Apocalypse 3 / Les sept églises – Smyrne : L’ÉGLISE PERSECUTÉE

Apocalypse 3: Apocalypse 2.8-11 L’ÉGLISE DE SMYRNE : L’ÉGLISE PERSECUTÉE

prédication Apocalypse 2 : Michel Bohrer, 2015_06_22, église AB Vevey

titre : Apocalypse 3 / Les sept églises – Smyrne : L’ÉGLISE PERSECUTÉE

Résumé : Les 7 eglises de l’apocalypse: Smyrne. Le nom de la ville, Smyrne, signifie « myrrhe », une résine d’un arbuste utilisée en parfumerie et en pharmacie. Lorsque la myrrhe est pressée, elle donne un arôme délicieux. – La myrrhe servait à parfumer les lits et les vêtements. Dans le Psaume 45 (v. 8), le roi, lors de son mariage, portait des vêtements parfumés avec, entre autres, de la myrrhe. – Les mages ont apporté de la myrrhe à l’enfant Jésus. – La myrrhe était aussi utilisée pour embaumer les corps. Alors que les chrétiens à Smyrne passaient par l’affliction, leur témoignage était comme la myrrhe, un doux parfum pour Dieu.

La seconde lettre est adressée à Smyrne, une ville avec un port, située à environ 50 Km au nord d’Ephèse. Mais contrairement à Éphèse, qui aujourd’hui est en ruine, Smyrne est resté un port important avec une population d’environ 200’000 habitants (Izmir).

Le nom de la ville, Smyrne, signifie « myrrhe », une résine d’un arbuste utilisée en parfumerie et en pharmacie. Lorsque la myrrhe est pressée, elle donne un arôme délicieux.

  • La myrrhe servait à parfumer les lits et les vêtements. Dans le Psaume 45 (v. 8), le roi, lors de son mariage, portait des vêtements parfumés avec, entre autres, de la myrrhe.
  • Les mages ont apporté de la myrrhe à l’enfant Jésus.
  • La myrrhe était aussi utilisée pour embaumer les corps.

Alors que les chrétiens à Smyrne passaient par l’affliction, leur témoignage était comme la myrrhe, un doux parfum pour Dieu.

LA DESCRIPTION DU SEIGNEUR

Verset 8 : « Écris à l’ange de l’Eglise de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort et qui est revenu à la vie ».

Le Seigneur se décrit comme celui qui est éternel.

  1. Il est « le premier et le dernier » : il est le Dieu éternel qui a toujours existé dans le passé et qui existera toujours dans le futur.

Dans Ésaïe 44.6, l’Éternel se décrit en ces termes : « Je suis le premier et le dernier. En dehors de moi, il n’y a pas de Dieu ». Ce que le Père est, le Fils est : ils sont un.

  • Jésus-Christ est « celui qui était mort… », lit., « celui qui est devenu mort », est une référence à sa mort à la croix. Il est aussi celui « qui est revenu à la vie », donc une référence à sa résurrection.

Par ces paroles, le Seigneur rappelle à l’Église de Smyrne que celui qui est éternel s’est incarné et qu’il est mort. Même le Fils éternel de Dieu s’est soumis volontairement au rejet et à la persécution. Mais il est vainqueur, et les croyants à Smyrne peuvent se réjouir de leur victoire ultime en Lui.

L’ÉVALUATION DU SEIGNEUR

Verset 9 : « Je connais ta détresse et ta pauvreté – et  pourtant tu es riche – ainsi que les calomnies de ceux qui se disent juifs et ne le sont pas mais qui sont une synagogue de Satan ».

Avez-vous remarqué ? Le Seigneur ne fait aucun reproche à son église à Smyrne. Dans son évaluation, Jésus mentionne trois choses (le « terme « tes œuvres » n’est pas dans le texte, ce qui rend la déclaration du Seigneur encore plus directe).

  1. « Je connais ta détresse… »

Quel réconfort de savoir que le Seigneur connaît tout des souffrances de ses disciples. « Je connais » : le Seigneur connaît votre situation, ce que vous vivez…

John Bunyan, auteur du livre « le voyage du pèlerin », a été persécuté. Il a passé plus de 12 ans en prison. Il a souvent risqué sa vie ; plusieurs fois, ses possessions lui ont été enlevées. Mais quand il prêchait, jusqu’à 3’000 personnes venaient l’écouter. L’essentiel, ce n’est pas une vie facile, mais utile.

Historiquement, l’église de Smyrne représente l’Église post-apostolique, de la fin du premier siècle jusqu’à Constantin, au début du 4ème siècle.

La persécution n’a jamais heurté l’Église de Jésus-Christ : elle a au contraire un effet purificateur. Quand on n’a plus rien, il nous reste l’essentiel. Comme quelqu’un l’a dit : « Le sang des martyrs est la semence de l’Église ».

Rappelez-vous les paroles du Seigneur : « Si le monde vous déteste, sachez qu’il m’a détesté avant vous » (Jean 15.18).

  • Le Seigneur ajoute : « ta pauvreté ».

En grec, il y a deux termes qui décrivent la pauvreté :

Le premier, « penés » (« pénurie ») signifie que la personne est obligée de travailler tous les jours pour subvenir à ses besoins.

Le deuxième terme, celui qui est utilisé ici, est « ptôchos », « un mendiant ». La personne est réduite à la mendicité (tel Lazare, face à l’homme riche, Lu 16.20-21).

Peut-être, suite à leur persécution et affliction, les croyants à Smyrne avaient été dépossédés de leurs biens.

L’auteur des Hébreux dit ceci : « … vous avez accepté avec joie qu’on prenne vos biens, sachant que vous aviez des richesses meilleures et qui durent toujours » (Héb 10.34).

Nous avons tellement ! Il nous est difficile de comprendre à leur juste valeur les mots : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien », alors que nos frigos et congélateurs sont bien garnis !

Puisque nous connaissons les vraies valeurs, que faisons-nous des biens que Dieu nous a confiés ?Que le Seigneur nous fasse la grâce d’être riche pour Lui et pour son œuvre, pendant que nous en avons l’opportunité.

Mais qu’ajoute le Seigneur ? « Mais tu es riche ».

Dans son Épître, Jacques souligne la même vérité : « …Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres (même terme qui décrit l’église de Smyrne) aux yeux du monde pour les rendre riches dans la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » (Jac 2.5).

Quel contraste avec l’église de Laodicée : bien que « riche », elle était « pauvre » (« ptôchos ») aux yeux du Seigneur. Es-tu riche aux yeux de Dieu ?

  • Jésus mentionne un 3e élément dans son évaluation :

« Je connais « les calomnies de ceux qui se disent juifs et ne le sont pas mais qui sont une synagogue de Satan ».

Leurs afflictions ne venaient pas seulement des païens, mais des Juifs hostiles. Comme du temps de Paul, ces Juifs avaient rejeté l’évangile et ils étaient ennemis des chrétiens. En fait, ces Juifs formaient « une synagogue de Satan ».

  • Une synagogue est un rassemblement de personnes ;
  • L’Église de Jésus-Christ est un peuple appelé hors du monde pour appartenir au Seigneur.

Il en a toujours été ainsi au niveau de l’Église du Seigneur : ses plus ardents opposants ont été avant tout des gens religieux.

Quant à la société païenne, les chrétiens étaient accusés :

  • D’athéisme, car ils refusaient de dire : César est seigneur.
  • De cannibalisme, en rapport avec le repas du Seigneur ;
  • D’immoralité, à cause de leurs agapes et du fait qu’ils s’appelaient frères et sœurs

L’EXHORTATION DU SEIGNEUR

Verset 10 : « Ne redoute pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison afin que vous soyez mis à l’épreuve, et vous aurez dix jours de détresse. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie ».

Ce n’est peut-être pas ce que nous voudrions entendre. Mais face à la vie avec toute sa complexité, une seule chose compte : la volonté souveraine de Dieu. Et nous le savons, sa volonté parfaite est ce qu’il y a de meilleur pour chacun de nous. C’est ainsi que Jésus a prié à Gethsémané : « Pas ma volonté, mais que ta volonté soit faite. »

Gardons-nous de demander à Dieu quoi que ce soit qui ne soit pas en accord avec sa volonté !

Ce que le Seigneur promet aux fidèles à Smyrne, c’est davantage de souffrances. Le diable allait jeter quelques-uns en prison, afin qu’ils soient tentés (de tomber, de renoncer à Christ). Ils auraient dix jours de détresse. Le diable allait tout faire pour éteindre le témoignage de Jésus-Christ à Smyrne. L’ennemi œuvre au travers de personnes, tout comme Dieu agit au travers de personnes.

Satan nous tente, dans le seul but que nous tombions, que nous nous éloignions de Jésus-Christ, et que le témoignage de l’Eglise soit anéanti. Mais lorsque Dieu nous éprouve, c’est pour :

  • Le glorifier ;
  • Pour nous affermir dans la foi ;
  • Pour nous nous rendre attentif à nos propres manquements (de mieux nous connaître) ;
  • Pour que son Eglise rende un témoignage percutant dans la société.

Dans la Péninsule Arabique, il y a de plus en plus de chrétiens.La situation a été évoquée à haut niveau : « Il y a de plus en plus d’églises dans la péninsule … que devons-nous faire ? » Une personne très influente a répondu : « Nous devons les enlever. ».

Les chrétiens ne sont pas à l’abri. Le diable fera tout pour que les chrétiens tombent et s’éloignent du Seigneur.

Que votre vie n’offre aucune porte, fenêtre ou lucarne par laquelle l’ennemi pourrait s’introduire : rancune – non pardon – un désir illégitime – une conduite qui n’est pas selon Dieu… L’ennemi cherchera toujours à s’introduire : nous devons sans cesse être sur nos gardes.

« Vous aurez dix jours de détresse. » Que signifie « 10 jours » ?

  • Certains considèrent ces dix jours comme représentant symboliquement toutes les persécutions de l’Église ;
  • D’autres pensent qu’il s’agit de dix persécutions spécifiques sous les empereurs romains ;
  • Probablement, l’expression « dix jours » indique une période limitée dans le temps. Les Ecritures emploient à plusieurs reprises cette expression pour signifier une période courte. Deux exemples parmi d’autres :
    • Dans Genèse 24.55, avant que Rebecca ne quitte sa famille pour aller auprès d’Isaac, son futur mari, son frère et sa mère ont demandé au serviteur d’Abraham qu’elle reste encore « dix jours au moins ».
    • Dans Daniel 1.12, Daniel avait été déporté à Babylone. Il a demandé à l’intendant que lui et ses compagnons ne mangent pas les mets du roi, mais qu’ils puissent manger des légumes et boire de l’eau « pendant 10 jours ». Alors l’intendant verrait la différence entre eux et les autres jeunes gens.

Qu’est-ce que dix jours, face à l’éternité ? Les afflictions ne durent qu’un temps, mais la bonté de l’Eternel dure à toujours. Gloire à son Nom ! Le Seigneur nous a averti : « Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage : moi, j’ai vaincu le monde » (Jean 16.33).

Face à cette épreuve à venir, le Seigneur EXHORTE ses disciples à Smyrne par deux mots d’ordre brefs :

  1. « Ne redoute pas, ce que tu vas souffrir »

« Ne crains pas… ! » Ces afflictions ne peuvent en aucune manière vous enlever votre bénédiction éternelle en Christ. Vous êtes dans la main de Dieu. Si Dieu permet cette épreuve, lui qui est bon, sage et souverain, cela ne peut être que pour votre bien et l’avancement du royaume de Dieu !

Un homme est venu un jour vers Tertullien (apologiste du 2ème siècle). Il lui a dit : « Je suis venu à Christ, mais je ne sais que faire. J’ai un travail, qui me semble ne pas être juste, mais je dois vivre ! »

À quoi Tertullien a répondu : « Le devez-vous ? » (devez-vous vivre à n’importe quel prix ?)

  • « Sois fidèle jusqu’à la mort »

Il semblerait que personne n’avait encore subi le martyr à Smyrne. Mais plusieurs allaient connaître la prison et la mort.

Polycarpe a été évêque de l’église de Smyrne. Il est mort martyr, brûle au bûcher, en l’an 155. Quand la police est venue l’arrêter, il leur a offert à boire et à manger. Après quoi il a été conduit dans l’arène. Durant le trajet, le capitaine de la police a essayé de le convaincre : « Mais quel mal y a-t-il de dire, « César est seigneur », d’offrir un sacrifice et d’être sauvé ? » Il a refusé, ce qui lui a valu des insultes. Il a été amené dans l’arène, devant le proconsul. Celui-ci lui a dit : « Respectez votre âge (il avait 86 ans). Jurez par le génie de César, repentez-vous et dites : « Loin les athées ! » (Les athées sont les sans dieux, les chrétiens ceux qui n’acceptent pas les divinités romaines). Mais Polycarpe a regardé la foule païenne dans l’arène, il leur a fait signe de la main, il a levé les yeux au ciel et il a dit : « Loin les athées ! », signifiant la foule incrédule. Le proconsul l’a pressé : « Prêtez serment et je vous laisse aller, injuriez Christ ». Polycarpe a répondu : « Pendant 86 ans, j’ai servi le Seigneur, et il ne m’a fait aucun tort : comment pourrais-je blasphémer mon Roi et mon Sauveur ? »

Face aux diverses afflictions auxquelles nous pouvons être confrontés :

  • Ne doutez jamais de la bonté de Dieu ! Et tant de crise, n’agissons pas comme la femme de Job, qui a dit à son mari : « Maudis Dieu et meurs ! » (Job 2.9). Prenons exemple sur Job, qui a dit : « Même s’il me tuait, je continuerais à espérer en lui » (Job 13.15).

Dans la vie, il y a toutes sortes de difficultés : au sein du couple, avec les enfants, au travail ; problèmes de santé… Dieu est fidèle et bon, toujours !

  • Dieu n’a jamais abdiqué sa souveraineté.

Nous pouvons avoir le luxe de dormir tranquille la nuit.

Le Seigneur ajoute : « Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie » (v. 10).

Face à la mort, le Seigneur promet « la couronne de vie ». Vous êtes face à diverses épreuves ? Prenez courage ! Jacques souligne cette réalité : « Heureux l’homme qui tient bon face à la tentation car, après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne de la vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jac 1.12).

LA PROMESSE DU SEIGNEUR

Verset 11 : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. Le vainqueur n’aura pas à souffrir de la seconde mort ».

Qui sont les vainqueurs ? Tous les croyants. Grâce à notre union à Jésus-Christ, nous sommes plus que vainqueurs (Romains 8). Cela reste vrai même si au niveau personnel, nous ne nous approprions pas cette victoire dans notre vie quotidienne.

Jésus a affirmé : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5.24).

« La seconde mort », c’est la séparation éternelle d’avec Dieu, celui qui a tant aimé chaque individu sur terre. La seconde mort, qui est en relation avec le jugement dernier (Apoc 20.11-15), n’est pas le sort d’une personne en Christ. Celle-ci est assurée des bénédictions éternelles auprès du Seigneur.

L’étang de feu, qui est la seconde mort (Apoc 20.14), est pour le diable et ses anges. Il n’a pas été « préparé » pour l’homme (Mat 25.41). Par contre, le sort de toute personne qui ne s’est pas approprié la grâce de Dieu sera dans l’étang de feu (Apoc 20.15).

« Le Seigneur … fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance » (2 Pi 3.9).

Quel appel à dire à ceux que le Seigneur met sur notre chemin : Dieu a pourvu à votre salut : tournez-vous vers Lui !

Conclusion :

N’oublions pas cette lettre ! Elle s’adresse :

  • Historiquement à l’Église de la fin du 1er siècle jusqu’au 4ème siècle, lorsque l’empereur Constantin se serait converti au christianisme en 312. Le christianisme est alors devenu une religion d’État.
  • À l’Église, tout au long de son histoire, qui a connu la persécution.
  • À beaucoup d’entre nous qui connaissons diverses afflictions et des pressions de tout genre.

Jean Chrysostome, un père de l’Église, est né dans les années 350 à Antioche. Il a été élevé par sa mère pieuse, Anthusa, laquelle est devenue veuve à l’âge de 20 ans, avec un bébé. L’enseignant de Chrysostome était un orateur païen, Libanus. Il a dit de la mère de Jean : « Oh Dieu, quelles femmes ces chrétiens ont ! »

Jean Chrysostome est devenu, à l’âge de 36 ans, un prédicateur réputé. Ses prédications, sans compromis, au travers desquelles il dénonçait le péché, lui ont valu de nombreux ennemis.

  • Il a été convoqué devant l’empereur romain Arcadius, et menacé d’être banni s’il ne cessait de proclamer le nom de Jésus. Il aurait répondu : « Sir, vous ne pouvez pas me bannir, car le monde est la maison de mon Père ».
  • « Alors, je vous tuerai ! » – « Non, vous ne le pouvez pas, car ma vie est cachée avec Christ en Dieu ».
  •  « Vos trésors seront confisqués ! » – « Sir, cela n’est pas possible. Mes trésors sont dans le ciel, où personne ne peut ni percer ni voler ».
  • « Mais je vous chasserai loin des hommes, et vous n’aurez plus d’amis ! » – « Vous ne pouvez pas non plus faire cela, car j’ai un Ami au ciel qui a dit : Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ».

À la lumière des paroles de cette lettre que Jésus adresse à son Église, nous avons nous aussi une responsabilité personnelle. Prenons pour nous ces paroles de l’apôtre Paul, alors qu’il faisait face à son martyr imminent :

« Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, accomplis la tâche d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (2 Tim 4.5).

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Prédicateur: Michel Bohrer