Apocalypse #4 / Les 7 églises – Pergame : L’ÉGLISE DU COMPROMIS

Apocalypse #4: Apocalypse 2.12-17 L’ÉGLISE DE PERGAME : L’ÉGLISE DU COMPROMIS

prédication Apocalypse 2 : Michel Bohrer, 2015_09_22, église AB Vevey

titre : Apocalypse #4 / Les 7 églises – Pergame : L’ÉGLISE DU COMPROMIS

Résumé : Les 7 eglises de l’apocalypse: Pergame. La troisième lettre est adressée à l’église de Pergame. Pergame était une ville importante d’Asie mineure. Elle était caractérisée par plusieurs choses : • La ville était un grand centre religieux. Elle regorgeait temples idolâtres, d’autels et de statues. • La ville était aussi réputée pour sa bibliothèque, composée de 200’000 livres. Le parchemin, appelé en grec – « pergamena – (peau d’animaux) a été utilisé pour la première fois à Pergame, ce qui a donné le nom à la ville.

« 12 Ecris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui tient l’épée aiguë à deux tranchants :

13 Je connais l’endroit où tu es établi : là se trouve le trône de Satan. Tu es fermement attaché à mon nom et tu n’as pas renié la foi en moi, même durant les jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où Satan est établi.

14 Mais j’ai certaines choses contre toi : tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à tendre un piège aux Israélites pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et se livrent à l’immoralité sexuelle.

15 Ainsi, toi aussi, tu as des gens attachés de la même manière à la doctrine des Nicolaïtes.

16 Repens-toi donc, sinon je viendrai bientôt à toi et je les combattrai avec l’épée de ma bouche.

17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. »

Introduction

La troisième lettre est adressée à l’église de Pergame. Pergame était une ville importante d’Asie mineure. Elle était caractérisée par plusieurs choses :

  • La ville était un grand centre religieux. Elle regorgeait temples idolâtres, d’autels et de statues. Il y avait, entre autres :
    • Le temple d’Athéna, déesse de la sagesse.
    • Celui de Dionysos (Bacchus), dieu des festivités.
    • Celui d’Esculape, dieu de la médecine, représenté par un serpent. De nombreux pèlerins y venaient chercher la guérison.
    • Le temple consacré à Jupiter (lequel a été démonté et reconstruit à Berlin, avant la 1ère guerre mondiale).
    • Enfin, Pergame avait construit un temple en l’honneur de l’empereur Auguste César.
  • La ville était aussi réputée pour sa bibliothèque, composée de 200’000 livres. Le parchemin, appelé en grec – « pergamena – (peau d’animaux) a été utilisé pour la première fois à Pergame, ce qui a donné le nom à la ville.

Historiquement, l’église de Pergame, à la fin du 1er siècle, représente la période depuis l’empereur Constantin, du 4ème jusqu’au 6ème siècle.

Un grand changement a pris place en l’an 312. Jusque-là, le christianisme représentait une minorité souvent persécutée. L’empereur Constantin s’est converti (tous ne sont pas unis sur ce point), et le christianisme est devenue la religion officielle. Constantin s’est décrit comme le « défenseur de l’Église ».

Les persécutions ont cessé. Mais il est devenu progressivement de plus en plus difficile de maintenir une distinction claire entre l’Eglise de Jésus-Christ et le monde, et de préserver la pureté de la doctrine biblique. C’est ainsi que l’Église a perdu peu à peu l’espérance du retour imminent de Jésus-Christ. La simplicité biblique a été remplacée par une organisation ecclésiastique compliquée. Souvent, ce ne sont pas les païens qui sont devenus chrétiens, mais les chrétiens qui ont accepté des enseignements et des pratiques païennes.

Les trois siècles qui ont suivi la conversion de Constantin ont été marqués par :

  • Un abandon de la doctrine biblique ;
  • Un effort pour faire un amalgame entre la théologie chrétienne et la philosophie païenne. Il s’est développé – progressivement – l’usage de bougies et d’encens, la vénération de la vierge Marie, le culte des saints, la prière pour les morts, le signe de la croix, le célibat des prêtres, etc.

On attribuait à certains saints le pouvoir de protéger les voyageurs, de prédire l’avenir ou encore de guérir les malades. C’est ainsi que beaucoup de rites païens ont été introduits dans l’Église.

Un prêtre de l’Aquitaine du 4ème siècle, Vigilantius, écrit : « Nous voyons presque les rites des païens introduits dans les églises sous le prétexte de la religion ; des rangées de bougies sont allumées en plein jour ; et partout les gens embrassent et adorent un peu de poussière dans un petit pot, enveloppé dans un tissu précieux ».[1]

LA DESCRIPTION DU SEIGNEUR

Verset 12 : « Écris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui tient l’épée aiguë à deux tranchants ».

Le chapitre premier (v. 16) donnait déjà la description du Seigneur avec l’épée. Mais ici, l’accent est placé sur chaque mot, par l’usage de l’article défini : Christ est celui qui tient « l’épée, celle qui est à deux tranchants, celle qui est aiguë ».

Le terme utilisé pour « épée » (en grec « romphaia ») décrit une épée longue et lourde, comme une lance. Il est utilisé 7 fois dans le N.T., dont 6 fois dans l’Apocalypse (Luc 2.35 ; Apoc 1.16 ; 2.12,16 ; 6.8 ; 19.15,21). Cette épée est un symbole de jugement, comme le contexte l’indique. Par cette épée, le Seigneur fait une coupure entre ceux qui sont de véritables croyants et ceux qui rejettent l’Évangile.

Remarque : dans Hébreux 4.12 (« la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants… »), un autre terme est utilisé pour épée (grec « machaira »), une épée courte, un poignard (Apoc 6.4 ; 13.10,14).

  1. L’APPROBATION DU SEIGNEUR

Verset 13 : « Je connais l’endroit où tu es établi : là se trouve le trône de Satan. Tu es fermement attaché à mon nom et tu n’as pas renié la foi en moi, même durant les jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où Satan est établi ».

Le Seigneur relève trois choses.

  1. « Je connais l’endroit où tu es établi… »

La première chose que le Seigneur relève, c’est que les croyants habitaient : « où est le trône de Satan ». Il le répète à la fin du verset : « là où Satan est établi ». Une référence à la puissance satanique dans le caractère religieux et impie de la ville de Pergame. N’oublions pas que Satan est le prince de ce monde (1 Pi 5.8) et qu’actuellement, il n’est pas enchaîné.

  1. « Tu es fermement attaché à mon nom… »

Malgré un tel environnement, les chrétiens de Pergame étaient restés « fermement attachés » au nom de Jésus-Christ.

  1. « Tu n’as pas renié la foi en moi… »

Ils n’avaient « pas renié la foi » dans le Seigneur. Ils avaient gardé une foi réelle en Jésus-Christ. Ils n’avaient pas fléchi le genou devant César, en disant : « César est seigneur ». Ils étaient restés loyaux à Jésus-Christ.

La fidélité de l’église de Pergame dans un tel contexte n’est-elle pas un défi pour les chrétiens du 21ème siècle ?Nous sommes appelés à rester vrais, tout entiers au Seigneur, alors que nous sommes encerclés par un monde corrompu, face à l’apostasie grandissante et la tentation de compromettre notre position pour la vérité.

Le Seigneur souligne un modèle, celui d’Antipas. Son nom signifie « contre tous ». Peut-être s’est-il tenu seul contre les forces du mal et il a été fidèle jusqu’à la mort.

  • Antipas a été un « témoin » : que le Seigneur nous donne d’être ses témoins, par notre vie et nos paroles.
  • Il a été un témoin « fidèle » : combien d’Antipas avons-nous dans l’Église ? Des frères et sœurs qui sont contre tout ce qui ne glorifie pas le Seigneur. L’Église a besoin d’hommes et de femmes « fidèles ».

LES REPROCHES DU SEIGNEUR

Rappelez-vous l’église d’Éphèse : les croyants avaient abandonné leur « premier » amour. Mais ils étaient restés intègres au niveau moral et doctrinal.

À Smyrne, la seconde église, le Seigneur n’a aucune critique envers elle.

Mais ici à Pergame, les problèmes sont sérieux.

Le Seigneur doit reprendre son église pour ses compromis. Sur la page blanche qui décrit cette assemblée, 2 taches noires assombrissent le tableau de cette église, et les marquent comme l’église du compromis.

  1. La doctrine de Balaam

Verset 14 : « Mais j’ai certaines choses contre toi : tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à tendre un piège aux Israélites pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et se livrent à l’immoralité sexuelle ».

Vous pouvez lire la triste histoire de Balaam dans le livre des Nombres, aux chapitres 22 à 25.

Balak, roi de Moab, avait très peur du peuple d’Israël, alors qu’il était tout près de son territoire. Il a fait appel à Balaam, afin que celui-ci maudisse Israël, et qu’il ne soit plus une menace pour son pays.

Balak a donc envoyé une délégation, avec des présents, auprès de Balaam. Dieu a parlé de façon claire à Balaam : « Tu n’iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni » (Nom 22.12).

Lorsque vous lisez la suite du récit, vous constatez que Balaam ne s’en est pas tenu à l’ordre de Dieu. Il continue à parlementer avec Dieu, comme s’il allait changer d’avis. Le cœur de Balaam n’était pas intègre : il convoitait les richesses que Balak était prêt à lui donner. Son cœur était fixé sur l’argent.

Ne pouvant pas maudire Israël, que fait Balaam ? Nous le lisons dans Nombres 31.16 : « Sur la parole de Balaam », les femmes madianites « ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Éternel… ». C’est donc ici, que nous apprenons que le prophète Balaam avait conseillé au roi Balak de corrompre Israël, en commettant l’immoralité avec les femmes de Madian et en offrant des sacrifices à leurs idoles. Beaucoup parmi le peuple sont tombés dans l’idolâtrie et l’immoralité. Le jugement de Dieu est tombé et 24’000 personnes sont mortes.

Que le Seigneur nous aide à prendre conscience du terrible péché qu’est la convoitise, et de ses conséquences. Tu ne peux pas servir Dieu et Mammon.

La situation à l’église de Pergame était des plus sérieuses. Car l’assemblée tolérait en son sein des personnes qui avaient la même doctrine que Balaam.

  • À l’instar de Balaam, ils tendaient un piège aux croyants. Ma vie est-elle une pierre d’achoppement pour autrui ? Est-ce que je suis un instrument d’édification ou de démolition dans la vie d’autrui ?

Rappelez-vous les paroles solennelles du Seigneur : « Si quelqu’un fait trébucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin et qu’on le jette au fond de la mer » (Mat 18.6).

  • À l’instar de Balaam, ces gens à Pergame tendaient un piège aux croyants « pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et pour qu’ils se livrent à l’immoralité sexuelle ».

Il y a tant d’idoles dans le monde. Une idole est tout ce qui prend la place de Dieu dans ma vie. Cela peut être la réussite professionnelle, l’argent, une relation. « Petits enfants, gardez-vous des idoles ! » (1 Jean 5.21).

Quant à l’immoralité, personne n’est à l’abri. Combien nous devons veiller et agir en conséquence. Paul nous le rappelle : « Ce que Dieu veut, c’est votre progression dans la sainteté : c’est que vous vous absteniez de l’immoralité sexuelle » (1 Thes 4.3).

  1. La doctrine des Nicolaïtes

Verset 15 : « Ainsi, toi aussi, tu as des gens attachés de la même manière à la doctrine des Nicolaïtes ».

Le second compromis grave à Pergame était des personnes attachées à la doctrine des Nicolaïtes. Comme nous l’avons vu précédemment, nous ne savons pas grand-chose des Nicolaïtes.

  • Certains pensent qu’ils étaient les précurseurs d’une hiérarchie ecclésiastique (Nicolaïtes, signifie « conquérir le peuple »).
  • D’autres considèrent qu’ils étaient une secte d’erreur qui encourageait une vie de licence.

Il n’y avait donc plus de distinction nette entre le chrétien et le monde.

Ce que l’église d’Éphèse haïssait – les œuvres des Nicolaïtes – les croyants à Pergame le permettaient. Jacques nous rappelle que « l’amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu » (Jac 4.4).

L’église de Smyrne représente l’Église post-apostolique de la fin du 1er siècle jusqu’à Constantin, au début du 4ème siècle. C’est une église persécutée, mais pure.

L’église de Pergame représente l’Église unie à l’État. Elle n’est plus persécutée, mais par son association au monde politique, elle a perdu son caractère séparé. Le monde et sa philosophie s’y sont introduits. Une minorité non chrétienne fait partie désormais de l’Eglise.

Puisque Satan n’a pas réussi à éliminer l’Église du monde par la persécution, il fera tout pour que le monde entre dans l’Église et la corrompe.

L’apôtre Pierre nous rappelle que notre statut de pèlerins : « Bien-aimés, je vous encourage, en tant que résidents temporaires et étrangers sur la terre, à vous abstenir des désirs de votre nature propre qui font la guerre à l’âme. Ayez une bonne conduite au milieu des non-croyants, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous faisiez le mal, ils remarquent votre belle manière d’agir et rendent gloire à Dieu le jour où il interviendra » (1 Pi 2.11-12).

Si vous compromettez votre position en Christ, vous perdez votre puissance spirituelle. Vous pouvez acquérir prestige, honneur, amitié avec le monde, mais vous perdez toute puissance spirituelle, car le Saint-Esprit ne peut tolérer le mal.

L’EXHORTATION DU SEIGNEUR

Verset 16 : À l’église de Pergame, ainsi qu’à toute église qui suit le même chemin, le Seigneur ordonne : « Repens-toi donc, sinon je viendrai bientôt à toi et je les combattrai avec l’épée de ma bouche »

Les fidèles à Pergame étaient appelés à prendre conscience de la situation équivoque de l’église et à se repentir. Alors ils agiraient en conséquence envers les fauteurs de trouble ; ceux-ci seraient disciplinés (probablement exclus de l’église). S’ils ne le faisaient pas, c’est le Seigneur qui s’en chargerait. Il les combattra avec l’épée de sa bouche.

Face au compromis, il n’y a qu’un remède : « repens-toi ! » La Bible nous dit que « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).

V. LA PROMESSE DU SEIGNEUR

« Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. » 

Une triple promesse est faite au vainqueur (tout véritable enfant de Dieu) :

  1. « De la manne cachée »

De même qu’Israël a reçu de la manne du ciel pour nourriture dans le désert, laquelle a remplacé celle d’Égypte, ainsi le croyant en Jésus-Christ jouit de la manne céleste, ce Pain du ciel qui est la nourriture spirituelle du croyant, en même temps que son héritage

Cette manne, c’est la communion intime et constante avec le Seigneur, le meilleur fortifiant. Cette manne est « cachée » du monde qui ne la connaît pas et ne la voit pas. Elle est pourtant essentielle pour l’homme. Peut-être avons-nous besoin de découvrir, ou de redécouvrir que nous avons tout pleinement en Lui.

  1. « Un caillou blanc »

Lors d’un jugement dans un tribunal, la personne innocente recevait un caillou blanc. Si elle était reconnue coupable, elle recevait un caillou noir.

  1. « Un nom nouveau »

Il est possible que la vraie valeur du caillou réside, non pas dans la pierre elle-même, mais dans le nom nouveau qui y était gravé, le titre du croyant pour la gloire. Le fait que tu reçoives un caillou blanc signifie que tu as été acquitté et que tu es entièrement accepté de Dieu. Merci Seigneur !

Conclusion

Lors du terrible péché d’Israël dans les plaines de Moab avec les filles de Moab (sacrifices au dieu Baal-Peor et immoralité, selon le conseil de Balaam), la colère de Dieu s’est enflammée contre Israël. Les coupables devaient être pendus en face du soleil.

Alors que l’assemblée des Israélites pleurait à l’entrée de la tente de la rencontre, voilà qu’un Israélite a amené une Madianite dans sa tente.

Phinées, fils d’Eléazar et petit-fils d’Aaron s’est levé, il a pris une lance, il est entré dans la tente de l’Israélite, et il a transpercé l’homme, puis la femme.

La Bible dit : « Le fléau s’arrêta alors parmi les Israélites » (Nom 25.8). « Écoutez les paroles de l’Éternel : « Phinées… a détourné ma fureur des Israélites, parce qu’il a été animé de mon zèle au milieu d’eux » (v .10-11).

En ces derniers temps qui précèdent le retour de Jésus-Christ, soyons zélés pour Lui ! Selon sa volonté, manions adroitement l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu, et gardons-nous de tout compromis, aussi bien dans nos vies que dans l’assemblée.

Tout cela pour la seule gloire de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ.


[1] Ces notes sont tirées de Eerdmans’ Handbook to The History of Christianity, Eerdmans Publishing Co, 1977, pages 130ss.

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Prédicateur: Michel Bohrer