Psaume 91 : UNE SÉCURITÉ SANS FAILLE

Psaume 91 : UNE SÉCURITÉ SANS FAILLE

prédication Proverbes 91 : Michel Bohrer, 2023_08_12, église AB Vevey

titre : Psaume 91 : UNE SÉCURITÉ SANS FAILLE

Résumé : Le Psaume 91 est un témoignage magnifique à la sécurité que le Dieu Tout-Puissant offre à toute personne qui se confie en Lui. Ce Psaume appartient à toutes les époques, car en tout temps, le fidèle est appelé à marcher par la foi, au milieu d’innombrables dangers. Ce Psaume présente la foi à son plus haut niveau. Un médecin allemand a déclaré que ce psaume était le meilleur moyen de se préserver en temps de choléra, et qu’en vérité, il était un médicament céleste contre la peste. Celui qui vit dans l’esprit de ce psaume vivra sans crainte.

Introduction :

Le Psaume 91 est un témoignage magnifique à la sécurité que le Dieu Tout-Puissant offre à toute personne qui se confie en Lui.

Ce Psaume appartient à toutes les époques, car en tout temps, le fidèle est appelé à marcher par la foi, au milieu d’innombrables dangers.

Ce Psaume présente la foi à son plus haut niveau. Un médecin allemand a déclaré que ce psaume était le meilleur moyen de se préserver en temps de choléra, et qu’en vérité, il était un médicament céleste contre la peste. Celui qui vit dans l’esprit de ce psaume vivra sans crainte.

  1. UN CHOIX PERSONNEL (v. 1-2)

Versets 1-2 : « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! »

Les deux premiers versets indiquent le thème de ce Psaume : Celui qui fait entièrement confiance à Dieu jouit d’une pleine sécurité.

Le psalmiste utilise quatre noms de Dieu :

Elyon, « le Très-Haut » : le ciel et la terre lui appartiennent. En fait, toutes choses lui appartiennent.

Shaddai, « le Tout-Puissant » : c’est par ce nom qu’il s’est manifesté aux patriarches. Ex 6.2-3 : « Dieu s’adressa encore à Moïse et dit : Je suis l’Éternel. Je suis apparu à Abraham à Isaac et à Jacob comme le Dieu tout-puissant, mais je ne me suis pas pleinement fait connaître à eux sous mon nom, l’Éternel ». Lorsque Abraham avait 99 ans, Dieu lui dit : « Je suis le Dieu tout-puissant » (« El Shaddai » ;Gen 17.1 ).

Yhvh, « l’Éternel » : l’être immuable, l’éternel JE SUIS, celui qui ne change pas. Il s’est révélé à Moïse en ces termes : « Je suis celui qui suis » (Ex 3.14 ). Jacques parle du Père des lumières, « en qui il n’y a ni changement ni l’ombre d’une variation » (Jac 1.17 ). Il est aussi le Dieu de l’alliance envers ceux qu’il s’est choisi.

Elohim, « Dieu » : Les premiers mots de la Bible sont « Au commencement Dieu…» (bereshit bara elohim…,Gen 1.1 ). Il est le Dieu créateur.

Combien précieux sont ces différents termes, car ils nous conduisent à mieux connaître notre Dieu !

Pour qui est la promesse du verset 1 ?

Pas pour tous les croyants, mais pour celui et celle qui vit en étroite communion avec Dieu. Ce n’est pas chaque croyant qui « habite » dans le lieu très saint. Certains y accourent lorsqu’il y a danger, mais ils ne résident pas habituellement dans la présence de Dieu.

La promesse s’adresse à celui qui « habite sous l’abri du Très-Haut ». En hébreu, c’est un toshab, un habitant. Le Seigneur en parle dans Jean 15 , (le cep et les sarments), « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit ». L’apôtre Paul en parle lorsqu’il dit : « Christ est ma vie » (Phil 1.21 ).

Toute ma vie, avec ses joies et ses peines, ses succès et ses échecs, sa confiance et ses doutes : tout est en Lui, le Seigneur.

Cette personne-là « repose à l’ombre du Tout-Puissant» : elle jouit d’une communion privilégiée, elle est en sécurité et aucun mal ne peut l’atteindre.

Parce que j’ai fait de l’Éternel « mon refuge », je peux même me réjouir au sein de la tempête, car il est « ma forteresse » (héb. metzudah).

Peut-être vous connaissez l’histoire de MASSADA, une forteresse, une montagne isolée, avec des falaises de tous côtés, dont le plateau s’élève à 700 mètres au-dessus de la Mer Morte à l’est. Après la chute de Jérusalem en l’an 70, Massada (les Zélotes) a tenu pendant 2 ans contre les armées romaines. Quelle forteresse ! Mais ce n’est rien comparé à la Massada, la forteresse qu’est notre Dieu !

Si Dieu est votre Massada, personne ne peut rien contre vous. L’Éternel est ma forteresse, « mon Dieu en qui je me confie». 

Dans la vie, nous avons besoin d’un refuge… et Dieu est le meilleur refuge. Dieu n’a jamais voulu que l’homme affronte les dures épreuves de la vie par lui-même. Face à la maladie, la mort, l’homme ne peut pas grand-chose. Laissons Dieu être notre forteresse ! Peut-être vous traversez une dure épreuve : Laissez Dieu être votre forteresse !

  1. UN RESULTAT GARANTI (v. 3-13)
  2. Tout d’abord, il est Celui qui délivre les siens (v. 3)

« Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice ».

Nous vivons dans une société remplie de méchanceté, sous l’emprise du père des mensonges. Le diable fera tout pour nous piéger… mais nous avons un grand Dieu qui peut nous délivrer « du piège de l’oiseleur. »

L’oiseleur fera tout pour prendre au piège les oiseaux. Et si l’oiseau n’y prend garde, il est pris dans le filet. Souvent, nous sommes stupides et faibles comme ces oiseaux, que le diable veut prendre dans son piège. Comme ces oiseaux, il nous arrive d’être inconscients des véritables dangers qui nous guettent. Mais, dans sa providence, le Seigneur nous garde : il nous protège de tant de dangers, autant physiques, moraux, que spirituels.

La peste faisait des ravages à Londres. Un noble, du nom de Lord Craven, avait fait préparer son carrosse pour s’installer à la campagne, à l’abri de la peste. Il était prêt à partir, lorsqu’il a entendu son serviteur noir dire à un autre serviteur :

« Il me semble, du fait que mon maître quitte la ville, que son Dieu habite à la campagne, et pas en ville ».

Ces mots ont touché le cœur du maître. Il a pensé : « Mon Dieu vit partout, et il peut me protéger aussi bien en ville qu’à la campagne ». Et il a décidé de rester. C’est ainsi qu’il a pu aider beaucoup de ses voisins, et lui-même n’a jamais attrapé l’infection.

  • De plus, il est celui qui nous couvre de ses ailes (v. 4-9)

« Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse » (vers. 4).

La foi garde nos cœurs dans la paix en nous libérant de la peur, laquelle, en temps d’épidémie, tue plus que la maladie elle-même.

« Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage». Quelle image de l’amour et de la tendresse de Dieu envers les siens. Quel repos, quelle sécurité sous ses ailes !

Un jour, en Angola, près d’une station missionnaire, un feu de forêt avait tout réduit en cendres sur son passage. Après que le feu se soit éteint, un missionnaire est allé voir ce qui restait. Il a aperçu un nid au bord du chemin. Sur le nid, il y avait une poule, entièrement consumée. Avec son pied, il a bougé le nid avec la poule dessus, et à son grand étonnement, il a vu des poussins qui sortaient du nid. La poule avait protégé des flammes ses poussins en les couvrant de ses ailes.

C’est ce que le Seigneur fait pour nous. Il nous couvre de ses ailes, et l’ennemi ne peut rien contre nous. « Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse » : Sa fidélité, ou « sa vérité » (héb. « emet », trad. litt.) offre au croyant une double protection. Revêtu de la vérité, nous sommes prêts pour le combat spirituel, et nous serons en sécurité, quelle que soit l’intensité du combat.

Versets 5-8 : « Tu ne redouteras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole durant le jour, ni la peste qui rôde dans les ténèbres, ni le fléau qui frappe en plein midi. Si 1000 tombent à côté de toi et 10’000 à ta droite, tu ne seras pas atteint. Ouvre seulement les yeux, et tu verras la punition des méchants. »

« Les terreurs de la nuit» : Connaissez-vous cette peur, qui vous paralyse, qui vous garde éveillé la nuit ? Combien de souffrances dues à la peur ! Quelle bénédiction d’être libéré de la peur !

N’oubliez pas : la peur tue plus qu’une épidémie. Le Seigneur ne nous dit pas : « Tu ne seras pas attaqué », mais « tu ne craindras pas» les divers dangers, qu’ils soient potentiels ou imaginaires.

Comment vaincre la peur ? La peur, c’est la foi à l’envers. Alors que la foi opère dans le positif (elle nous libère), la peur opère dans le négatif (elle nous bloque).

Par la foi nous pourrons dire « Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de rien. Que peut me faire un homme ? » (Héb 13.6 ; citation du Ps 118.6 ).

Pierre Bigler est un cher ami, qui est maintenant auprès du Seigneur. Il a été premier inspecteur fiscal au canton de Vaud durant 29 ans ; il a travaillé aux côtés de René Pache à l’Institut biblique d’Emmaüs. Il a écrit ces mots, en relation avec les paroles du Seigneur, « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… » (Mat 6.25-27 ) :

« Dans la semaine, il y a deux jours dont je n’ai pas besoin de me soucier, deux jours libres de tout souci, libre de la peur et de l’appréhension.

HIER : oui, hier avec ses douleurs et ses maux, ses fautes et ses manquements… L’autre jour, dont je n’ai pas non plus à me préoccuper, c’est DEMAIN : oui, demain avec ses adversités possibles, ses fardeaux, ses périls… ses grandes promesses et ses pauvres réalisations, ses faillites et ses erreurs. Demain, comme hier, est au-delà de mon contrôle.

Il ne me reste ainsi qu’un seul jour dont il faut que je m’occupe dans la semaine, et ce jour porte le nom d’AUJOURD’HUI…

Hier et demain sont deux jours qui appartiennent au Seigneur. Laissons-les entre ses mains. Ce qui importe, c’est de penser, d’agir et de marcher, un jour à la fois… et de laisser à Dieu le soin de hier et de demain».

Au verset 9, le psalmiste reprend le thème du début du Psaume : « Oui, tu es mon refuge, Éternel !Tu fais du Très-Haut ta retraite ».

Dieu a un plan pour chacun de nous. Plutôt que de regarder aux circonstances, ou à nous-mêmes, portons nos regards sur le Seigneur. Et allons de l’avant par la foi, car Dieu a promis de nous garder. Vous savez, ce que nous accomplissons dans la vie sera toujours selon la mesure de notre foi. 

Charles Spurgeon, le célèbre prédicateur à Londres du XIXe siècle, raconte comment, en l’an 1854, l’endroit, où il était pasteur, a été touché par le choléra asiatique. Beaucoup parmi les fidèles ont été frappés par la maladie. Pratiquement chaque jour, il était appelé auprès des malades, ainsi qu’au cimetière. Il lui semblait, que son fardeau était plus lourd qu’il ne pouvait supporter, et il était prêt à succomber.

Alors qu’il revenait d’un ensevelissement, il a vu une note à la fenêtre d’un cordonnier. Le texte disait : « Parce que toi tu as mis l’Éternel, mon refuge, le Très-Haut, pour ta demeure, aucun mal ne t’arrivera, et aucune plaie n’approchera de ta tente » (Ps. 91.9-10 , vers. Darby).

L’effet de ces mots sur son cœur a été immédiat. La foi s’est approprié ce passage. Spurgeon s’est senti en toute sécurité, rafraîchi, revêtu d’immortalité. Et il a poursuivi son ministère de visites auprès des mourants, dans un esprit calme et paisible.

Telle devrait être notre attitude face au Covid ou tout autre danger. Prenons les précautions usuelles, mais restons dans la paix.

Est-ce que cela signifie qu’aucune maladie ou épidémie ne peut atteindre le fidèle ? Non.

N’oublions pas, lorsque nous interprétons de tels Psaumes, que ceux-ci font partie du livre des cantiques hébraïques. Ils ne sont pas des chants du N.T., composés pour ceux qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ depuis la croix. Ce sont des chants hébraïques, qui appartiennent en priorité au peuple d’Israël.

Les promesses faites à Israël étaient, en priorité, des bénédictions matérielles (fertilité, abondance, sécurité dans le pays ; cf. Deutéronome 28). L’Église, elle, bénéficie avant tout de promesses spirituelles (cf. Éph 1.3).

Pensez à Corrie Ten Boom. Durant la seconde guerre mondiale, elle a, avec sa sœur et son père, caché des Juifs persécutés dans sa maison. Nous pourrions penser, que Dieu allait protéger celle qui était en bénédiction à la postérité d’Abraham. Et bien non ! Une nuit, elle a été arrêtée et emmenée à Ravensbrück. Elle a subi beaucoup d’atrocités. Sa sœur, également arrêtée, en est morte.

Dieu n’a pas promis aux siens une immunité contre la persécution. Mais il a promis d’être avec nous, quelle que soit l’épreuve : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mat 28.20 ).

Le Seigneur ne nous a pas promis de nous garder de la terreur ; mais il a promis de nous garder au sein de la terreur.

  1. Mais ce n’est pas tout : il donne ordre à ses anges de nous garder (v. 10-13)

Versets 10-13 : « Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur la vipère, tu piétineras le lionceau et le dragon ».

Le diable a cité les paroles des versets 11 et 12, alors que Jésus a été tenté dans le désert. Mais, selon son habitude, il a tordu le sens de ces paroles, comme il le fait pour toutes les Écritures. Ce qu’il voulait, c’était de tenter le Sauveur et le détourner du chemin de l’obéissance à Dieu.

Le diable connait la Bible, et il l’utilise pour nous égarer, si nous ne sommes pas ancrés dans les saintes Écritures. Et si nous ne sommes pas prêts à une obéissance inconditionnelle envers Dieu, l’ennemi citera tel ou tel verset de la Bible, dans le but de relativiser les exigences divines, et pour nous conduire à des compromis, lesquels rendront notre témoignage inefficace. C’est ainsi qu’il a agi envers Ève.

« Aucun mal ne t’arrivera » : le mal n’atteindra pas celui qui a fait du Très-Haut sa demeure. Ce terme (héb. ra’) est souvent utilisé en opposition au terme bon (héb. tov). Dans Genèse chapitre 2 , il est parlé de « l’arbre de la connaissance du bien (héb. tov) et du mal » (héb. ra’). » Le prophète Michée a déclaré : « Vous haïssez le bien et vous aimez le mal » (Michée 3.2).

En fait, même les pires calamités que Dieu permet dans la vie d’un croyant ne peuvent que raccourcir son pèlerinage ici-bas et le conduire auprès de son Seigneur. Ainsi, dans un sens strict, aucun mal ne peut atteindre le croyant, car Dieu fait concourir toutes choses pour son bien. Le croyant qui a compris cela est heureux et il est dans la paix.

« La règle est que tant que nous nous tenons sous la dépendance immédiate de Dieu, aucun mal réel ne peut nous frapper, aucun mal que Dieu ne fasse entrer dans son plan d’amour envers ses enfants… Tant que Dieu a une œuvre à nous confier ici-bas, nous sommes immortels » (Bible annotée).

« Car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies… » :

Le chrétien a des gardes du corps : les anges sont, selon Héb 1.14 , « des esprits au service de Dieu, envoyés pour apporter de l’aide à ceux qui vont hériter du salut ».

Les anges sont nos « compagnons de service » (Apoc 22.9 ). Ils veillent sur nous : Ils nous gardent de chutes et de blessures. Lorsque nous sommes enclins à sortir du droit chemin, ils se placent en travers du chemin pour nous en empêcher.

Peut-être qu’au ciel nous découvrirons, combien nous devons à ces ministres puissants, lesquels nous accompagnent sur le chemin qui mène à la gloire.

I.  Un choix personnel (celui qui a choisi d’habiter sous l’abri du Très-Haut).

II. Un résultat garanti (le Seigneur nous délivre – il nous couvre de ses ailes – ses anges nous gardent).

3 UNE PROMESSE INCONDITIONNELLE (v. 14-16)

Versets 14-16 : « Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je l’honorerai. Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut. »

Ces trois derniers versets forment la conclusion du Psaume. Le Seigneur parle à celles et ceux qui ont fait de Lui leur retraite. Ecoutez ce qu’il leur promet : non seulement une promesse, mais une triple promesse :

  1. Un amour réciproque

« Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai… » (v. 14).

Pourquoi Dieu nous délivre-t-il ? Parce que nous sommes parfaits ? Non, mais parce que, malgré nos nombreuses imperfections, nous sommes attachés à Dieu (verbe héb. « hashaq) ».

Combien le Seigneur doit se réjouir de pouvoir dire : « il est attaché à moi. »

Voilà la marque distinctive de celles et ceux que Dieu garde de tout mal.

  • Une présence efficace

« Il fera appel à moi et je lui répondrai… » (v. 15).

Dieu nous demande de faire appel à Lui, et il se plait à répondre à nos cris. Sa réponse ne signifie pas qu’il va d’office écarter de notre chemin les difficultés ou les épreuves : celles-ci font partie de notre formation. Ce qu’il nous promet, c’est d’être avec nous. Ecoutez ce qu’il promet :

« Je serai avec lui dans la détresse… ». Quand un enfant est bien malade, sa mère veille sans cesse sur lui. Le Seigneur déclare : « Je veillerai sur lui personnellement ».

Il ajoute : « je le délivrerai et je l’honorerai». Dieu est avec nous dans la détresse, pour nous en faire sortir agrandis. C’est ainsi que Dieu a agi envers Joseph, envers Daniel, et bien sûr envers son propre Fils Jésus.

« C’est aussi pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père »(Phil 2.9-11 ).

  • Une vie comblée

« Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut » (v. 16).

Qu’il meure jeune ou âgé, il est pleinement satisfait de la vie, et content de la quitter pour rejoindre son Seigneur.

Pratiquement, vivre une vie longue, c’est avant tout être satisfait de la vie. Celle-ci ne se mesure pas simplement en termes d’années. La question est plutôt celle-ci : Qu’avons-nous fait des années que le Seigneur nous a données ?

Faisons nôtre la prière que Moïse a adressée à Dieu : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que notre cœur parvienne à la sagesse ! » (Ps 90.12 ).

Conclusion :

À qui ces promesses sont-elles adressées ?

Quelqu’un a dit : « Le fait de proclamer haut et fort de tels privilèges, sans spécifier, à qui ils appartiennent, équivaut à mettre une lettre à la poste sans indiquer le nom du destinataire » (Hannah More).

Ces promesses s’adressent à celui qui « habite » sous l’abri du Très-Haut ; cela signifie qu’il vit en étroite communion avec le Seigneur, qu’il lui est « attaché ».

Rappelez-vous la parabole du cep et des sarments : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit » (Jean 15.5 ).

Que signifie habiter auprès du Seigneur ?

Venir dans la maison de Dieu le dimanche matin, c’est bien… mais cela ne signifie pas que j’habite auprès de Lui. Avoir chaque matin un temps de culte personnel – dans sa Parole et dans la prière – est très important. Mais cela ne signifie toujours pas que j’habite auprès du Seigneur.

Habiter auprès du Seigneur signifie que dans tout ce que je fais, il est à mes côtés.

Lorsque le soir, fatigué de la journée, je regarde une émission à la T.V., le Seigneur peut s’asseoir à mes côtés et regarder l’émission avec moi (mon épouse et moi avons opté pour des émissions de qualité en streaming – en relation avec la foi et pour la famille – en allemand : bibeltv.de ; « Yesflix » ; ou en anglais : « Pure Flix »).

Dans tout ce que je fais, les endroits où je vais, les personnes que je rencontre, dans mes paroles et mes actes, il est présent, à mes côtés.

Cela réduira drastiquement mes choix, mais, ce que je désire par-dessus-tout, c’est qu’il soit « en tout le premier » (Col 1.18 ).

Voilà ce que signifie habiter sous l’abri du Très-Haut.

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Prédicateur: Michel Bohrer