Apocalypse #16: Apocalypse chapitre 9:12-21 La sixième trompette de l’apocalypse, « Le 2ème malheur »

Apocalypse #16: Apocalypse chapitre 9:12-21 La sixième trompette de l’apocalypse, « Le 2ème malheur »

prédication Apocalypse 9 : Michel Bohrer, 2018_04_08, église AB Vevey

titre : Apocalypse #16: Apocalypse chapitre 9:12-21 La sixième trompette de l’apocalypse, « Le 2ème malheur »

Résumé : Le premier malheur est passé, mais ce n’est pas terminé. Deux autres malheurs, plus terribles que le premier, doivent encore arriver. Le passage que nous allons considérer ce matin fait partie de la grande tribulation. Il souligne la dépravation totale de l’homme et le caractère abominable de Satan. Aujourd’hui, alors que Dieu met des limites aux activités de Satan, il est aisé de ne pas prendre en compte le grand conflit qui a lieu entre les forces de Dieu et les forces de Satan. Ephésiens 6 nous le rappelle (Éph 6.12). Mais durant la grande tribulation, Satan aura libre cours et il tourmentera ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ.

Introduction

Nous poursuivons notre série de prédications du dernier livre de la Bible, l’Apocalypse. Nous considérerons ce matin la deuxième partie du chapitre 9, les versets 12 à 21.

Pour rappel, les jugements des quatre premières trompettes, au chapitre 8, concernent la végétation, les océans, les cours d’eau, ainsi que les astres. La vie au quotidien devient de plus en plus difficile pour les habitants de la terre.

Les trois dernières trompettes sont distinctes des quatre premières : elles sont appelées « malheur ». Désormais, les jugements divins touchent les êtres humains.

Lors du jugement de la cinquième trompette (début du chapitre 9), nous avons vu qu’une étoile « était tombée du ciel sur la terre ». Cette étoile est probablement le diable qui sera jeté sur la terre au début de la grande tribulation. Il ouvrira le puits de l’abîme, l’endroit où sont confinés les démons qui ont été emprisonnés. Une fumée terrible montera du puits et des sauterelles sortiront de la fumée et couvriront la terre.

Ces sauterelles sortent de l’abîme, elles ont à leur tête « l’ange de l’abîme » : elles sont de nature démoniaques. Ces sauterelles ont l’ordre de ne pas s’attaquer à la végétation « mais seulement aux hommes qui n’avaient pas l’empreinte de Dieu sur le front » (9.4).

C’est ainsi que les hommes seront tourmentés pendant cinq mois. Les hommes tenteront de s’enlever la vie, mais ils ne pourront pas. Tel est le jugement de la cinquième trompette, le premier malheur.

Nous lisons au verset 12 du chapitre 9 : « Le premier malheur est passé. Voici que deux malheurs viennent encore après cela » (verset 12).

Le premier malheur est passé, mais ce n’est pas terminé. Deux autres malheurs, plus terribles que le premier, doivent encore arriver. Le passage que nous allons considérer ce matin fait partie de la grande tribulation. Il souligne la dépravation totale de l’homme et le caractère abominable de Satan.

Aujourd’hui, alors que Dieu met des limites aux activités de Satan, il est aisé de ne pas prendre en compte le grand conflit qui a lieu entre les forces de Dieu et les forces de Satan. Ephésiens 6 nous le rappelle (Éph 6.12). Mais durant la grande tribulation, Satan aura libre cours et il tourmentera ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ.

« Les quatre anges » sont déliés

Versets 13-15 :

« Le sixième ange sonna de la trompette, et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu. Elle disait au sixième ange qui tenait la trompette : « Relâche les quatre anges qui sont enchaînés près du grand fleuve, l’Euphrate. » Ainsi les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année furent relâchés afin de faire mourir le tiers des hommes ».

Une voix vient « des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu ». Cet autel est l’autel des parfums, l’endroit où les prières sont offertes (comme il était dans le tabernacle et plus tard dans le temple). Les parfums sont symboliques de l’adoration et la prière (Jean a mentionné cet autel au chapitre 8, v. 3-4, où les parfums étaient offerts à Dieu, « avec les prières des saints »). Ce deuxième malheur est donc également une réponse aux prières des saints qui ont souffert le martyr durant la tribulation (cf. 6.9-10).

Au sujet des quatre anges, plusieurs questions se posent.

Première question : Qui sont ces quatre anges ?

L’Écriture ne montre aucun ange saint qui soit enchaîné. Par contre, Jude 1.6 parle d’anges qui ont désobéi et qui sont enchaînés. L’Apocalypse nous annonce que Satan aussi sera enchaîné pour 1’000 ans dans l’abîme, suite à la tribulation mondiale (Apoc 20.1-3).

Ces quatre anges enchaînés près de l’Euphrate sont donc des anges déchus. Leur rôle sera de faire mourir le tiers de l’humanité.

L’Ecriture ajoute que ce jugement arrive au temps précis préparé par Dieu, « l’heure, le jour, le mois et l’année». La souveraineté de Dieu est absolue sur les forces du mal. Ces quatre anges sont relâchés selon la volonté souveraine de Dieu.

Chers amis, c’est Dieu qui détermine les temps et les saisons, pas l’homme. Même les anges déchus exécutent le plan de Dieu au temps voulu de Dieu.

Lors du jugement du quatrième sceau (chapitre 6), un quart de la population mondiale avait été tué. Maintenant, lors de la sixième trompette, c’est un tiers de la population restante qui est tué. Ce qui signifie que par ces deux jugements seulement, près de la moitié de la population mondiale est tuée.

Deuxième question : pourquoi les quatre anges sont-ils enchaînés près du fleuve de l’Euphrate ?

La région de l’Euphrate occupe une place prédominante dans l’Écriture.

  • Le jardin d’Éden se trouvait dans cette région. Selon Genèse 2.14, l’Euphrate était l’un des quatre fleuves qui arrosaient le jardin d’Éden
  • C’est là qu’a commencé le péché de l’homme
  • C’est là qu’a été commis le premier meurtre
  • C’est là aussi qu’a commencé le déluge
  • C’est encore là qu’a été érigée la tour de Babel
  • Babylone a été le centre de l’idolâtrie

En fait, l’Euphrate marque la frontière naturelle entre l’Est et l’Ouest. Napoléon a déclaré : « La Chine est un géant qui dort. Que Dieu ait pitié de la génération qui le réveillera ».

Une cavalerie de 200 millions

Versets 16-19 :

« Le nombre des troupes de la cavalerie était de 200 millions ; j’en entendis le nombre. Voici comment, dans la vision, je vis les chevaux et ceux qui les montaient : ils avaient des cuirasses couleur de feu, d’hyacinthe et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions, et de leur bouche sortaient du feu, de la fumée et du soufre. Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux : le feu, la fumée et le soufre, qui sortaient de leur bouche. En effet, le pouvoir des chevaux se trouvait dans leur bouche et dans leur queue. Leurs queues ressemblaient à des serpents ; elles avaient des têtes, et c’est par elles qu’ils faisaient du mal ».

L’apôtre Jean a entendu le nombre de cavaliers : il a soin de préciser : « j’en entendis le nombre ». Ce chiffre est à prendre au sérieux, comme tous les autres chiffres mentionnés dans l’Apocalypse. Par définition, un chiffre donne une indication précise sur le nombre ou la durée, qu’il s’agisse de choses, de personnes ou de temps.

Le fait que les quatre anges déchus sont enchaînés près du fleuve de l’Euphrate est une indication que cette armée pourrait venir de l’Orient.

Par ailleurs, le chapitre 16 (verset 12) mentionne une invasion des rois de l’Orient (lorsque l’Euphrate sera asséchée). Mais ces deux événements semblent distincts, étant donné que cette dernière invasion concerne la 7ème (le jugement des coupes), et non la 6ème trompette.

Comme le souligne le commentateur William MacDonald, « ce passage suscite des questions qui demeurent sans réponse ».

Cette armée est-elle composée d’êtres humains ou de démons (Charles Ryrie et John MacArthur optent pour la seconde option) ? L’Écriture mentionne à plusieurs reprises la réalité d’armées surnaturelles :

  • Un char avec des chevaux de feu emporte le prophète Élie au ciel (2 Rois 2.11)
  • Alors qu’une forte troupe encercle Élisée à Dothan, l’Éternel envoie une multitude de chevaux et de chars de feu pour protéger le prophète (2 Rois 6.13-17)
  • Lors du retour glorieux de Jésus-Christ sur terre, nous reviendrons avec lui, sur des chevaux blancs (Apoc 19.14)

La Bible déclare qu’un tiers de l’humanité périra par les trois fléaux qui sortiront de la bouche des chevaux, « le feu, la fumée et le soufre. » Ces trois fléaux sont à prendre littéralement.

La Bible parle à plusieurs reprises de jugements divins, au travers du feu et du soufre[1].

Le premier exemple se trouve dans la Genèse. Vous rappelez-vous comment l’Éternel a puni Sodome et Gomorrhe ? Nous lisons dans Genèse 19.24 : « Alors l’Éternel fit pleuvoir du soufre et du feusur Sodome et sur Gomorrhe…».

Un autre exemple se trouve dans Ézéchiel 38, la prophétie sur Gog. Dieu annonce qu’une coalition de nations, conduite par une nation située « à l’extrême nord », (Éz 38.6,15 ; 39.2) marchera contre le pays d’Israël. En ce temps-là, Israël sera en sécurité dans son pays. Cela nous conduit à considérer que cet événement aura lieu durant les premiers 3½ ans de la tribulation mondiale, lorsque l’antichrist aura fait une alliance avec le peuple d’Israël, qui sera alors en sécurité.

Gog (la Russie ?) prendra la tête de cette coalition contre Israël, soutenue entre autres par l’Iran (la Perse ; cf. Éz 38.2,5). Et Dieu se servira de Gog et de ses desseins funestes pour accomplir deux choses (Éz 39.21-22) :

  • Dieu manifestera sa gloire parmi les nations ;
  • Le peuple d’Israël reconnaîtra l’Eternel son Dieu.

Lorsque Gog marchera contre la terre d’Israël, Dieu, dans le feu de sa fureur (38.18-19), causera un grand tremblement de terre en Israël. Cette immense armée composée de différentes nations se trouvera en grande difficulté et ils se battront les uns contre les autres.

Et nous lisons dans Ézéchiel 38.22 : « J’exécuterai mes jugements contre lui par la peste (une plaie les atteindra) et par le sang, par une pluie torrentielle et par des grêlons. Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui, sur ses troupes et sur les nombreux peuples qui l’accompagneront ».

Pensez aux conséquences d’un grand tremblement de terre, suivi de pluies torrentielles et de grêle !Toute cette armée venue contre Israël sera bloquée. Et Dieu ajoute qu’il fera pleuvoir « le feu et le soufre ». Dieu détruira toute cette armée par des moyens « naturels », tels que la pluie, la grêle, le feu et le soufre.

Comme il le dit dans Job : « Es-tu parvenu jusqu’aux réserves de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle que je tiens en réserve pour les moments de détresse, pour les jours de guerre et de bataille ? » (Job 38.22-23).

Tout cela pour dire qu’il n’est pas nécessaire de voir des chars, des hélicoptères ou d’autres armes modernes, lorsque la Bible parle de choses « naturelles », telles que le feu, la fumée et le soufre.

Lorsque nous prenons en compte les catastrophes planétaires durant la première moitié de la tribulation, il est possible que la société aura recours à des moyens de locomotion et d’armements beaucoup moins sophistiqués.

L’homme se plait à affirmer sa supériorité par la grandeur de son armée, sa capacité de frappe et sa force nucléaire. Mais Dieu utilisera des moyens simples pour châtier l’homme qui refuse de se tourner vers Lui, tels le feu, la grêle, la famine, l’eau changée en sang, les ténèbres…

Comme le dit Paul dans les Corinthiens : « En effet, la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes » (1 Cor 1.25). Ce même passage dit aussi : « Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les fortes » (1 Cor 1.27).

Pensez à nos pays occidentaux si sophistiqués : il suffit d’une tempête de neige pour bloquer des centaines d’avions. Il suffit d’une inondation pour rendre les routes impraticables et forcer des habitants à évacuer leurs foyers. Et ce qui se passe maintenant ne peut pas être comparé aux conditions de vie qui prévaudront durant la grande tribulation. Pensez aux paroles du Seigneur dans Matthieu 24.21-22 : « Si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé », c’est-à-dire personne ne s’en sortirait vivant.

Mais revenons à l’Apocalypse. L’Écriture nous dit très peu concernant les cavaliers et les chevaux.

Tout ce que nous savons des cavaliers est leur cuirasse de couleur feu, hyacinthe (bleu foncé) et soufre (jaune).

Quant aux chevaux, le texte dit :

« Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions, et de leur bouche sortaient du feu, de la fumée et du soufre… Leurs queues ressemblaient à des serpents ; elles avaient des têtes, et c’est par elles qu’ils faisaient du mal ». La vue de tels chevaux sera tout simplement terrifiante !

Si nous ne pouvons rien dire de plus concernant les cavaliers et les chevaux, le résultat est clair : un tiers de l’humanité meurt du jugement de la 6ème trompette. Selon les chiffres de la population mondiale actuelle, ce dernier jugement causera la mort de quelque 1 milliard et 780 millions d’êtres humains[2].

Le refus du reste de l’humanité de se repentir

Versets 20-21 :

« Les autres hommes, ceux qui n’avaient pas été tués par ces fléaux, ne se détournèrent pas (lit., « ne se repentirent pas ») de ce que leurs mains avaient fait : ils ne cessèrent pas d’adorer les démons et les idoles en or, en argent, en bronze, en pierre et en bois qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher, et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leur sorcellerie, ni de leur immoralité sexuelle, ni de leurs vols ».

Quel est l’impact des trois fléaux sur les hommes qui n’ont pas été tués ? A deux reprises, la Bible déclare : « ils ne se repentirent pas ».

Quelle sera la religion de ces personnes ?Ils adoreront les démons et les idoles. L’apôtre Paul donne cet avertissement dans 1 Timothée 4.1 : « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines de démons ».

Quant à leur vie, elle sera caractérisée par les meurtres, la sorcellerie[3], l’immoralité sexuelle et les vols. Trois de ces pratiques sont en violation directe avec les dix commandements (meurtre, immoralité sexuelle, vol).

De nos jours, ces pratiques sont courantes. Citons-en deux :

  • La sorcellerie, la magie, l’occultisme, qui ne sont que tromperies de l’ennemi qui chuchote à l’homme : Tu peux aller au-delà des limites fixées par Dieu, tu peux être comme Dieu (cf. Gen 3.5)[4]. Quant aux sorciers (Apoc 21.8 ; 22.15), ce sont des hommes doués de pouvoirs surnaturels, mais d’origine occulte. Par divers rites, ils obtiennent l’aide d’esprits mauvais, dans le but d’obtenir une connaissance et une puissance que Dieu nous a volontairement cachées.
  • L’immoralité sexuelle est universellement acceptée. Le danger est de nous habituer à cette philosophie et de ne plus veiller comme auparavant. Si nous ne veillons pas, nous pouvons être pris par ce courant. « Nous devons être constamment vigilants dans le monde dans lequel nous vivons » (D. Subri).

Dans le dernier chapitre de la Bible, Jésus avertit chacun : « Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge ! » (Apoc 22.15).

Un principe est que la religion de l’homme détermine son éthique. Combien de nos concitoyens ont une forme de religion – même s’ils sont athées – mais la religion, quelle qu’elle soit, ne change pas les vies. Seul Jésus-Christ peut changer une vie.

C’est pourquoi Jésus dit à chacun : « … Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Luc 13.3).

La repentance est-elle uniquement pour les gens qui ne connaissent pas Dieu ? Qu’en est-il du chrétien né de nouveau ? N’a-t-il plus besoin de se repentir ?

Considérez les paroles de Jésus à l’église d’Éphèse, une église qui avait de nombreuses qualités : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres… » (Apoc 2.4-5).

Que signifie « se repentir » ? Ce terme vient du verbe grec meta/noeô, et il signifie littéralement « comprendre après »[5].

La repentance signifie donc un changement au niveau de la perception, de la pensée ou de ses objectifs. L’homme a besoin d’une « meta-noia », d’une repentance, d’un changement radical  au niveau du cœur, de l’âme, de la vie et des œuvres.

Nous pouvons proclamer haut et fort que nous suivons Jésus-Christ. Mais si nous ne sommes pas passés par une profonde repentance, il n’y aura pas de changement véritable dans notre vie. Ce sera toujours le vieux « moi » qui la dirigera.

Quand est-ce la dernière fois que nous sommes passés par le processus de la repentance ?

  • Nous agissions d’une certaine façon, mais peu à peu, nous avons commencé à réaliser que notre façon d’agir n’était pas bonne.
  • Cette connaissance après coup nous a conduits à un changement au niveau de notre pensée.
  • Nous avons regretté d’avoir agi ainsi pendant si longtemps.
  • Cela nous a conduits à un changement de conduite.

Comprenez-vous l’importance vitale de la repentance ? Pas seulement une repentance initiale en relation avec la conversion, mais le fait de se repentir à chaque fois que cela est nécessaire.

Dans l’Apocalypse, Jésus s’est adressé à sept églises locales. Avez-vous remarqué à combien d’entre elles il demande de se repentir ? (À cinq d’entre elles). 

Conclusion

Permettez-moi de citer les paroles de Jésus dans Luc 14.25-27 : « De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit : Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple ».

Le Seigneur parle à nos cœurs ce matin et il nous place face à ses exigences. Jésus n’a pas suggéré que nous devrions avoir de la haine envers les membres de notre famille. Mais notre amour pour Lui doit être si grand que tout autre amour est comme de la haine comparé à l’amour que nous portons à Jésus-Christ (cf. Mat 10.37). Ce n’est pas une question de préférence mais de priorité, « afin qu’il soit en tout le premier » (Cor 1.18).

Et même le Seigneur ajoute que celui qui ne hait pas sa propre vie ne peut être son disciple. Là également, il ne s’agit pas de se haïr, car celui qui se hait est incapable d’aimer autrui. Mais nous devons aimer Christ infiniment plus que notre propre vie.

Chers amis, dans notre vie quotidienne, ne nous demandons pas en quoi telle action affectera notre vie ; demandons-nous plutôt en quoi nos choix de vie affecteront Jésus-Christ et sa gloire.


[1] Voir Gen 19.24 ; Éz 38.22 ; Apoc 14.10 ; 19.20 ; 20.10.

[2] Compté sur une population de 7 milliards et 120 millions (chiffres 2013), moins ¼ de la population mondiale (= 1 milliard et 780 millions), suite au jugement du quatrième sceau (Apoc 6.8). Le tiers de la population restante équivaut également à 1 milliard et 780 millions.

[3] Du terme grec « pharmakia », l’administration d’un produit pharmaceutique ou d’une drogue. Est mentionné  parmi les « œuvres de la chair » dans Ga 5.20 (trad. Seg., la magie).

[4] Voir la revue Promesses, no. 187, janvier-mars 2014, « l’occultisme démasqué ».

[5] Du verbe « noeô » (du terme « nous », la pensée) percevoir, comprendre, et de la préposition « meta », « après ».

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Prédications Archives ; Série Apocalypse ; étude biblique Apocalypse de l’église AB Lausanne-Renens

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Prédicateur: Michel Bohrer