Apocalypse #29: Apocalypse chapitre 18: La chute de la Babylone économique ou l’effrondement du système mondial

Apocalypse #29: Apocalypse chapitre 18: La chute de la Babylone économique ou l’effrondement du système mondial

prédication Apocalypse 18 : Michel Bohrer, 2021_01_07, église AB Vevey

titre : Apocalypse #29: Apocalypse chapitre 18: La chute de la Babylone économique ou l’effrondement du système mondial

Résumé : Le chapitre 17 décrit la Babylone religieuse (et politique).- Le chapitre 18 traite de la Babylone commerciale (une économie de marché mondial).Ces deux chapitres sont difficiles à interpréter. Que signifie le terme BABYLONE ?Babylone est à la fois une ville et un système. Ses débuts remontent à la Genèse, au chap. 10 (Gen 10.10), avec la construction de la tour de Babel.Mais Babylone est également un système, à l’instar de « Wall Street », qui est à la fois une rue et une entité financière.

Introduction

Pour rappel, le livre de l’Apocalypse consacre deux chapitres entiers à la chute de Babylone. Ces deux chapitres décrivent la fin du monde, tel que nous le connaissons, l’effondrement du système mondial.

Après Jérusalem, Babylone est la ville la plus mentionnée dans l’Écriture.

  • Le chapitre 17 décrit la Babylone religieuse (et politique). Rappelez-vous la description de la femme assise sur une bête, l’antichrist. Celle-ci est appelée prostituée, car elle est infidèle au Seigneur. Elle formera une fédération ecclésiastique universelle, un œcuménisme syncrétiste. Elle contrôlera, pour un temps, le pouvoir civil. Elle  sera détruite par l’antichrist au milieu de la tribulation mondiale.
  • Le chapitre 18 traite de la Babylone commerciale (ce chapitre décrit une économie de marché mondial). Elle sera détruite lors de la seconde venue du Messie sur la terre.
  • ANNONCE DU JUGEMENT

Versets 1-3 : « Après cela, je vis un autre ange descendre du ciel. Il avait un grand pouvoir et la terre fut illuminée de sa gloire. Il cria d’une voix forte : « Elle est tombée, (elle est tombée,) Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire pour tout esprit impur, un repaire pour tout oiseau impur et détestable. En effet, toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution, les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’immoralité et les marchands de la terre se sont enrichis grâce à la démesure de son luxe ».

L’ange qui nous est décrit a une grande autorité ; il a donc un message important. L’Écriture dit que « la terre fut illuminée de sa gloire ». Quel grand Dieu nous servons ! Si un ange a une telle gloire, quelle doit être celle du Dieu tout-puissant !

Quels sont les premiers mots de l’ange ? « Elle est tombée, (elle est tombée,) Babylone la grande ! » Lorsque Dieu dit qu’une chose va arriver, c’est comme si cela était déjà arrivé. Tout arrivera exactement comme Dieu l’a annoncé.

Les raisons de son jugement sont données : « Elle est devenue une habitation de démons… » Babylone a rejeté tout ce qui est de Dieu. Elle est devenue le symbole du mal, de la corruption, et de l’activité des démons et des esprits impurs. La description faite de Babylone dans ce chapitre est celle d’une apostasie totale.

Quelle est cette grande Babylone ? Elle représente toute la civilisation qui a rejeté Dieu, un monde religieux apostat, un monde économique et social globalisé, dans lequel seul le profit compte (René Pache). C’est ce que décrit le texte biblique.

Le premier empire mondial, la Babylone du roi Nebucadnetsar, était caractérisé par la puissance, la gloire et la richesse. Le dernier empire mondial, la Babylone durant la tribulation mondiale, englobera toutes les nations, tous les rois de la terre, dans une économie mondialisée.

Dans ce système, la seule chose qui compte est l’économie, le marché mondial. Dans ce système, tout est intriqué : les nations, les dirigeants et tous les acteurs de l’économie.

Telle est la société vers laquelle les nations se dirigent. « Le commerce est une vache sacrée que rien ne doit freiner » (Vernon McGee). Mais Dieu s’apprête à juger cette économie globale impie.

APPEL EN VUE DU JUGEMENT

Versets 4-8 : « Puis j’entendis une autre voix venant du ciel qui disait : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple (Jér 51.45), afin de ne pas vous associer à ses péchés et de ne pas être victimes de ses fléaux. En effet, ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel et Dieu s’est souvenu de ses crimes. Payez-la comme elle a payé et donnez-lui le double salaire de ses actes. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui le double. Donnez-lui autant de tourment et de deuil qu’elle a fait la fière et s’est plongée dans le luxe. Parce qu’elle dit dans son cœur : Je siège en reine, je ne suis pas veuve et jamais je ne verrai le deuil, à cause de cela, en un seul jour, les fléaux qui lui sont réservés s’abattront sur elle : la mort, le deuil, la famine, et elle sera réduite en cendres. En effet, il est puissant, le Seigneur qui l’a jugée. »

À qui est adressé cet appel ? Aux croyants qui vivront durant la tribulation. Rappelez-vous comment l’Éternel a averti Lot de la destruction imminente de Sodome, l’enjoignant à fuir avec sa famille (Gen 19.12-27).

La raison de quitter Babylone est double. Premièrement, afin de ne pas s’associer à ses péchés. Et deuxièmement, afin d’échapper à son jugement. Par application, cet appel s’adresse aux croyants de tous les âges. Lorsque la tentation est forte, le danger de compromettre est grand. Le Seigneur veut que nous soyons séparés du système impie de ce monde. Celui qui appartient à Dieu ne peut pas faire partie de ce système, lequel est voué au jugement divin.

L’apôtre Jean nous le rappelle dans sa première épître : « N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui est dans le monde – la convoitise qui est dans l’homme, la convoitise des yeux et l’orgueil dû aux richesses – vient non du Père, mais du monde. Or le monde passe, sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.15-17).

Le Seigneur nous appelle à fuir la corruption ambiante, caractérisée par Babylone. Jésus a prié le Père : « Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal » (Jean 17.15). Fuir Babylone, c’est rompre avec le mal sous toutes ses formes, en nous et autour de nous.

Le verdict divin concernant Babylone est sans appel : « …ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel et Dieu s’est souvenu de ses crimes » (v. 5). Le temps est venu pour le Seigneur de juger Babylone.

Les premiers bâtisseurs de Babylone dans Genèse 11 ont fait des briques pour construire une ville et une tour qui touche le ciel. Concernant la dernière Babylone, l’Écriture dit que « ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel » (Apoc 11.5). Le verbe employé pour « accumuler » et le verbe « kollaô »(d’où nous avons le mot « colle »). Ses péchés ont été joints, collés l’un à l’autre, jusqu’à atteindre le ciel !

Dieu a une telle patience que l’homme pense que sa manière de vivre sa vie est sans conséquence. Mais Dieu se souvient, et son jugement est juste et inévitable.

Les conséquences sont lourdes : « Payez-la comme elle a payé et donnez-lui le double salaire de ses actes… » (v. 6). C’est le juste principe de la rétribution. Mais dans le cas de Babylone, cette loi est doublée, vu l’énormité de son péché. Comme le dit l’Écriture, c’est à Dieu seul « qu’appartient la vengeance » (Deut 32.35).

Parce que Babylone, enflé d’orgueil, « a fait la fière et s’est plongée dans le luxe », Dieu va la repayer par le tourment et le deuil.

Combien la prospérité peut aveugler une personne quant à sa condition réelle devant Dieu ! Nous comprenons la prière d’Agur, dans les Proverbes, au chapitre 30 : « … ne me donne ni pauvreté ni richesse, mais accorde-moi le pain qui m’est nécessaire… » (Pr 30.8).

L’Écriture est claire : chacun est responsable devant Dieu comment il mène sa vie. « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi » (Gal 6.7). C’est pourquoi, comme dit l’Écriture : « Ne négligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Gal 6.9).

Chers amis, nous passons tous par diverses épreuves, certaines plus difficiles que d’autres. Ne nous lassons pas de faire le bien, surtout lorsque les vents sont contraires,« car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas ». Telle est la promesse de notre Dieu à vous et moi !

ANGOISSE SUR LA TERRE (versets 9-19)

L’Écriture mentionne trois groupes de personnes qui ont eu un impact sur Babylone : les rois de la terre (les dirigeants), les marchands de la terre (les hommes d’affaires), et les capitaines de navires (tous ceux qui vivent de la mer).

Ces trois groupes sont les témoins oculaires du jugement divin sur Babylone, « la grande ville ». Tous s’écrient « malheur ! Malheur ! » Ils sont dans les pleurs et le deuil. Ce ne sont toutefois pas des cris de repentance, mais de regret de ce que Babylone est détruite. Car, ce qui constituait leurs vies, l’opulence, le luxe, les richesses, est détruit pour toujours. Quelle tragédie, lorsque la vie d’un homme est liée aux richesses de ce monde (cf. v. 14,15,16,19) !

Écoutons l’exhortation du Seigneur à ce sujet dans 1 Timothée : « La piété est pourtant une grande source de profit quand on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans le monde et nous ne pouvons rien en emporter. Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira. Quant à ceux qui veulent s’enrichir, ils tombent dans la tentation, dans un piège et dans une foule de désirs stupides et nuisibles qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. L’amour de l’argent est en effet à la racine de tous les maux. En s’y livrant, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé eux-mêmes bien des tourments » (1 Tim. 6.6-10).

Regardons de plus près ces trois groupes, témoins oculaires de la chute de Babylone.

  1. Tous les dirigeants de la planète se lamentent

Versets 9-10 : « Tous les rois de la terre qui se sont livrés avec elle à la prostitution et au luxe pleureront et se lamenteront à cause d’elle, quand ils verront la fumée de la ville incendiée. Ils se tiendront à distance, par crainte de son tourment, et ils diront : « Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure ton jugement est venu ! »

« Tous les rois de la terre » ont pleinement participé au style de vie corrompue et à la richesse extravagante de Babylone. Tout, absolument tout dans ce système est en rébellion contre le Dieu Tout-Puissant.

Témoins du jugement divin sur Babylone, ces rois ne pourront que s’écrier : « Malheur ! Malheur ! » Ils parlent de Babylone en ces termes : « La ville, la grande, Babylone la ville, la puissante ! En une seule heure ton jugement est venu » (vers. 10).

  • Les dirigeants de l’économie mondiale se lamentent

Versets 11-16 : « Les marchands de la terre pleurent aussi et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que plus personne n’achète leur cargaison, cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toutes sortes de bois de senteur, de toutes sortes d’objets en ivoire, en bois très précieux, en bronze, en fer et en marbre, de cannelle, (d’aromates,) de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de bœufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes humaines. « Les fruits que tu désirais profondément sont partis loin de toi ; toutes ces richesses et ces splendeurs sont perdues pour toi et tu ne les retrouveras plus. » Les marchands de ces produits, qui se sont enrichis, en commerçant avec elle, se tiendront à distance, par crainte de son tourment. Ils pleureront et seront dans le deuil ; ils diront : « Malheur ! Malheur ! La grande ville qui était habillée de fin lin, de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles ! En une seule heure tant de richesses ont été détruites ! »

À leur tour, « les marchands de la terre » se lamentent. Ils ne sont pas en peine pour Babylone, mais « parce que plus personne n’achète leur cargaison. » Ils ne vivent que pour une chose : leur chiffre d’affaires et ce que cela leur rapporte. Faire du chiffre, telle est la devise !

Leurs marchandises sont des articles de luxe venant du monde entier, destinés à une société affluente. Considérez l’étendue des produits vendus. Je ne pense pas que le site « amazon » puisse rivaliser avec ce qui nous est présenté ici !

Qu’est-ce qui est frappant dans cette liste ? Deux choses :

Premièrement, la plupart de ces marchandises sont des articles de luxe.

Deuxièmement, ces marchands font le commerce de corps et d’âmes humaines. On marchande des vies humaines, alors que Dieu a payé pour les hommes le prix le plus élevé, celui de son Fils bien-aimé.

Mais ce n’est pas tout : l’Écriture nous montre une société à deux vitesses. Il y a les grands, les puissants, qui vivent dans l’opulence et le luxe le plus extravagant. Mais il y a également tant de misérables, qui ne disposent même pas de leur corps ou de leur âme. Ils sont traités comme une marchandise. Un tel état de fait crie contre le ciel (réflexion de René Pache).

Souvenez-vous des paroles de Jacques : « À vous maintenant, les riches ! Pleurez et gémissez à cause des malheurs qui viendront sur vous ! Vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les mites… Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur de l’univers … Vous avez vécu sur la terre dans les plaisirs et dans le luxe … Vous avez condamné, tué le juste sans qu’il vous résiste » (Jac 5.1-5).

Triste société, qui n’a pour objectif que l’enrichissement personnel (au détriment des autres), et qui est totalement indifférente au Dieu créateur, de qui viennent toutes choses !

Notre société, une planète globalisée en devenir, avance rapidement dans cette direction. Chacun veut avoir sa part au grand marché, non seulement européen, mais mondial.

Où cela mène-t-il ? À la Babylone économique mondiale et au jugement divin.

Non seulement les politiciens et les dirigeants de l’économie mondiale, mais encore…

  • Tous les acteurs de la marine marchande se lamentent

Versets 17-19 : « Tous les capitaines, tous ceux qui naviguent, les marins et tous ceux qui vivent de la mer se tenaient à distance, et ils s’écriaient, en voyant la fumée de l’incendie : « Quelle ville pouvait se comparer à la grande ville ? » Ils se jetaient de la poussière sur la tête et ils criaient, dans les pleurs et le deuil : « Malheur ! Malheur ! La grande ville dont la prospérité a enrichi tous ceux qui possèdent des bateaux sur la mer, en une seule heure elle a été dévastée ! »

Un troisième groupe est mentionné : tous ceux qui transportent ces biens par voie maritime.Savez-vous quel est le pourcentage des marchandises transportées par voies maritimes aujourd’hui ? Selon les chiffres de 2013, plus de 50’000 navires de commerce naviguaient internationalement et transportaient tous types de marchandises (un grand navire peut coûter 100 millions de dollars). L’on comptait plus de 150 pavillons différents.

Quant au tonnage, la marine marchande assurait le 90% du commerce mondial. Près de 8 milliards de tonnes de frêt ont été transportées par voie maritime en 2009. Elle est la clé de l’économie mondiale. Sans elle, le commerce d’un continent à l’autre à des coûts raisonnables serait impossible. Même la Suisse possède une flotte de commerce maritime (49 navires en 2017).

Tout cela pour le commerce… le profit !

Le Seigneur nous met en garde face au danger d’amasser des trésors ici-bas : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent et où les voleurs percent les murs pour voler, mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les mites et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler ! En effet, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mat 6.19-21).

Où est ton trésor : ici-bas ou au ciel avec le Seigneur ?

ALLÉGRESSE DANS LE CIEL

Versets 20-24 : « Ciel, réjouis-toi à cause d’elle ! Et vous, les saints, les apôtres et les prophètes, réjouissez-vous aussi, car Dieu vous a fait justice en la jugeant. Alors, un ange puissant prit une pierre qui ressemblait à une grande meule et il la jeta dans la mer en disant : « C’est avec la même violence que Babylone, la grande ville, sera jetée à bas, et on ne la retrouvera plus. On n’entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et de trompette. On ne trouvera chez toi plus aucun artisan d’un quelconque métier et l’on n’y entendra plus le bruit de la meule. La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi et l’on n’y entendra plus la voix des jeunes mariés. Cela arrivera parce que tes marchands étaient les grands de la terre et que toutes les nations ont été égarées par ta sorcellerie, parce que l’on a trouvé chez toi le sang des prophètes, des saints et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre. »

Quel contraste ! Alors que sur la terre, le même cri « malheur ! » se fait entendre (parce que toutes les richesses ont été détruites), il y a de la joie dans le ciel. Ceux qui sont au ciel, « les saints, les apôtres et les prophètes » (« une foule immense », selon Apocalypse 19.1, est appelée à se réjouir, car Dieu a jugé leur cause[1].

« Alors, un ange puissant prit une pierre qui ressemblait à une grande meule et il la jeta dans la mer… ». Si vous jetez une pierre dans la mer, vous ne la retrouvez plus. C’est le sort que Dieu réserve à Babylone, à la fin de la grande tribulation : « On ne la retrouvera plus. »

Sa destruction sera soudaine et totale.

Pourquoi ?Parce que Babylone a séduit « toutes les nations », et parce qu’elle est responsable du massacre des saints. Ainsi prend fin la longue histoire de Babylone, symbole du mal, de l’idolâtrie et de la rébellion contre Dieu et la persécution du peuple de Dieu.

Le chapitre 11 de la Genèse décrit la première rébellion des hommes contre Dieu, en voulant construire une ville et une tour qui atteigne le ciel (la tour de Babel). Dieu les disperse en confondant leur langue.

L’apogée de Babylone a été durant le règne de Nebucadnetsar (au 6ème siècle av. J.-C., au temps du prophète Daniel).

Enfin, nous retrouvons Babylone dans l’Apocalypse.

La Babylone ecclésiastique (chapitre 17) formera une fédération ecclésiastique universelle, un œcuménisme syncrétiste. Elle sera détruite par l’antichrist, selon le plan souverain de Dieu.

Quant à la Babylone économique (chapitre 18), elle établira un système économique mondial, lequel sera détruit par Jésus-Christ lors de son retour.

Ainsi, le triomphe de Dieu est total. Ce qui conduit au thème même du livre de l’Apocalypse : la seconde venue du Messie en puissance et en gloire, et l’établissement de son royaume glorieux.

Conclusion

Le Seigneur nous a dit clairement ce qui arrivera. Quand cela arrivera-t-il ? L’Écriture ne donne pas de date, mais des indicateurs utiles :

Premièrement, le fait de la renaissance d’Israël en 1948. Un si petit pays, objet de tant de haine de la part des nations !

Deuxièmement, l’Écriture mentionne la construction d’un dernier empire, lequel sera mondial, et qui, selon le prophète Daniel, « dévorera toute la terre » (Daniel 7). Rappelez-vous également le rêve de la grande statue avec ses pieds en fer et en argile (Daniel 2).

Plusieurs considèrent qu’il s’agit de la future Europe, laquelle formera un super-état à la fois politique et économique, au sein de laquelle les nations auront perdu leur souveraineté.

Troisièmement, l’émergence d’un système globalisée. De plus en plus, tout s’interconnecte. Jean-Pierre Graber parle d’un universalisme égalitaire, lequel « refuse toute discrimination théologique, philosophique ou politique, même protectrice, fondée sur la nationalité, la religion, le sexe ou les orientations sexuelles ». Cela débouche sur un mondialisme culturel et politique[2].

Quatrièmement, l’apostasie, un abandon clair et net de la foi chrétienne (2 Thes 2.3 ; 1 Tim 4.1 ; 2 Tim. 3.1-5). Un tel abandon avance à grands pas.

À la lumière de ce que nous avons vu, que devrions-nous faire ?

  1. SORTEZ ! Sors de ce système mauvais (v. 4 ; Col 3.1-8) ! Ne nous attachons pas aux valeurs de ce système ! Ce monde et tout son système est voué à la destruction.
  2. REJOUISSEZ-VOUS ! Crie haut et fort que nous sommes plus que vainqueurs en Jésus-Christ le Messie ! N’êtes-vous pas fatigués de ce système, tant de mal, de souffrances, d’injustices : quand la justice règnera-t-elle dans ce monde ? Réjouis-toi (v. 20) ! Car Dieu jugera ce monde, et cela avec justice.
  3. ALLEZ ! Il est temps que nous allions dire à nos voisins, nos connaissances, notre famille, que le seul avenir est avec le Seigneur. Partageons l’Évangile de Jésus-Christ ! Dieu désire encore sauver des âmes aujourd’hui.

[1] C’est aussi la réponse à la supplication des martyrs du chapitre 6, vers. 9-11.

[2] J.-P. Graber, « Europe, où vas-tu ? », revue Promesses no. 161, juillet-septembre 2007

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Prédicateur: Michel Bohrer