n’est pas ce que le Créateur a voulu, lorsqu’il a créé l’homme et la femme.

Il y a « les idolâtres », ceux qui pratiquent de fausses religions. Sont inclus dans la liste tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge.

Ils seront « dehors ». C’est le pire endroit pour toute personne, que de se retrouver loin de Dieu, en compagnie avec le diable et ceux qui pratiquent le mal.

Mais vous savez ?  Beaucoup de personnes qui ont pratiqué ces choses seront un jour au ciel. Vous savez pourquoi ?

Parce ces personnes se sont tournées vers le Seigneur, et elles ont été lavés par le sang de l’Agneau. Désormais, elles sont pleinement acceptées par Dieu. La Bible affirme : « Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1.7). « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal » (1 Jean 1.9).

Tu peux être pardonné de tout péché ! Il n’y a aucun péché qui ne puisse être pardonné. Le verset 14 dit qu’ils auront lavé leur robe ; cela signifie qu’ils auront lavé leur robe dans le sang de Jésus, l’Agneau de Dieu.

Voilà la raison, pour laquelle Dieu est venu dans le monde. Jésus a quitté le ciel et il est venu sur la terre.

Un de mes profs à Washington disait : « La religion met un nouvel habit sur la personne ; Jésus met une nouvelle personne dans l’habit. » Voilà la différence fondamentale entre les religions et une relation vivante avec Jésus.

C’est pourquoi la Bible affirme : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor 5.17).

Par le prophète Ésaïe, Dieu lui-même nous appelle au dialogue : « Venez et discutons ! dit l’Éternel. Même si vos péchés sont couleur cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; même s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront clairs comme la laine » (Es 1.18).

Si une personne refuse de venir, suite à l’appel de Dieu, qui pourra-t-elle blâmer ?

  • Une dernière invitation (versets 16-19)

Versets 16-17 : « Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises[4]. Je suis le rejeton de la racine de David et son descendant, l’étoile brillante du matin. »

L’Esprit et l’épouse disent : « Viens ! » Que celui qui entend dise : « Viens ! » Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement ! »

Le Seigneur est, d’une part « le rejeton de la racine de David » : c’est lui qui accomplira toutes les promesses de l’alliance qu’il a conclues avec Israël (la vaste majorité de ce peuple est encore dans l’incrédulité et ne connait pas Dieu).

Mais il est aussi « l’étoile brillante du matin. » Cette étoile apparait alors qu’il fait encore sombre et annonce que le soleil va bientôt se lever. Ce qui se passe sur la terre proclame que sa seconde venue est proche !

C’est extraordinaire que le livre de l’Apocalypse conclut par une triple invitation : « « Viens ! » Que celui qui entend dise : « Viens ! » Que celui qui a soif vienne ! »

Y a-t-il une raison pour laquelle tu ne devrais pas recevoir le Sauveur ? Qu’est-ce qui t’empêche de venir à lui ?

Versets 18-19 : « Je le déclare à toute personne qui écoute les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre ;

Et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles du livre de cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre. »

Le fait de rejeter la Parole de Dieu revient à rejeter Dieu lui-même, car il a tout fait pour nous sauver. Je pense à ces paroles solennelles de Jésus : « Si quelqu’un entend mes paroles mais n’y croit pas, ce n’est pas moi qui le juge, car je suis venu non pour juger le monde, mais pour le sauver. Celui qui me rejette et qui n’accepte pas mes paroles, a son juge : la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera, le dernier jour » (Jean 12.47-48).

  • Une dernière promesse (versets 20-21)

Versets 20-21 : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt.  Amen ! Viens, Seigneur Jésus !

Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! »

Pour la troisième fois dans ce dernier chapitre de la Bible, Jésus promet : « Oui, je viens bientôt. » À ceci Jean répond : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » Cela est aussi le cri du cœur de millions de croyants sur la terre. Est-ce là votre réponse ? Oui, si vous l’attendez.

Aujourd’hui, en 2024, 350 millions de chrétiens dans le monde souffrent de persécutions ou de discriminations, en raison de leur foi. Le christianisme est la communauté religieuse la plus persécutée au monde.

L’apôtre Jean conclu par une bénédiction : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! » Nous avons tant besoin de sa grâce aujourd’hui, car nous sommes encore, sur cette terre, en lutte avec notre ancienne nature, le monde et Satan.

J’aimerais terminer par le témoignage de Joni, Joni Eareckson… Elle est née à Baltimore aux États-Unis en 1949. Alors qu’elle avait 17 ans, elle est devenue tétraplégique, suite à un accident de plongeon. Elle a écrit plus de 48 livres, dont l’un est intitulé Le ciel est ma demeure.

Voilà ce qu’elle a écrit au sujet du ciel[5]:

« Je n’arrive toujours pas à y croire. Moi qui ai des doigts ratatinés et tordus, des muscles atrophiés, des genoux noueux et qui ne sens plus rien à partir des épaules, j’aurai un jour un nouveau corps, léger, brillant et revêtu de justice – puissant et éblouissant. Pouvez-vous imaginer l’espoir que cela donne à une personne blessée à la moelle épinière comme moi ?

Ou une personne atteinte de paralysie cérébrale, de lésions cérébrales ou de sclérose en plaques ? Imaginez l’espoir que cela donne à une personne maniaco-dépressive. Aucune autre religion, aucune autre philosophie ne promet de nouveaux corps, de nouveaux cœurs et de nouveaux esprits. Ce n’est que dans l’Évangile de Christ que les personnes blessées trouvent un espoir aussi incroyable ».


[1] Cité par Jack Graham, pasteur au Texas (dans son message sur l’Apocalypse, chap. 22).

[2] L’ange rappelle à Jean que « les paroles » de ce livre sont « dignes de confiance et vraies » (voir 19.9 ; 21.5 ; 22.6). Dans Apoc. 19.11, Jésus est appelé « Fidèle et Véritable » (ce sont les mêmes termes grecs : « pistos kai aléthinos »)

[3] Une bénédiction particulière est promise à ceux qui gardent les paroles de ce livre. L’Apocalypse contient sept béatitudes (grec makarios) : 1.3 ; 14.13 ; 16.15 ; 19.9 ; 20.6 ; 22.7,14.

[4] Le terme « Église » apparaît à nouveau au chapitre 22, alors qu’il n’avait plus été mentionné après le chapitre 3. Durant le temps des 7 ans de la Tribulation mondiale, l’Église est absente de la terre. C’est un des arguments que les véritables croyants seront enlevés avant la Tribulation.

[5] Repris et traduit d’un message sur Apocalypse 22 de Jack Graham, pasteur au Texas

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Prédicateur: Michel Bohrer

Apocalypse #32 chapitre 21 : « TOUTES CHOSES NOUVELLES »

Apocalypse #32 chapitre 21 : « TOUTES CHOSES NOUVELLES »

prédication Apocalypse 21 : Michel Bohrer, 2024_05_29, église AB Vevey

titre : Apocalypse #32 chapitre 21 : « TOUTES CHOSES NOUVELLES »

Résumé : Nous arrivons maintenant à la révélation finale des Écritures. Dans les chapitres 21 et 22 de l’Apocalypse, nous passons du temps à l’éternité. Le péché, la mort et toutes les puissances contre Dieu sont à jamais bannis.

Nous arrivons maintenant à la révélation finale des Écritures. Dans les chapitres 21 et 22 de l’Apocalypse, nous passons du temps à l’éternité. Le péché, la mort et toutes les puissances contre Dieu sont à jamais bannis.

  1. UN NOUVEAU CIEL ET UNE NOUVELLE TERRE (vers. 1-8)

Verset 1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’existait plus ».

Désormais, tout est « nouveau » : le premier ciel et la première terre, telle que nous les connaissons, ont « disparu », pour faire place à « un nouveau ciel et une nouvelle terre. » Très peu nous est dévoilé concernant la nouvelle terre et les nouveaux cieux ; je pense que le Seigneur désire nous surprendre ! Mais un fait important est mentionné : il n’y aura plus de mer. Cela est significatif, car les océans occupent 70% de notre planète.

Par contre, le verset 2 nous dévoile un autre aspect très important concernant la nouvelle terre : « Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une mariée qui s’est faite belle pour son époux. » Plus nous sera dit de « la nouvelle Jérusalem » à partir du verset 9.

Bien que la ville soit comparée à « une mariée », il s’agit bien d’une ville, et non d’une personne ou d’un groupe de personnes.

Versets 3-4 : « J’entendis une voix forte venant du ciel qui disait : Voici le tabernacle de Dieu parmi les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux. 

Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu ».

Nous arrivons ici au grand thème qui tient tant au cœur de Dieu : HABITER AVEC LES HOMMES ! 

De tout temps, Dieu a désiré habiter avec les hommes, les bénir et les conduire. C’est ce que nous voyons déjà dans la Genèse. Le soir, l’Eternel parcourait le jardin d’Eden pour voir Adam et Eve. Il désirait tant avoir un dialogue avec eux, s’assurer que tout allait bien. Mais la désobéissance du premier couple a tout gâché : ils ont fui la présence de Dieu. Et c’est Dieu qui a dû appeler l’homme : « Où es-tu ? » (Gen 3.9).

 « Le tabernacle » était la demeure de Dieu au milieu de son peuple Israël, principalement durant le temps où le peuple a séjourné dans le désert. « Ils me feront un sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux » (Ex 25.8). Encore une fois, combien le Seigneur désire habiter avec les hommes ! Il a tout fait pour rendre cette réalité possible. 

Eh bien, ce jour-là sera un jour glorieux ! Nous célébrerons le fait que nous serons avec Lui, pour toujours !

Dans Jean 14, Jésus nous dit : « Je vais vous préparer une place. Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14.2-3).

Nous serons « son peuple » : le besoin d’appartenance est essentiel. Aujourd’hui, tout devient universel, et beaucoup dans la société ne savent plus trop qui ils sont, où ils vont, ni quelle est leur appartenance.

Mais à tous ceux qui confient leurs vies au Seigneur, Dieu leur dit : « ils seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux. » Vous réjouissez-vous ? Je m’en réjouis tellement ! Vous pouvez déjà chanter aujourd’hui.

Quelles sont les choses qui nous posent problème aujourd’hui ? Problèmes de santé – de solitude – de finances… J’ai plusieurs dossiers dans mon bureau. Je pense à deux d’entre eux : mariage et décès. Eh bien, le dossier « décès » est beaucoup plus volumineux que celui intitulé « mariage ». Que de larmes, que de souffrances, que de solitude, suite à un décès ! Si vous êtes passés par là, vous savez !

Eh bien, toutes ces choses auront disparu : Plus de « larme », plus de séparation (« la mort »), plus de « cri », plus de « douleur », quelle qu’elle soit.

Versets 5-6 : « Celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Il ajouta : Écris cela, car ces paroles sont dignes de confiance et vraies. Puis il me dit : C’est fait !Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai à boire gratuitement de la source de l’eau de la vie ».

Dans ce verset 5, c’est Dieu lui-même qui authentifie sa propre déclaration. Tout sera nouveau. Le Seigneur affirme : « Voici, je fais toutes choses nouvelles ». Rien ne nous rappellera la première terre et le premier ciel ; et c’est une bonne chose, car l’homme a vécu trop de choses qui ont laissé des traces dans sa vie. 

Qui est assis sur le trône ? Celui qui s’appelle « l’Alpha et l’Oméga » (la première et la dernière lettre de l’alphabet grec), c’est-à-dire Jésus-Christ (voir 1.8 ; 22.13). L’apôtre Jean – peut-être était-il tellement submergé par tout ce qu’il voyait et entendait – est rappelé qu’il doit écrire ces choses, « car ces paroles sont dignes de confiance et vraies. » 

Nous vivons dans une société dans laquelle les « fake news » abondent. « Merci Seigneur, car tes paroles sont vraies ! » Le Seigneur a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matt 24.35).

Le Seigneur ajoute : « A celui qui a soif, je donnerai à boire gratuitement de la source de l’eau de la vie. » Avez-vous déjà essayé de faire boire à quelqu’un qui n’a pas soif ? 

Il en est de même pour les personnes qui nous entourent : la majorité n’éprouve aucune soif de Dieu. Dans le psaume 42, le psalmiste s’écrie : « Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant » (Ps 42.3). 

Le Seigneur s’adresse à celui qui a soif. Par le prophète Esaïe, il s’écrie : « Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, même celui qui n’a pas d’argent ! » (Es 55.1). Lors de la fête des Tabernacles à Jérusalem, Jésus a proclamé : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jean 7.37). Et dans le dernier chapitre de la Bible, le Seigneur invite une dernière fois à venir à lui : « Que celui qui a soif vienne ! » (Apoc 22.17).

Nous pouvons prier, partager l’évangile auprès des personnes que nous côtoyons… mais si la personne n’a pas soif de Dieu, l’évangile reste lettre morte pour elle.

Versets 7-8 : « Le vainqueur recevra cet héritage, je serai son Dieu et il sera mon fils.

Quant aux lâches, aux incrédules, aux abominables, aux meurtriers, à ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, aux sorciers, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre. C’est la seconde mort ».

Le verset 7 exprime la relation intime dont le croyant jouira avec Dieu. Par contre, celles et ceux qui auront vécu leurs vies dans l’absence de la crainte de Dieu, seront exclus de la nouvelle Jérusalem. Il y aura au ciel beaucoup de personnes qui, avant leur conversion, auront pratiqué ces choses-là. Mais elles se seront tournées vers le Seigneur, dans la repentance, en le recevant comme leur Sauveur.

Si nous sommes plein d’enthousiasme et de reconnaissance face aux magnifiques promesses de ce livre, nous devons également prendre garde aux avertissements solennels mentionnés.

Ainsi, tout ce qui est mauvais sera de l’histoire ancienne. Sur la nouvelle terre et le nouveau ciel, le mal n’existera plus, et cela pour toute l’éternité. C’est à une telle vie que le Seigneur invite chacune et chacun, car lui-même a payé – par sa vie – le prix pour nos fautes. 

  1. LA NOUVELLE JERUSALEM (vers. 9-27)

Lire les versets 9-27.

La nouvelle Jérusalem est appelée « l’épouse de l’Agneau », parce qu’elle est l’endroit que Jésus est allé nous préparer (Jean 14.2).

Remarquez que cette ville descendra du ciel, d’auprès de Dieu ; elle n’a donc aucune ressemblance avec les villes que nous connaissons.

Elle sera « sainte » (v. 10) ; elle descendra « du ciel, d’auprès de Dieu » (v. 10) ; Jésus en sera l’architecte ; elle rayonnera « de la gloire de Dieu » (v. 11) ; ses dimensions seront uniques : 2’200 km de côté et de haut (v. 16) ; Une muraille de 72 mètres entourera la ville (v. 17).

Dans la nouvelle Jérusalem, tout nous dépasse !

  • Son état : elle sera « sainte » (v. 10) ; plus un seul mensonge ne sera prononcé, aucune image impure ne sera présentée, aucune corruption n’existera, et cela pour l’éternité !
  • Sa grandeur phénoménale : 2’200 km de long, de large et de haut.
  • Sa beauté absolue : elle aura l’éclat de cristal (v. 11) ; elle sera « en or pur, transparent comme du verre pur » (v. 18, 21) ; elle aura douze portes, chacune « faite d’une seule perle » (v. 21) ; elle rayonnera de « la gloire de Dieu » (v. 11, 23) ; enfin, une muraille de 72 mètres entourera la ville (v. 17).

Par contre, certaines choses ne seront plus :

Il n’y aura plus de béton ; plus de circulation bruyante et polluante ; aucune machine de chantier pour creuser routes et chaussées. 

Mais la chose la plus belle : nous serons avec le Seigneur pour toujours !!! (v. 23). 

Comme le dit l’Écriture : « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, Dieu l’a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Cor 2.9).

Réalisons qu’ici-bas, tout est passager, vanité. Nous devons regarder plus loin, plus haut, vers Celui qui prépare le meilleur endroit pour ceux qui l’aiment. Aimez-vous le Seigneur ? Lui avez-vous confier votre vie ? 

Un pasteur d’Afrique du Sud disait : « le ciel est un endroit préparé pour un peuple préparé. » Êtes-vous prêts ?

Les douze portes de la ville porteront les noms « des douze tribus d’Israël » (v. 12). Quant aux douze fondations de la muraille, elles porteront « les noms des douze apôtres de l’Agneau » (v. 14). Ainsi, la distinction entre Israël et l’Église est maintenue (de même que les nations ; v. 24).

Comme nous pouvons le voir, le chiffre douze est mentionné fréquemment dans la ville. Une chose est frappante dans cette description : c’est la beauté exclusive et éternelle de la nouvelle Jérusalem. Tout reflétera la beauté et la gloire de notre Seigneur. Jean essaie de décrire ce qu’il voit, mais la révélation qu’il reçoit de la nouvelle Jérusalem transcende tout ce que l’être humain peut connaître. 

Quant aux douze fondations de la muraille, elles seront ornées de « pierres précieuses de toutes sortes » (v. 19-20). Le texte mentionne 12 pierres précieuses, de différentes couleurs. Le « jaspe » sera transparent comme du cristal (v. 11), tel un diamant. Il y aura, parmi d’autres pierres, le bleu du « saphir », un vert intense pour « l’émeraude », un jaune somptueux pour le « topaze », ou encore un rouge intense pour la « sardoine » (le rubis ?). Ainsi, la nouvelle Jérusalem resplendira de lumière et de couleurs. 

Les mots ne peuvent décrire que faiblement la splendeur glorieuse de la nouvelle Jérusalem : voilà l’endroit que le Seigneur a préparé pour ceux qui l’aiment. Combien le Seigneur est bon, merveilleux, généreux ! Il ne recule devant rien pour combler ses enfants.

Versets 22-23 : « Je ne vis pas de temple dans la ville, car le Seigneur, le Dieu tout-puissant, est son temple, ainsi que l’Agneau.

La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire et l’Agneau est son flambeau ».

Dieu, par sa présence, éclairera la ville. Il n’y aura plus de temple, simplement parce qu’il n’y en aura plus besoin : Dieu lui-même et l’Agneau seront présents dans la nouvelle Jérusalem. 

Le texte ne dit pas que le soleil et la lune ne seront plus, mais que nous n’aurons plus besoin de ces astres, car la gloire de Dieu et l’Agneau illumineront la ville. C’est ainsi que la ville ne dépendra ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer.

Aujourd’hui, les gouvernements se battent pour garantir un approvisionnement énergétique suffisant. Remarquez qu’avec Dieu, il n’y a plus de problèmes, seulement des solutions. Avec Dieu, tout est simple ; sans Dieu, tout devient compliqué ! L’être humain paie très cher sa désobéissance au Créateur. 

Les versets 24 à 26 sont difficiles à interpréter : « Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire » (v. 24).

Une chose est certaine : tous les rachetés de tous les temps vivront éternellement pour la gloire de Dieu et marcheront à sa lumière.

Le verset 25 ajoute : « … Il n’y aura plus de nuit. » 

Dieu a fait le jour et la nuit. La nuit est essentielle pour se reposer de nos labeurs. Lorsque le soir arrive, je suis content de bénéficier d’un repos bien mérité. L’homme ne peut pas vivre sans sommeil. Mais dans la nouvelle création, il n’y aura plus de nuit. Nous ne connaitrons plus la fatigue ou la lassitude. Nous serons toujours dans une forme idéale, parfaite. 

Nous arrivons au dernier verset de ce magnifique chapitre. C’est un verset solennel !

Verset 27 : « Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau ».

Louange à notre Dieu !!! Il aura accompli son plan originel pour l’homme : avoir une communion réelle avec lui. Et le mal ne sera plus. Pensez-y : plus de violences, d’injustices, d’immoralité… tout sera PARFAIT, tout resplendira la beauté et la gloire de notre Dieu. Plus jamais le mal n’entrera sur la nouvelle terre ou les nouveaux cieux.

Je m’en réjouis tellement, et j’espère que vous aussi vous vous en réjouissez ! 

Que faire pour être inscrit dans le livre de vie de l’Agneau ? 

Si quelqu’un n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau, il est encore temps de se tourner vers le Sauveur et de recevoir son pardon et sa grâce. Car le jour vient où il sera trop tard ! 

Je ne peux absolument rien faire pour le mériter. Mais je peux recevoir le Sauveur, celui qui a donné volontairement sa vie par amour pour moi. Il est l’Agneau de Dieu (Jean 1.29), car tel un agneau, il s’est sacrifié – à la croix – pour tous mes péchés, afin de satisfaire pleinement la justice de Dieu. 

La Bible déclare que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom 3.23). Le résultat est sans appel : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rom 6.23). 

Qu’a fait le Seigneur ? « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom 5.8). La balle est maintenant dans mon camp. Que vais-je faire de Jésus, qui a donné sa vie pour moi, afin de m’ouvrir l’entrée au paradis ?

Il est le seul qui peut me sauver. Quand je confesse mes péchés, et que je le reçois dans mon cœur comme mon Sauveur et Seigneur, je suis pardonné de toutes mes fautes, et je reçois le don de la vie éternelle. C’est le plan magistral de Dieu pour sauver l’humanité ; il n’y a pas de plan B (Jean 3.16 ; 36).

Il est temps de conclure…

Abraham, un homme de Dieu, était intensément riche. Sara, son épouse, était d’une beauté extraordinaire. Pourtant, ses yeux n’étaient pas sur sa vie ici-bas ou ses possessions. Son regard était fixé sur la cité dont Dieu est l’architecte, la nouvelle Jérusalem (voir Héb 11.13-16).

Qu’en est-il de nous ? De moi ?

Je vous invite à suivre les traces de l’apôtre Pierre, qui a écrit :

« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les œuvres qu’elle contient sera brûlée. 

Puisque tout notre monde doit être dissous, combien votre conduite et votre piété doivent-elles être saintes ! » (2 Pi 3.10-11). 

Et il ajoute : « Mais nous attendons, conformément à sa promesse, un nouveau ciel et une nouvelle terre, où la justice habitera » (vers. 13).

L’attendons-nous ? Vivons-nous pour son royaume qui vient ? C’est notre appel ! 

et la langue du muet éclatera de joie… »

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Prédicateur: Michel Bohrer

Apocalypse #31 chapitre 20 : LE REGNE MILLENIAL DU MESSIE ET LE JUGEMENT DERNIER

Apocalypse #31 chapitre 20 : LE REGNE MILLENIAL DU MESSIE ET LE JUGEMENT DERNIER

prédication Apocalypse 20 : Michel Bohrer, 2024_05_29, église AB Vevey

titre : Apocalypse #31 chapitre 20 : LE REGNE MILLENIAL DU MESSIE ET LE JUGEMENT DERNIER

Résumé : Nous arrivons ce matin au chapitre 20 de l’Apocalypse. Il y a bien des
personnes qui ne lisent pas ce livre, parce qu’il existe tant
d’interprétations différentes, et beaucoup prétendent que la leur est la
bonne. Je ne suis pas là pour vous convaincre d’une interprétation au
détriment d’une autre. C’est le Saint-Esprit qui convainc les cœurs.
L’interprétation que je vous propose – parmi d’autres – a le grand
avantage qu’elle prend les mots dans leur sens premier, normatif, que
chacun peut comprendre.

Nous arrivons ce matin au chapitre 20 de l’Apocalypse. Il y a bien des personnes qui ne lisent pas ce livre, parce qu’il existe tant d’interprétations différentes, et beaucoup prétendent que la leur est la bonne. Je ne suis pas là pour vous convaincre d’une interprétation au détriment d’une autre. C’est le Saint-Esprit qui convainc les cœurs. L’interprétation que je vous propose – parmi d’autres – a le grand avantage qu’elle prend les mots dans leur sens premier, normatif, que chacun peut comprendre.
Selon le chapitre 19, que nous avons considéré ensemble il y a quelques mois, le Seigneur est revenu sur la terre.  Il a mis fin au terrible conflit d’Armageddon, cet endroit sur la terre d’Israël où toutes les nations se battront contre le peuple d’Israël, en vue de l’éradiquer une fois pour toutes. Mais toutes ces nations seront tuées par l’épée qui sort de la bouche du Messie.

  1. SATAN EST ENCHAINE ET LE MESSIE REGNE SUR LA TERRE

Je lis dans la version Segond 21.

Versets 1-3 : « Puis je vis un ange descendre du ciel. Il tenait à la main la clé de l’abîme et une grande chaîne. Il s’empara du dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, l’enchaîna pour 1000 ans et le jeta dans l’abîme. Il ferma et scella l’entrée au-dessus de lui afin qu’il n’égare plus les nations, jusqu’à ce que les 1000 ans soient passés. Après cela, il faut qu’il soit relâché pour un peu de temps ».

Pensez : il suffit d’un ange pour jeter Satan dans l’abîme. Celui qui a séduit les nations est sans force face à Dieu et à ses saints anges. 

Bien que vaincu à la croix, Satan n’est pas enchaîné aujourd’hui, et il a encore libre accès auprès de Dieu. Mais au milieu des 7 années que durera la Tribulation mondiale, au début de la grande Tribulation, il sera éjecté du ciel et précipité sur la terre. C’est ce que l’Écriture affirme : « Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer, car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il lui reste peu de temps » (Ap 12.12).

Que fera le diable ? Il persécutera le peuple d’Israël, ainsi que ceux qui appartiennent à Jésus (Ap 12.13-17), ceci durant les 3 ½ ans que durera la grande Tribulation (12.14 ; 13.5).

Pourquoi le diable est jeté dans l’abîme ? « … afin qu’il ne séduise plus les nations » (vers. 3). Dès le début de l’histoire humaine, le diable a séduit les nations. Qu’a répondu Eve à l’Eternel, après qu’elle ait désobéi à l’ordre formel de Dieu ? « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé » (Gen 3.13).

Dans toute l’Écriture, nous voyons que Satan exerce un grand pouvoir contre le monde et contre ceux qui appartiennent à Dieu. Il dirige toutes les instances de la société, tant au niveau politique, religieux, social que culturel. D’où l’exhortation de l’apôtre Pierre : « Soyez sobres, restez vigilants : votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pi 5.8).

Chers amis, nous sommes dans un temps de séduction. C’est pourquoi l’Écriture nous exhorte : « Revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable » (Eph 6.11).

Le fait que Satan soit incarcéré, absent de la terre, donc hors d’état de nuire, change les conditions au niveau planétaire. Rappelez-vous, il est « le prince de ce monde » (Jean 12.31), « le dieu de ce monde » (2 Cor 4.4), « le prince de la puissance de l’air » (Eph 2.2). Son influence dans la société est immense. Tant qu’il est actif dans le monde, il ne peut y avoir de règne du Messie sur la terre, tel qu’il est décrit dans l’Écriture. 

Il est beaucoup question de sauver la planète, de solutionner les nombreux conflits, d’apporter un équilibre entre nations riches et nations pauvres… mais sans le Prince de la paix, cela n’est qu’utopie.

Quand Jésus reviendra sur la terre (comme il l’a promis), la création entière sera transformée ; la malédiction sur la terre sera levée. Ainsi que l’annonce le prophète Michée, le Messie « sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. Celles-ci mettront en pièces leurs épées pour en faire des socs de charrue, et leurs lances pour en faire des serpes : aucune nation ne prendra plus les armes contre une autre et l’on n’apprendra plus à faire la guerre » (Michée 4.3).

Plus de guerres, plus de violences ! Pensez à une société sans prison, sans repères d’iniquité. Un monde en paix, sans pauvreté, une société qui prône la justice, dans laquelle chacun a une opportunité. De même, il n’y aura plus de fausse religion. Le Seigneur en personne sera sur la terre, et c’est lui qui gouvernera la planète.

C’est ce que nous prions dans la prière que le Seigneur nous a enseignée : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel… » (Matt 6.10 ; voir aussi 1 Cor 15.22-26). 

Versets 4-6 : « Ensuite je vis des trônes, et ceux qui s’y assirent reçurent le pouvoir de juger. Je vis aussi l’âme de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur le front ni sur la main. Ils revinrent à la vie et ils régnèrent avec Christ pendant 1000 ans

Les autres morts ne revinrent pas à la vie avant que les 1000 ans soient passés. C’est la première résurrection. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et de Christ et ils régneront avec lui pendant 1000 ans ».

Jean voit l’âme des croyants qui ont été décapités durant la grande Tribulation : Ils n’ont adoré ni la bête (l’antichrist), ni son image, et ils ont refusé la marque de la bête sur leur corps, ce qui les a conduits à mourir martyrs. L’Écriture dit : « Ils revinrent à la vie et ils régnèrent avec Christ pendant 1000 ans. » 

Qui sont ces croyants ? Ceci nous ramène au chapitre 7, au temps de la Tribulation qui s’abattra sur le monde entier. Le dernier verset du chapitre 6 dit : « Car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Le chapitre 7 nous en donne la réponse. Même au temps de la colère divine, Dieu se souvient de ses compassions (Hab 3.2). Dieu s’apprête à faire du mal à la terre, à la mer, en fait à toute la création (Ap 7.3). Mais auparavant, il doit marquer d’une empreinte ses serviteurs, afin qu’ils soient gardés physiquement durant ce temps terrible. 

Le Seigneur en a parlé dans Matthieu 24 : « Car alors la détresse sera si grande qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent (cf. Daniel 12.1) et qu’il n’y en aura jamais plus. Et si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matt 24.21-22).

Ainsi, Dieu va sceller 144’000 personnes, « de toutes les tribus d’Israël », 12’000 de chaque tribu (Ap 7.4-8). Ces personnes juives auront été sauvées au début de la Tribulation mondiale (après l’enlèvement de l’Église), et ils proclameront « l’évangile du royaume » (Matt 24.14) dans le monde entier.

Quel sera le résultat ? Le chapitre 7 nous le dit : « Après cela, je regardai et je vis une foule immense que personne ne pouvait compter. C’étaient des hommes de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, habillés de robes blanches, des feuilles de palmiers à la main… » (vers. 9-12).

Qu’est-ce que cela signifie ? Jean a vu « une foule immense… de toute nation, tribu, peuple et langue ». Cela signifie que durant la grande tribulation, « l’évangile du royaume » (Mt 24.14) sera prêché dans le monde entier. Cela nous donne à réfléchir… Les 144’000 durant la tribulation accompliront en 7 ans ce que l’Église n’a pas réussi à faire durant près de 2000 ans. Soyons conscients que nous n’atteignons que peu de gens avec l’évangile.

Ainsi que le souligne le verset 13, cette foule immense « sont ceux qui viennent de la grande tribulation. Ils ont lavé leur robe, ils l’ont blanchie dans le sang de l’Agneau. »

Mais retour au chapitre 20. A six reprises, le Seigneur mentionne la durée de ce royaume : 1000 ans. S’il le répète à six reprises, c’est que cela est important.

Tous les chiffres dans la Bible ne sont pas symboliques. Rappelez-vous : le Seigneur a mentionné précédemment dans l’Apocalypse une période de 42 mois, de 1260 jours (des mois lunaires de 30 jours ; 11.2-3 ; 12.6 ; 13.5), de 3 ½ temps (12.15 ; voir Dan 12.7). 

Chers amis, Dieu poursuit un programme bien défini. Ceci n’est pas notre programme, mais le sien. Et son plan est parfait. Il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas ; mais nous pouvons lui faire confiance (par ex., pourquoi Dieu a-t-il permis le mal ?).

« Les autres morts ne revinrent pas à la vie avant que les 1000 ans soient passés. C’est la première résurrection. »

Remarquez que tous les morts ne sont pas ressuscités en ce temps-là. Seul les justes le seront. Il n’y a donc pas une résurrection générale et un jugement général. Dans Luc 20, le Seigneur parle de « la résurrection des morts » (Luc 20.35), littéralement, « la résurrection d’entre les morts. » La préposition grecque est « ek », hors de. C’est un fait biblique que tous les morts ne ressusciteront pas en même temps.

Une période de « 1000 ans » sépare les deux résurrections, celle des justes et celle des injustes. C’est ainsi que Jésus parle dans l’évangile de Luc de « la résurrection des justes » (Luc 14.14). 

  1. SATAN EST DELIE ET ORCHESTRE LA DERNIERE REVOLTE HUMAINE CONTRE DIEU

Versets 7-10 : « Quand les 1000 ans seront passés, Satan sera relâché de sa prison et il sortira pour égarer les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; elles sont aussi nombreuses que le sable de la mer.

Ils montèrent sur toute la surface de la terre et ils encerclèrent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. Le diable, qui les égarait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

« Quand les 1000 ans seront passés… ». L’adverbe quand dénote une séquence temporelle : il y a ce qui est avant les 1000 ans, la période des 1000 ans, et il y a ce qui sera après les 1000 ans. 

Pourquoi ce passage ne dit pratiquement rien sur cette période de 1000 ans ? Parce que l’Écriture en a abondamment parlé. Pratiquement tous les prophètes de l’ancienne alliance décrivent cette période de façon très détaillée (voir l’annexe).

« Satan sera relâché de sa prison ». Ce temps de 1000 ans sera l’occasion de tester l’homme dans des conditions idéales. Ceux qui auront survécu la grande Tribulation entreront dans ce temps de grandes bénédictions : ils auront des enfants, et la population mondiale va exploser. Ils devront obéir à Jésus-Christ, qui sera « le roi de toute la terre » (Zach 14.9). Il les dirigera avec une verge de fer. Chacun devra se soumettre à son autorité et à ses lois. Beaucoup se soumettront par nécessité et non de cœur.

Mais lorsque l’opportunité leur sera offerte, ils se rebelleront ouvertement contre le Messie. Ils choisiront leur camp : non pas Jésus, mais Satan. Cette dernière révolte humaine sera de courte durée : alors que cette multitude de nations encercleront « le camp des saints et la ville bien-aimée », Jérusalem (laquelle sera la capitale du gouvernement mondial du Messie ; Es 2.1-5), un feu descendra du ciel et ils seront tués instantanément. En un instant, ils se retrouveront dans le séjour des morts. Quant à leur jugement, il ne tardera pas.

Nous pourrions penser qu’après 1000 ans de paix et de prospérité, au sein d’un gouvernement parfait, seule une poignée de gens se rebelleront. Cela semble incroyable, mais est-ce tellement différent aujourd’hui ? La triste réalité est que la vaste majorité des êtres humains ne voudront pas de Jésus, le Prince de la paix ; ils préféreront suivre Satan. 

Comment est-ce possible ? Ce règne de 1000 ans du Messie sur la terre prouvera une chose importante : un environnement parfait, un gouvernement juste, un temps de bénédictions universelles, même une connaissance universelle du Seigneur, tout cela ne changera pas le cœur humain.

En fait, Dieu aura testé l’homme sous tous les angles : sous l’innocence – sous la conscience – sous la loi – sous la grâce – enfin au sein d’un environnement parfait… et à chaque fois, c’est l’échec. Pourquoi ?

Parce que le cœur du problème est le problème du cœur. On parle bcp de problèmes de santé, tel que les problèmes cardio-vasculaires. Mais il y a un problème infiniment plus grave : c’est l’état de notre cœur naturel devant Dieu. D’où l’importance d’annoncer l’évangile, car seul Dieu peut changer nos cœurs. 

Tout ce que font les différents gouvernements : une meilleure intégration des uns et des autres dans la société, un accès au marché du travail, à la santé publique, aux études… tout cela nous devons l’encourager.

Mais cela n’empêchera ni les discriminations, les injustices ou encore les guerres. Ce qui doit être traité, c’est l’état de notre cœur devant Dieu. Comme l’écrit Jérémie : « Le cœur est tortueux plus que tout, et il est incurable » (Jér 17.9). Voilà le véritable problème de l’humanité… mais problème que la vaste majorité de nos contemporains ne veulent pas reconnaître. Vous et moi ne réalisons pas à quel point – par nous-mêmes – nous sommes vils (l’appel d’Esaïe, Es 6.5).

Quant au diable, qui aura conduit des millions d’êtres humains à se révolter contre Dieu, il sera jeté dans l’étang de feu, où sont la bête et le faux prophète. « Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » 

Oh, la folie de se rebeller contre Dieu ! Le diable s’est rebellé contre Dieu, il est devenu l’ennemi no. 1 de Dieu. Il aura entraîné une multitude d’êtres humains à la perdition. Il aura soumis le monde entier sous sa puissance destructrice… mais il finira son triste parcours dans l’étang de feu. Et il y sera pour l’éternité.

  1. JESUS SERA LE JUGE LORS DU JUGEMENT DERNIER

Versets 11-15 : « Je vis alors un grand trône blanc et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent loin de lui et l’on ne trouva plus de place pour eux. Je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre fut aussi ouvert : le livre de vie. Les morts furent jugés conformément à leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qu’elle contenait, la mort et le séjour des morts rendirent aussi leurs morts, et chacun fut jugé conformément à sa manière d’agir. Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. L’étang de feu, c’est la seconde mort. Tous ceux qui ne furent pas trouvés inscrits dans le livre de vie furent jetés dans l’étang de feu. »

Ce passage de la Bible nous amène à la fin de l’histoire humaine, telle que nous la connaissons, et au début de l’état éternel. Jean voit un grand trône blanc et la personne assise sur le trône.

Qui est cette personne ? Dans son évangile, l’apôtre Jean nous dit que : « le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils… Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme » (Jean 5.22, 27). 

Face à la gloire du Seigneur assis sur le grand trône blanc, la terre et le ciel s’enfuiront loin de lui. Les personnes qui se tiendront debout devant ce trône n’auront aucun endroit pour se cacher. Ce trône se situera dans l’espace. Ce sera terrifiant, car toutes ces personnes seront face à celui qu’elles auront rejeté. 

« Les morts, les grands et les petits » se retrouvent debout devant le trône.  « Les morts » sont ceux qui sont morts spirituellement, qui n’ont jamais reçu la grâce de Dieu. L’Écriture dit « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Héb 9.27). N’ayant pas reçus la grâce de Dieu, ils ne peuvent être jugés que selon leurs œuvres. 

L’Écriture dit que « des livres furent ouverts » : ces livres retracent la vie de chaque individu qui se trouvera devant ce trône. Toutes leurs actions auront été écrites dans ces livres. Les faits seront accablants, car les œuvres de chacun démontreront qu’ils méritent un châtiment éternel. Car la réalité est que personne n’est sauvé par les œuvres (Eph 2.8).  

De plus, ils ne bénéficieront d’aucun avocat, car ils auront rejeté le seul Avocat qui pouvait plaider en leur faveur, « Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2.1). Chacun devra se reconnaître pécheur. En outre, le compte-rendu de leurs œuvres déterminera le degré de leur châtiment. 

Puis un autre livre sera ouvert, « le livre de vie », lequel contient les noms de tous ceux qui ont été rachetés par le sang de l’Agneau (Ap 17.8). Mais leurs noms n’y figureront pas. Seul les perdus se retrouveront devant le jugement du grand trône blanc. 

Selon les versets 13 et 14, « la mort » et « le séjour de morts » seront « jetés dans l’étang de feu. » Désormais, il n’y aura plus ni mort ni d’endroit appelé le séjour des morts. 

« L’étang de feu, c’est la seconde mort » (vers. 14), la séparation éternelle d’avec Dieu. La Bible enseigne qu’il y a deux sortes de mort :

Il y a la mort physique : « Il est réservé aux êtres humains de mourir une seule foi… » (Héb 9.27). Et il y a la mort spirituelle : c’est la séparation d’avec Dieu (mort signifie séparation). Elle est la conséquence de l’entrée du péché dans le monde (Es 59.2 ; Rom 5.12). 

L’étang de feu sera l’endroit final et éternel de tout être humain qui aura négligé la grâce de Dieu. C’est le pire choix qu’une personne puisse faire, car il se trouvera séparé éternellement d’avec Dieu. Et ce choix est irréversible.

Qui pourra blâmer Dieu ? Personne, car il a tout fait pour nous sauver. Plutôt, chacun doit choisir aujourd’hui : que ferai-je de Jésus-Christ, qui a donné sa vie pour moi ? (Jean 3.36) 

Ce qui nous amène au dernier verset de ce chapitre :

« Tous ceux qui ne furent pas trouvés inscrits dans le livre de vie furent jetés dans l’étang de feu. » (vers. 15).

C’est probablement le verset le plus terrible de la Bible, parce qu’il n’y aura pas d’échappatoire. En enfer, il n’existera aucun espoir.

La Bible fait une distinction nette entre les croyants et les incroyants. Lorsqu’un croyant meurt aujourd’hui, son âme s’en va directement auprès du Seigneur. Mais lorsqu’un incroyant meurt, son âme va dans shéol (Luc 16), le séjour des morts. 

Et il n’y aura ni purgatoire ni réincarnation. Il n’existe pas de deuxième chance. Durant sa vie ici-bas, la personne avait des dizaines, voire des centaines d’opportunités de se tourner vers le Seigneur. Mais lorsqu’elle meurt, il est trop tard !

Devant le grand trône blanc, il y aura des personnes qui se sont rebellées ouvertement contre Dieu, qui n’ont pas voulu de lui. Mais il y aura également des personnes religieuses, des personnes qui se sont efforcées de faire le bien autour d’elles.

Mais la réalité est que personne n’est sauvé par ses œuvres. Le ciel n’est pas pour des gens « bons », mais pour des gens pardonnés. Personne n’est assez bon pour aller au ciel (Rom 3.23 : 3.10 ; Mt 7.21-23). Seul Dieu peut vous sauver (Eph 2.8-9).

Nous tous, sans exception, avons péché, et sommes ainsi privés de la présence de Dieu. Mais dans son grand amour, Dieu a envoyé son Fils pour payer pour nos fautes. La balle est maintenant dans mon camp. Que vais-je faire de Jésus, qui est mort à ma place, pour payer pour mes péchés ? Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes (Jean 14.6 ; 1 Tim 2.5).

Il est temps de conclure : 

Si tu devais mourir ce soir et que Dieu te demande : « Pourquoi devrais-je te laisser entrer dans mon paradis », que répondrais-tu ?

Il n’y a qu’une réponse valable : « Parce que, un jour, j’ai reçu Jésus-Christ dans mon cœur comme mon Sauveur et Seigneur. »

Si tu n’as pas encore fait ce choix, ce pas de foi, tu peux le faire maintenant, dans ton cœur, alors que nous chanterons un chant (Jean 1.12). Tu peux inviter Jésus dans ton cœur en priant : 

« Seigneur, je suis pécheur et j’ai besoin de toi : viens dans ma vie. Je te reçois dans mon cœur comme mon Sauveur et Seigneur. »

Chant d’invitation : « Tel que je suis » 

Temps de prières libres (dans nos cœurs ou à haute voix).

Annexe

CINQ CARACTERISTIQUES DU REGNE GLORIEUX DU MESSIE

(La liste des versets n’est pas exhaustive)

  1. Renouvellement spirituel

Le Messie règnera en personne depuis Jérusalem sur toute la terre.

Zach 8.2-3 : « Ainsi parle l’Eternel des armées : Je suis ému pour Sion d’une grande jalousie, et je suis saisi pour elle d’une grande fureur… Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Eternel des armées montagne sainte. »

Des peuples diront : « … Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. 

Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Es 2.1-4).

  1. Renouvellement social

Israël sera béni. Es 61.5-9 : « Des étrangers seront là et feront paître vos troupeaux, des fils de l’étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l’Eternel… Je traiterai avec eux une alliance éternelle, leur race sera connue parmi les nations, et leur postérité parmi les peuples ; tous ceux qui les verront reconnaîtront qu’ils sont une race bénie de l’Eternel » (voir aussi Zach 8.23).

Le Messie exercera une autorité absolue ; il gouvernera les nations avec une verge de fer. Es 11.4 : « Il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture un jugement sur les malheureux de la terre ; il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. »

  1. Renouvellement terrestre

La luminosité : la lumière du soleil et de la lune sera grandement accrue. Es 30.26 : « La lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus grande (comme la lumière de sept jours), lorsque l’Eternel bandera la blessure de son peuple, et qu’il guérira la plaie de ses coups. »

La vie végétale : la malédiction sera levée, ce qui se traduira par une grande fertilité et productivité. Am 9.13 : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin, celui qui répand la semence… »

La vie animale : la férocité fera place à la docilité. Tous les animaux seront herbivores. Es 11.6-9 : « Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille… »

La topographie : la montagne des Oliviers se fendra en deux pour former une immense vallée. Zach 14.4-5 : « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée… Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. »

Jérusalem sera élevée. Es 2.2 : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront… »

La mer morte sera assainie. Ezé 47.8-11 : « … les eaux de la mer deviendront saines…Des pêcheurs se tiendront sur ses bords ; depuis En-Guédi jusqu’à En-Eglaïm, on étendra les filets ; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux. Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnés au sel. »

  1. Renouvellement économique

Le renouvellement au niveau spirituel, social, et terrestre, apportera une prospérité et une abondance inégalées. La paix, la sécurité et la justice contribueront à la prospérité générale (plus de guerre : économie budgétaire gigantesque. Le budget mondial pour les dépenses militaires a dépassé les 2’000 milliards de dollars en 2022).

  1. Renouvellement physique

Longévité de vie. Es 65.19-22 : « Je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; on n’y entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris. Il n’y aura plus ni enfants ni vieillards qui n’accomplissent leurs jours ; car celui qui mourra à cent ans sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans sera maudit… Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres. »

Santé. Es 35.5-6 : « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie… »

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Prédicateur: Michel Bohrer

Psaume 91 : UNE SÉCURITÉ SANS FAILLE

Psaume 91 : UNE SÉCURITÉ SANS FAILLE

prédication Proverbes 91 : Michel Bohrer, 2023_08_12, église AB Vevey

titre : Psaume 91 : UNE SÉCURITÉ SANS FAILLE

Résumé : Le Psaume 91 est un témoignage magnifique à la sécurité que le Dieu Tout-Puissant offre à toute personne qui se confie en Lui.

Ce Psaume appartient à toutes les époques, car en tout temps, le fidèle est appelé à marcher par la foi, au milieu d’innombrables dangers.

Ce Psaume présente la foi à son plus haut niveau. Un médecin allemand a déclaré que ce psaume était le meilleur moyen de se préserver en temps de choléra, et qu’en vérité, il était un médicament céleste contre la peste. Celui qui vit dans l’esprit de ce psaume vivra sans crainte.

Introduction :

Le Psaume 91 est un témoignage magnifique à la sécurité que le Dieu Tout-Puissant offre à toute personne qui se confie en Lui.

Ce Psaume appartient à toutes les époques, car en tout temps, le fidèle est appelé à marcher par la foi, au milieu d’innombrables dangers.

Ce Psaume présente la foi à son plus haut niveau. Un médecin allemand a déclaré que ce psaume était le meilleur moyen de se préserver en temps de choléra, et qu’en vérité, il était un médicament céleste contre la peste. Celui qui vit dans l’esprit de ce psaume vivra sans crainte.

  1. UN CHOIX PERSONNEL (v. 1-2)

Versets 1-2 : « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! »

Les deux premiers versets indiquent le thème de ce Psaume : Celui qui fait entièrement confiance à Dieu jouit d’une pleine sécurité.

Le psalmiste utilise quatre noms de Dieu :

Elyon, « le Très-Haut » : le ciel et la terre lui appartiennent. En fait, toutes choses lui appartiennent.

Shaddai, « le Tout-Puissant » : c’est par ce nom qu’il s’est manifesté aux patriarches. Ex 6.2-3 : « Dieu s’adressa encore à Moïse et dit : Je suis l’Éternel. Je suis apparu à Abraham à Isaac et à Jacob comme le Dieu tout-puissant, mais je ne me suis pas pleinement fait connaître à eux sous mon nom, l’Éternel ». Lorsque Abraham avait 99 ans, Dieu lui dit : « Je suis le Dieu tout-puissant » (« El Shaddai » ;Gen 17.1).

Yhvh, « l’Éternel » : l’être immuable, l’éternel JE SUIS, celui qui ne change pas. Il s’est révélé à Moïse en ces termes : « Je suis celui qui suis » (Ex 3.14). Jacques parle du Père des lumières, « en qui il n’y a ni changement ni l’ombre d’une variation » (Jac 1.17). Il est aussi le Dieu de l’alliance envers ceux qu’il s’est choisi.

Elohim, « Dieu » : Les premiers mots de la Bible sont « Au commencement Dieu…» (bereshit bara elohim…,Gen 1.1). Il est le Dieu créateur.

Combien précieux sont ces différents termes, car ils nous conduisent à mieux connaître notre Dieu !

Pour qui est la promesse du verset 1 ?

Pas pour tous les croyants, mais pour celui et celle qui vit en étroite communion avec Dieu. Ce n’est pas chaque croyant qui « habite » dans le lieu très saint. Certains y accourent lorsqu’il y a danger, mais ils ne résident pas habituellement dans la présence de Dieu.

La promesse s’adresse à celui qui « habite sous l’abri du Très-Haut ». En hébreu, c’est un toshab, un habitant. Le Seigneur en parle dans Jean 15, (le cep et les sarments), « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit ». L’apôtre Paul en parle lorsqu’il dit : « Christ est ma vie » (Phil 1.21).

Toute ma vie, avec ses joies et ses peines, ses succès et ses échecs, sa confiance et ses doutes : tout est en Lui, le Seigneur.

Cette personne-là « repose à l’ombre du Tout-Puissant» : elle jouit d’une communion privilégiée, elle est en sécurité et aucun mal ne peut l’atteindre.

Parce que j’ai fait de l’Éternel « mon refuge », je peux même me réjouir au sein de la tempête, car il est « ma forteresse » (héb. metzudah).

Peut-être vous connaissez l’histoire de MASSADA, une forteresse, une montagne isolée, avec des falaises de tous côtés, dont le plateau s’élève à 700 mètres au-dessus de la Mer Morte à l’est. Après la chute de Jérusalem en l’an 70, Massada (les Zélotes) a tenu pendant 2 ans contre les armées romaines. Quelle forteresse ! Mais ce n’est rien comparé à la Massada, la forteresse qu’est notre Dieu !

Si Dieu est votre Massada, personne ne peut rien contre vous. L’Éternel est ma forteresse, « mon Dieu en qui je me confie». 

Dans la vie, nous avons besoin d’un refuge… et Dieu est le meilleur refuge. Dieu n’a jamais voulu que l’homme affronte les dures épreuves de la vie par lui-même. Face à la maladie, la mort, l’homme ne peut pas grand-chose. Laissons Dieu être notre forteresse ! Peut-être vous traversez une dure épreuve : Laissez Dieu être votre forteresse !

  1. UN RESULTAT GARANTI (v. 3-13)
  2. Tout d’abord, il est Celui qui délivre les siens (v. 3)

« Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice ».

Nous vivons dans une société remplie de méchanceté, sous l’emprise du père des mensonges. Le diable fera tout pour nous piéger… mais nous avons un grand Dieu qui peut nous délivrer « du piège de l’oiseleur. »

L’oiseleur fera tout pour prendre au piège les oiseaux. Et si l’oiseau n’y prend garde, il est pris dans le filet. Souvent, nous sommes stupides et faibles comme ces oiseaux, que le diable veut prendre dans son piège. Comme ces oiseaux, il nous arrive d’être inconscients des véritables dangers qui nous guettent. Mais, dans sa providence, le Seigneur nous garde : il nous protège de tant de dangers, autant physiques, moraux, que spirituels.

La peste faisait des ravages à Londres. Un noble, du nom de Lord Craven, avait fait préparer son carrosse pour s’installer à la campagne, à l’abri de la peste. Il était prêt à partir, lorsqu’il a entendu son serviteur noir dire à un autre serviteur :

« Il me semble, du fait que mon maître quitte la ville, que son Dieu habite à la campagne, et pas en ville ».

Ces mots ont touché le cœur du maître. Il a pensé : « Mon Dieu vit partout, et il peut me protéger aussi bien en ville qu’à la campagne ». Et il a décidé de rester. C’est ainsi qu’il a pu aider beaucoup de ses voisins, et lui-même n’a jamais attrapé l’infection.

  • De plus, il est celui qui nous couvre de ses ailes (v. 4-9)

« Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse » (vers. 4).

La foi garde nos cœurs dans la paix en nous libérant de la peur, laquelle, en temps d’épidémie, tue plus que la maladie elle-même.

« Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage». Quelle image de l’amour et de la tendresse de Dieu envers les siens. Quel repos, quelle sécurité sous ses ailes !

Un jour, en Angola, près d’une station missionnaire, un feu de forêt avait tout réduit en cendres sur son passage. Après que le feu se soit éteint, un missionnaire est allé voir ce qui restait. Il a aperçu un nid au bord du chemin. Sur le nid, il y avait une poule, entièrement consumée. Avec son pied, il a bougé le nid avec la poule dessus, et à son grand étonnement, il a vu des poussins qui sortaient du nid. La poule avait protégé des flammes ses poussins en les couvrant de ses ailes.

C’est ce que le Seigneur fait pour nous. Il nous couvre de ses ailes, et l’ennemi ne peut rien contre nous. « Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse » : Sa fidélité, ou « sa vérité » (héb. « emet », trad. litt.) offre au croyant une double protection. Revêtu de la vérité, nous sommes prêts pour le combat spirituel, et nous serons en sécurité, quelle que soit l’intensité du combat.

Versets 5-8 : « Tu ne redouteras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole durant le jour, ni la peste qui rôde dans les ténèbres, ni le fléau qui frappe en plein midi. Si 1000 tombent à côté de toi et 10’000 à ta droite, tu ne seras pas atteint. Ouvre seulement les yeux, et tu verras la punition des méchants. »

« Les terreurs de la nuit» : Connaissez-vous cette peur, qui vous paralyse, qui vous garde éveillé la nuit ? Combien de souffrances dues à la peur ! Quelle bénédiction d’être libéré de la peur !

N’oubliez pas : la peur tue plus qu’une épidémie. Le Seigneur ne nous dit pas : « Tu ne seras pas attaqué », mais « tu ne craindras pas» les divers dangers, qu’ils soient potentiels ou imaginaires.

Comment vaincre la peur ? La peur, c’est la foi à l’envers. Alors que la foi opère dans le positif (elle nous libère), la peur opère dans le négatif (elle nous bloque).

Par la foi nous pourrons dire « Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de rien. Que peut me faire un homme ? » (Héb 13.6 ; citation du Ps 118.6).

Pierre Bigler est un cher ami, qui est maintenant auprès du Seigneur. Il a été premier inspecteur fiscal au canton de Vaud durant 29 ans ; il a travaillé aux côtés de René Pache à l’Institut biblique d’Emmaüs. Il a écrit ces mots, en relation avec les paroles du Seigneur, « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… » (Mat 6.25-27) :

« Dans la semaine, il y a deux jours dont je n’ai pas besoin de me soucier, deux jours libres de tout souci, libre de la peur et de l’appréhension.

HIER : oui, hier avec ses douleurs et ses maux, ses fautes et ses manquements… L’autre jour, dont je n’ai pas non plus à me préoccuper, c’est DEMAIN : oui, demain avec ses adversités possibles, ses fardeaux, ses périls… ses grandes promesses et ses pauvres réalisations, ses faillites et ses erreurs. Demain, comme hier, est au-delà de mon contrôle.

Il ne me reste ainsi qu’un seul jour dont il faut que je m’occupe dans la semaine, et ce jour porte le nom d’AUJOURD’HUI…

Hier et demain sont deux jours qui appartiennent au Seigneur. Laissons-les entre ses mains. Ce qui importe, c’est de penser, d’agir et de marcher, un jour à la fois… et de laisser à Dieu le soin de hier et de demain».

Au verset 9, le psalmiste reprend le thème du début du Psaume : « Oui, tu es mon refuge, Éternel !Tu fais du Très-Haut ta retraite ».

Dieu a un plan pour chacun de nous. Plutôt que de regarder aux circonstances, ou à nous-mêmes, portons nos regards sur le Seigneur. Et allons de l’avant par la foi, car Dieu a promis de nous garder. Vous savez, ce que nous accomplissons dans la vie sera toujours selon la mesure de notre foi. 

Charles Spurgeon, le célèbre prédicateur à Londres du XIXe siècle, raconte comment, en l’an 1854, l’endroit, où il était pasteur, a été touché par le choléra asiatique. Beaucoup parmi les fidèles ont été frappés par la maladie. Pratiquement chaque jour, il était appelé auprès des malades, ainsi qu’au cimetière. Il lui semblait, que son fardeau était plus lourd qu’il ne pouvait supporter, et il était prêt à succomber.

Alors qu’il revenait d’un ensevelissement, il a vu une note à la fenêtre d’un cordonnier. Le texte disait : « Parce que toi tu as mis l’Éternel, mon refuge, le Très-Haut, pour ta demeure, aucun mal ne t’arrivera, et aucune plaie n’approchera de ta tente » (Ps. 91.9-10, vers. Darby).

L’effet de ces mots sur son cœur a été immédiat. La foi s’est approprié ce passage. Spurgeon s’est senti en toute sécurité, rafraîchi, revêtu d’immortalité. Et il a poursuivi son ministère de visites auprès des mourants, dans un esprit calme et paisible.

Telle devrait être notre attitude face au Covid ou tout autre danger. Prenons les précautions usuelles, mais restons dans la paix.

Est-ce que cela signifie qu’aucune maladie ou épidémie ne peut atteindre le fidèle ? Non.

N’oublions pas, lorsque nous interprétons de tels Psaumes, que ceux-ci font partie du livre des cantiques hébraïques. Ils ne sont pas des chants du N.T., composés pour ceux qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ depuis la croix. Ce sont des chants hébraïques, qui appartiennent en priorité au peuple d’Israël.

Les promesses faites à Israël étaient, en priorité, des bénédictions matérielles (fertilité, abondance, sécurité dans le pays ; cf. Deutéronome 28). L’Église, elle, bénéficie avant tout de promesses spirituelles (cf. Éph 1.3).

Pensez à Corrie Ten Boom. Durant la seconde guerre mondiale, elle a, avec sa sœur et son père, caché des Juifs persécutés dans sa maison. Nous pourrions penser, que Dieu allait protéger celle qui était en bénédiction à la postérité d’Abraham. Et bien non ! Une nuit, elle a été arrêtée et emmenée à Ravensbrück. Elle a subi beaucoup d’atrocités. Sa sœur, également arrêtée, en est morte.

Dieu n’a pas promis aux siens une immunité contre la persécution. Mais il a promis d’être avec nous, quelle que soit l’épreuve : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mat 28.20).

Le Seigneur ne nous a pas promis de nous garder de la terreur ; mais il a promis de nous garder au sein de la terreur.

  1. Mais ce n’est pas tout : il donne ordre à ses anges de nous garder (v. 10-13)

Versets 10-13 : « Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur la vipère, tu piétineras le lionceau et le dragon ».

Le diable a cité les paroles des versets 11 et 12, alors que Jésus a été tenté dans le désert. Mais, selon son habitude, il a tordu le sens de ces paroles, comme il le fait pour toutes les Écritures. Ce qu’il voulait, c’était de tenter le Sauveur et le détourner du chemin de l’obéissance à Dieu.

Le diable connait la Bible, et il l’utilise pour nous égarer, si nous ne sommes pas ancrés dans les saintes Écritures. Et si nous ne sommes pas prêts à une obéissance inconditionnelle envers Dieu, l’ennemi citera tel ou tel verset de la Bible, dans le but de relativiser les exigences divines, et pour nous conduire à des compromis, lesquels rendront notre témoignage inefficace. C’est ainsi qu’il a agi envers Ève.

« Aucun mal ne t’arrivera » : le mal n’atteindra pas celui qui a fait du Très-Haut sa demeure. Ce terme (héb. ra’) est souvent utilisé en opposition au terme bon (héb. tov). Dans Genèse chapitre 2, il est parlé de « l’arbre de la connaissance du bien (héb. tov) et du mal » (héb. ra’). » Le prophète Michée a déclaré : « Vous haïssez le bien et vous aimez le mal » (Michée 3.2).

En fait, même les pires calamités que Dieu permet dans la vie d’un croyant ne peuvent que raccourcir son pèlerinage ici-bas et le conduire auprès de son Seigneur. Ainsi, dans un sens strict, aucun mal ne peut atteindre le croyant, car Dieu fait concourir toutes choses pour son bien. Le croyant qui a compris cela est heureux et il est dans la paix.

« La règle est que tant que nous nous tenons sous la dépendance immédiate de Dieu, aucun mal réel ne peut nous frapper, aucun mal que Dieu ne fasse entrer dans son plan d’amour envers ses enfants… Tant que Dieu a une œuvre à nous confier ici-bas, nous sommes immortels » (Bible annotée).

« Car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies… » :

Le chrétien a des gardes du corps : les anges sont, selon Héb 1.14, « des esprits au service de Dieu, envoyés pour apporter de l’aide à ceux qui vont hériter du salut ».

Les anges sont nos « compagnons de service » (Apoc 22.9). Ils veillent sur nous : Ils nous gardent de chutes et de blessures. Lorsque nous sommes enclins à sortir du droit chemin, ils se placent en travers du chemin pour nous en empêcher.

Peut-être qu’au ciel nous découvrirons, combien nous devons à ces ministres puissants, lesquels nous accompagnent sur le chemin qui mène à la gloire.

I.  Un choix personnel (celui qui a choisi d’habiter sous l’abri du Très-Haut).

II. Un résultat garanti (le Seigneur nous délivre – il nous couvre de ses ailes – ses anges nous gardent).

3 UNE PROMESSE INCONDITIONNELLE (v. 14-16)

Versets 14-16 : « Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je l’honorerai. Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut. »

Ces trois derniers versets forment la conclusion du Psaume. Le Seigneur parle à celles et ceux qui ont fait de Lui leur retraite. Ecoutez ce qu’il leur promet : non seulement une promesse, mais une triple promesse :

  1. Un amour réciproque

« Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai… » (v. 14).

Pourquoi Dieu nous délivre-t-il ? Parce que nous sommes parfaits ? Non, mais parce que, malgré nos nombreuses imperfections, nous sommes attachés à Dieu (verbe héb. « hashaq) ».

Combien le Seigneur doit se réjouir de pouvoir dire : « il est attaché à moi. »

Voilà la marque distinctive de celles et ceux que Dieu garde de tout mal.

  • Une présence efficace

« Il fera appel à moi et je lui répondrai… » (v. 15).

Dieu nous demande de faire appel à Lui, et il se plait à répondre à nos cris. Sa réponse ne signifie pas qu’il va d’office écarter de notre chemin les difficultés ou les épreuves : celles-ci font partie de notre formation. Ce qu’il nous promet, c’est d’être avec nous. Ecoutez ce qu’il promet :

« Je serai avec lui dans la détresse… ». Quand un enfant est bien malade, sa mère veille sans cesse sur lui. Le Seigneur déclare : « Je veillerai sur lui personnellement ».

Il ajoute : « je le délivrerai et je l’honorerai». Dieu est avec nous dans la détresse, pour nous en faire sortir agrandis. C’est ainsi que Dieu a agi envers Joseph, envers Daniel, et bien sûr envers son propre Fils Jésus.

« C’est aussi pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père »(Phil 2.9-11).

  • Une vie comblée

« Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut » (v. 16).

Qu’il meure jeune ou âgé, il est pleinement satisfait de la vie, et content de la quitter pour rejoindre son Seigneur.

Pratiquement, vivre une vie longue, c’est avant tout être satisfait de la vie. Celle-ci ne se mesure pas simplement en termes d’années. La question est plutôt celle-ci : Qu’avons-nous fait des années que le Seigneur nous a données ?

Faisons nôtre la prière que Moïse a adressée à Dieu : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que notre cœur parvienne à la sagesse ! » (Ps 90.12).

Conclusion :

À qui ces promesses sont-elles adressées ?

Quelqu’un a dit : « Le fait de proclamer haut et fort de tels privilèges, sans spécifier, à qui ils appartiennent, équivaut à mettre une lettre à la poste sans indiquer le nom du destinataire » (Hannah More).

Ces promesses s’adressent à celui qui « habite » sous l’abri du Très-Haut ; cela signifie qu’il vit en étroite communion avec le Seigneur, qu’il lui est « attaché ».

Rappelez-vous la parabole du cep et des sarments : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit » (Jean 15.5).

Que signifie habiter auprès du Seigneur ?

Venir dans la maison de Dieu le dimanche matin, c’est bien… mais cela ne signifie pas que j’habite auprès de Lui. Avoir chaque matin un temps de culte personnel – dans sa Parole et dans la prière – est très important. Mais cela ne signifie toujours pas que j’habite auprès du Seigneur.

Habiter auprès du Seigneur signifie que dans tout ce que je fais, il est à mes côtés.

Lorsque le soir, fatigué de la journée, je regarde une émission à la T.V., le Seigneur peut s’asseoir à mes côtés et regarder l’émission avec moi (mon épouse et moi avons opté pour des émissions de qualité en streaming – en relation avec la foi et pour la famille – en allemand : bibeltv.de ; « Yesflix » ; ou en anglais : « Pure Flix »).

Dans tout ce que je fais, les endroits où je vais, les personnes que je rencontre, dans mes paroles et mes actes, il est présent, à mes côtés.

Cela réduira drastiquement mes choix, mais, ce que je désire par-dessus-tout, c’est qu’il soit « en tout le premier » (Col 1.18).

Voilà ce que signifie habiter sous l’abri du Très-Haut.

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Prédicateur: Michel Bohrer

Apocalypse #30 chapitre 19 : LE MARIAGE DE L’AGNEAU ET LE RETOUR DU MESSIE EN JUGEMENT

Apocalypse #30 chapitre 19 : LE MARIAGE DE L’AGNEAU ET LE RETOUR DU MESSIE EN JUGEMENT

prédication Apocalypse 19 : Michel Bohrer, 2023_02_03, église AB Vevey

titre : Apocalypse #30 chapitre 19 : LE MARIAGE DE L’AGNEAU ET LE RETOUR DU MESSIE EN JUGEMENT

Résumé : Le chapitre 19 marque un tournant marquant dans le déroulement des événements chronologiques de l’Apocalypse. Ceux-ci nous concernent directement.

La destruction de Babylone (chapitres 17 et 18) marque la fin de la grande Tribulation. À partir du chapitre 19, les cris de désolation font place à la louange. Alors que les événements précédents se situaient sur la terre, la scène se passe maintenant au ciel. La seconde venue du Messie est sur le point de se produire.  Pour les rachetés et les anges, ce temps est un temps de joie et de victoire.

Le chapitre 19 marque un tournant marquant dans le déroulement des événements chronologiques de l’Apocalypse. Ceux-ci nous concernent directement.

La destruction de Babylone (chapitres 17 et 18) marque la fin de la grande Tribulation. À partir du chapitre 19, les cris de désolation font place à la louange. Alors que les événements précédents se situaient sur la terre, la scène se passe maintenant au ciel. La seconde venue du Messie est sur le point de se produire. 

Pour les rachetés et les anges, ce temps est un temps de joie et de victoire.

  1. UN « ALLELUIA CHORUS » DANS LE CIEL (versets 1-6)

Verset 1 : « Après cela, j’entendis dans le ciel comme la voix forte d’une foule immense qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu ».

« Après cela » (grec meta tauta), indique que ce chapitre 19 suit chronologiquement les événements du chapitre 18.

L’apôtre Jean entend « une foule immense ». Quel est le premier mot qu’ils prononcent ? « Alléluia ! » : ce terme hébreu est composé de deux mots, « Hallel », qui signifie « louange », et « jah », un nom employé pour Dieu, donc, loué soit le Seigneur. Ce terme n’est utilisé que quatre fois dans le N.T., et tous se trouvent dans ce chapitre 19. Nous avons vraiment ici un « Alléluia Chorus » !

Quelle est cette foule immense ? En tout cas, les martyrs de la grande Tribulation (7.9). Ils louent notre Dieu, à qui appartiennent « le salut, la gloire et la puissance ».

Nous ne voyons pas encore ces trois attributs divins comme nous les verrons un jour ; car « c’est en espérance que nous avons été sauvés » (Rom 8.24).

Versets 2-3 : « Oui, ses jugements sont vrais et justes, car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son immoralité et il a vengé ses serviteurs en lui redemandant leur sang, qu’elle avait versé. Ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Et la fumée de cette ville s’élève aux siècles des siècles ».

Cette foule immense loue Dieu, parce que « ses jugements sont vrais et justes » ; oui, « il a jugé la grande prostituée » (cf. 17.1,4), l’église apostate (un amalgame de fausses religions), qui était sur la terre durant la Tribulation. Oui, Dieu a jugé et détruit la grande prostituée, car par sa main de nombreux témoins de Jésus ont subi le martyr (17.6).

Quant à sa punition, elle est éternelle, comme le texte biblique le souligne : « Sa fumée monte aux siècles des siècles. »

Versets 4-5 : « Les vingt-quatre anciens et les quatre êtres vivants se prosternèrent alors et adorèrent le Dieu qui est assis sur le trône en disant : Amen ! Alléluia ! Une voix sortit du trône et dit : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! »

Un second groupe, composé de 24 anciens (représentant l’Église) et des 4 êtres vivants (cf. 4.6-8, référence à des anges) célèbrent à leur tour « le Dieu qui est assis sur le trône ». Une autre voix, probablement celle d’un ange, exhorte tous ceux qui le servent, à louer « notre Dieu ».

Un quatrième Alléluia s’apprête à retentir dans le ciel, annonciateur d’un grand événement…

  1. L’ANNONCE DU FESTIN DES NOCES DE L’AGNEAU (versets 6-10)

Versets 6-8 : « Et j’entendis comme la voix d’une foule immense. Elle ressemblait au bruit de grosses eaux, au grondement de forts coups de tonnerre, et elle disait : Alléluia ! Car le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, a établi son règne. Réjouissons-nous, soyons dans la joie et rendons-lui gloire, car voici venu le moment des noces de l’Agneau, et son épouse s’est préparée. Il lui a été donné de s’habiller d’un fin lin, éclatant, pur. En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »

Un quatrième et dernier « Alléluia » résonne dans le ciel, « car le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, a établi son règne. » 

Oui, notre Seigneur est prêt à revenir sur la terre pour en assumer la direction, en sa qualité de « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (19.16 ; 1 Tim 6.15).

Que de sujets de joie dans ce passage ! Non seulement le Seigneur est sur le point d’établir son règne, mais un grand événement est annoncé : les noces de l’Agneau. 

Qui ne se réjouit pas d’être invité à un mariage et au repas de fête qui suit ? C’est un temps de joie et de grandes réjouissances, non seulement pour les mariés et leurs familles, mais aussi pour tous les invités ! Et, chose extraordinaire, celles et ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ne seront pas les invités, mais ils seront l’épouse de l’Agneau, pour laquelle il a donné sa vie. 

La relation du mariage, institué par Dieu, est si belle, que le Seigneur l’utilise pour décrire sa relation avec les siens. 

Rappelons-nous que c’est Dieu qui a institué l’alliance du mariage, l’union d’un homme et d’une femme, pour la vie. 

Ainsi, dans l’A.T. (Osée), Israël est décrite comme l’épouse infidèle de l’Éternel. Mais suite à sa repentance, ce peuple sera restauré à l’Éternel (Osée 14.4). Et dans le N.T., le mariage décrit la relation future du Messie et de son Église. Actuellement, les croyants sont « fiancés » à Christ (2 Cor 11.2).

Remarquez que l’épouse sera habillée « d’un fin lin, éclatant, pur » lequel représentent « les œuvres justes des saints. » Le croyant a été justifié par la foi. Mais comme le souligne Ephésiens 2.10, il est appelé à pratiquer « des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance ».

Dans l’Épître aux Romains, l’apôtre Paul nous exhorte par ces mots : « … vous savez en quel temps nous vivons… La nuit est bien avancée, le jour approche. Débarrassons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière » (Rom 13.11-12). Tel est notre appel : Vivons chaque jour plus près du Seigneur, dans son intimité ! Préparons-nous maintenant, pour le grand jour, où nous rencontrerons notre Seigneur !

Versets 9-10 : « L’ange me dit alors : Écris : Heureux ceux qui sont invités au festin des noces de l’Agneau ! Puis il ajouta : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. Je tombai à ses pieds pour l’adorer, mais il me dit : Garde-toi bien de le faire ! Je suis ton compagnon de service et celui de tes frères et sœurs qui gardent le témoignage de Jésus. Adore Dieu, car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie ».

Avez-vous remarqué ? Une bénédiction particulière est invoquée sur « ceux qui sont invités au festin des noces de l’Agneau. » Qui sont les invités ? L’Église du Seigneur est-elle invitée ? Non, car elle est l’épouse du Seigneur. L’Église est une entité qui a commencé le jour de la Pentecôte, laquelle sera complétée lors son enlèvement. Ainsi, par exemple, Jean-Baptiste n’en fait pas partie ; mais il est, comme il le dit lui-même dans Jean au chapitre 3, un « ami du marié » (Jean 3.29).

Personnellement, je pense que tous les rachetés de tous les temps seront présents pour le festin des noces de l’Agneau : les saints de l’ancienne alliance, et les saints morts martyrs durant la Tribulation. Mais ils seront les « invités », et non pas l’épouse du Seigneur.

Remarquez que personne ne s’invite lui-même à ce festin des noces. Seules y entrent les personnes qui ont été invitées. La réalité est que Jésus appelle chacune et chacun à l’accueillir dans son cœur. Dans la parabole du festin des noces, Jésus a déclaré : « …beaucoup sont invités, mais peu sont choisis » (Mat 22.14). Les personnes invitées déclinent toutes l’invitation. Les excuses sont diverses, mais la réalité est qu’elles ne veulent pas aller au festin préparé pour elles (Luc 14.17-20). Comme l’a dit Jésus dans Jean 5 : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » (Jean 5.40).

Combien seront un jour « dans les ténèbres du dehors », en proie à « des pleurs et des grincements de dents » (Mat 22.13), parce qu’ils auront négligé un si grand salut ! Aujourd’hui encore, le Seigneur invite chacun à recevoir son pardon et sa grâce. Continuons à intercéder, et soyons ses témoins !

L’ange certifie les paroles qu’il a dites par les mots : « Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. » L’apôtre Jean est tellement saisi par tout ce qu’il vient d’entendre qu’il tombe aux pieds de l’ange pour l’adorer. Mais l’ange le retient et lui explique qu’il est une créature, un « compagnon de service » de ceux qui doivent hériter du salut. Seul Dieu doit être adoré.

Et l’ange termine par ces paroles : « Adore Dieu, car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » Cette déclaration extraordinaire souligne le fait, comme l’écrit William MacDonald, que « le véritable but de la prophétie est de rendre témoignage à la personne et à l’œuvre de Jésus » (« Le commentaire biblique du disciple », N.T.).

  1. LE RETOUR DU MESSIE COMME ROI DES ROIS ET SEIGNEUR DES SEIGNEURS (versets 11-16) 

Nous arrivons ici au sujet même du livre de l’Apocalypse, qui signifie « révélation de Jésus-Christ ». Sa première venue présente Jésus comme celui qui est rejeté, qui connait l’humiliation, la souffrance et la mort. Mais lors de sa seconde venue, il revient triomphant, glorieux et souverain. En fait, sa seconde venue marque le point culminant de toute l’histoire.

Versets 11-13 : « Ensuite, je vis le ciel ouvert, et voici qu’un cheval blanc apparut. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu et il y avait de nombreuses couronnes sur sa tête. Il portait un nom écrit, que personne d’autre que lui ne connait. Il était habillé d’un vêtement trempé de sang. Son nom est la Parole de Dieu ».

Souvenez-vous, lors de son martyr, Étienne a déclaré à ses persécuteurs : « Je vois le ciel ouvert et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Act 7.56 ; cf. Marc 14.62). Aujourd’hui, le ciel n’est pas ouvert : personne ne peut voir ce qui est dans le ciel. Ces réalités sont cachées à l’homme. Mais le jour viendra, où le ciel sera ouvert, et le Fils de Dieu descendra sur la terre.

D’autres passages de l’Écriture parlent de sa seconde venue, tels que Zacharie 14 (v.3-4) et Matthieu 24 (v.27-31). Dans ce dernier passage, le Seigneur compare sa seconde venue à l’éclair qui illumine le ciel tout entier (Mat 24.27).

Au verset 11, le Seigneur est appelé « Fidèle et Véritable ». Alors qu’il s’apprête à juger et à combattre le mal, il agit dans une fidélité et une vérité absolues. Tel est le caractère admirable de notre Sauveur : « il juge et combat avec justice. »

« Ses yeux étaient comme une flamme de feu » : Les yeux sont un miroir, ils expriment les sentiments de la personne – joie, tristesse, peur… Ses yeux, comme une flamme de feu, expriment la sainteté absolue du Seigneur. Il vient pour juger la terre. Et ses yeux voient tout, son jugement est donc juste et véritable. 

« Il y avait de nombreuses couronnes sur sa tête » : on parle souvent de têtes couronnées. Mais le Seigneur porte de nombreuses couronnes, car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois : il sera le seul à gouverner la terre.  

« Il portait un nom écrit… » nous rappelle Phil 2.9-10.

« Il était habillé d’un vêtement trempé de sang » : ceci n’est pas un rappel de son sang versé à la croix. Le contexte est bien différent : Il revient sur la terre pour prendre vengeance sur tous ceux qui s’opposent à lui. Ce sang indique le jugement divin sur une humanité qui l’a rejeté. Il écrasera les impies comme on écrase le raisin dans le pressoir. 

Ésaïe 63 nous dit : « Pourquoi tes habits sont-ils rouges, tes vêtements pareils à ceux de l’homme qui écrase le raisin dans une cuve ? J’ai été seul à travailler au pressoir, sans personne d’aucun peuple avec moi. Je les ai piétinés dans ma colère, je les ai écrasés dans ma fureur. Leur sang a jailli sur mes vêtements et j’ai sali tous mes habits » (vers. 2-3). Comme le dit l’Écriture, « c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Héb 10.31).

« Son nom est la Parole de Dieu » : le verdict de la Parole de Dieu est final, qu’elle soit reçue ou rejetée.

En tant que « Parole de Dieu », Jésus a créé l’univers. Lorsque la Parole a été rejetée, le péché est entré dans le monde. Par cette même Parole, le salut est offert à tous les hommes. Et s’il y a tant d’impiété et de rébellion dans le monde, c’est parce que cette Parole a été méprisée.

Dans l’Apocalypse, au chapitre 19, la Parole descend du ciel, pour mettre en lumière la folie de résister à Jésus-Christ, la Parole de Dieu, et pour établir une fois pour toutes la prééminence de Jésus-Christ, « le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs » (vers. 16).

Versets 14-16 : « Les armées célestes le suivaient, montées sur des chevaux blancs et habillées d’un fin lin, blanc et pur. De sa bouche sortait une épée aiguë pour frapper les nations. Il les dirigera avec un sceptre de fer et il écrasera lui-même le raisin dans la cuve à vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. Il portait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »

Qui sont ces armées célestes sur des chevaux blancs ? Le texte nous le dit : selon le verset 8, il s’agit de l’Église du Seigneur qui revient avec le Seigneur sur la terre. Ils sont revêtus « d’un fin lin, blanc et pur. » Probablement, même si le texte ne le stipule pas, les saints anges seront aussi présents.

Jean ajoute que « de sa bouche sortait une épée aiguë pour frapper les nations ». Jésus est venu une première fois, tel un Agneau, pour donner sa vie « en rançon pour tous » (1 Tim 2.6). Mais il reviendra une seconde fois comme un Lion, pour juger et régner en justice. Enfin, le jugement divin éliminera de la terre tout ce qui offense le Tout-Puissant.

Vous réjouissez-vous qu’enfin, la terre sera purifiée de toute souillure ? (cf. Psaume 72).

« Il les dirigera avec un sceptre de fer » : vous retrouvez ces mêmes paroles dans le psaume 2, lequel présente l’intronisation et le règne du Messie sur la terre. Le Père dit au Fils : « Demande-le-moi, et je te donnerai les nations en héritage, les extrémités de la terre en possession. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier » (Ps 2.8-9). Les nations devront se soumettre au règne juste du Messie sur la terre. Et le Seigneur les dirigera avec autorité.

Le jugement divin sur un monde qui l’a rejeté est encore amplifié par ces mots : « Et il écrasera lui-même le raisin dans la cuve à vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant » (cf. Es 63.1-6). 

Tout cela montre, qu’à l’heure du jugement, il sera trop tard pour les hommes impies de s’attendre à la grâce divine. L’heure sera au jugement. Là où la grâce a été méprisée, le jugement divin est sans appel.

Nous avons peut-être de la peine à considérer que Jésus, qui s’est donné pour nous, l’Agneau de Dieu, reviendra sur la terre en qualité de Juge souverain. D’où l’appel divin, dans le même Psaume 2, pendant qu’il est encore temps : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite et que vous n’alliez à votre perte, car sa colère s’enflamme rapidement » (Ps 2.12).

Quel appel pressant à toute personne qui entend ces paroles et qui n’a pas reçu le Sauveur dans son cœur, de se mettre en ordre avec Dieu sans attendre ! Car ce jour arrive à grands pas ; il sera alors trop tard.

Le texte biblique conclut la description du Messie par ces mots inscrits sur son vêtement et sur sa cuisse : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (vers. 16). Enfin viendra Celui qui a le droit de régner sur toute la terre, comme le souligne le Psaume 2.

  1. L’ANNONCE DU GRAND FESTIN DE DIEU (versets 17-19)

Versets 17-18 : « Je vis un ange debout dans le soleil. Il cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient haut dans le ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des guerriers, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous les hommes, libres et esclaves, petits et grands. »

Le verset 17 nous parle du « grand festin de Dieu. » Quel est ce grand festin ? Celui pour tous les oiseaux de manger la chair de tous ceux qui vont être tués dans cette gigantesque bataille, autant les rois, les chefs militaires, tous les hommes – petits et grands – ainsi que la chair des chevaux. 

Des millions d’hommes seront ainsi tués instantanément par l’épée, qui sort de la bouche du Messie (v. 15), c’est-à-dire par sa Parole. Il suffit au Seigneur de dire une chose et celle-ci s’accomplit. Quelle fin ignoble pour ces rois et ces chefs militaires, pour les grands de ce monde !

Cela nous rappelle cette parole de Galates 6.7 : « On ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. »

La rébellion de l’homme contre Dieu n’a pas de limite. Nous lisons au verset 19 : « Alors je vis la bête, les rois de la terre et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui montait le cheval et à son armée. »

Chose impensable, la bête (l’antichrist, Apoc 13.1-10), ainsi que les rois de la terre et leurs armées, s’unissent pour « faire la guerre » au Fils de Dieu. 

Que nous dit le Psaume 2 ? « Celui qui siège dans le ciel rit, le Seigneur se moque d’eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur » (Ps 2.4-5). Jusqu’à la fin, l’homme résiste à Dieu.

  1. LE DESTIN DE LA BÊTE ET DU FAUX PROPHETE (versets 20-21)

Versets 20-21 : « La bête fut capturée, ainsi que le prétendu prophète qui avait accompli devant elle des signes miraculeux pour égarer ceux qui avaient reçu la marque de la bête et adoré son image. Tous les deux furent jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. Les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui montait le cheval, et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. »

Quelle triste fin de parcours ! Ils auront été sur le devant de la scène mondiale pendant sept ans, dont 42 mois réellement, pour terminer leur parcours dans l’étang de feu. Ils sont capturés et jetés vivants dans l’étang de feu. Mille ans plus tard, lorsque le diable y sera jeté, la bête et le faux prophète y sont encore (20.10) et ils y seront pour toujours. Cela démontre, qu’il n’y a ni purgatoire, ni annihilation des impies.

« La terre entière » (Apoc 13.3) avait suivi « la bête », en disant : « Qui est semblable à la bête et qui peut combattre contre elle ? » (vers. 4). 

Qui suivons-nous ? Une religion, une philosophie, les puissants de ce monde ? Tous ces chemins conduisent à la ruine. Un seul chemin mène à la vie, c’est celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6).

Le dernier verset décrit un carnage effroyable, lequel dépasse notre entendement. Pensez aux milliers – voire millions – de personnes qui seront tuées en un instant sur la terre d’Israël. Tel sera « le grand festin de Dieu » (vers. 17). 

Ceci nous amène à la fin de la grande tribulation, et de l’immense conflit d’Armageddon. Le dictionnaire anglais d’Oxford définit cet endroit comme : « l’endroit de la dernière bataille décisive. »

CONCLUSION

La Parole de Dieu proclame sans équivoque l’amour de Dieu pour tous les hommes, et qu’il a envoyé son Fils pour porter nos fautes. Et tous ceux qui le reçoivent sont pardonnés et bénis pour le temps et l’éternité.

Mais la même Parole déclare, que ceux qui méprisent la miséricorde divine, expérimenteront son jugement sans miséricorde. Celui qui rejette la grâce doit s’attendre à sa colère.

Ce que déclare l’apôtre Jean (Jean 3.36) : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu reste au contraire sur lui. »

Redoublons dans l’intercession pour les personnes qui nous entourent et partageons la Bonne Nouvelle que Jésus a payé pour toutes nos fautes ! (cf. 2 Cor 5.14-21).

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