Apocalypse #11: Apocalypse chapitre 6:1-8 L’Agneau ouvre les six premiers sceaux
prédication Apocalypse 6 : Michel Bohrer, 2017_01_31, église AB Vevey
titre : Apocalypse #11: Apocalypse chapitre 6:1-8 L’Agneau ouvre les six premiers sceaux
Introduction
Selon le plan du livre de l’Apocalypse, c’est au chapitre 4 que commence la 3ème et dernière partie du livre (l’essentiel du livre). Les chapitres 4 et 5 sont un prologue aux événements de la tribulation mondiale sur la terre (ch. 6-19).
L’Apocalypse décrit trois séries de jugements, lesquels sont chronologiques. Il y a les sept sceaux (ch. 6), les sept trompettes (ch. 8 et 9), et les sept coupes (ch. 16). Les autres chapitres apportent des informations utiles quant à ce temps.
Les six sceaux se suivent chronologiquement. Le 7ème sceau contient une série de sept trompettes. Et la 7ème trompette contient une série de sept coupes (de la colère de Dieu). Ainsi, les sept sceaux englobent tous les jugements de Dieu, puisque toutes les trompettes et les coupes sont inclues dans le 7ème sceau.
Le livre scellé de sept sceaux englobe tout le programme de Dieu, lequel culmine dans le retour glorieux de Jésus-Christ sur la terre.
Nous pouvons définir le plan de l’Apocalypse de la manière suivante :
PLAN DE L’APOCALYPSE[1]
- « Les choses que tu as vues » (chapitre 1)
- « Les choses qui sont » (chapitres 2-3)
- « Les choses qui doivent arriver après celles-ci » (chapitres 4-22)
Prologue : (chapitres 4-5).
- La Tribulation (chapitres 6-19)
- Les jugements des sceaux (ch. 6)
- Les jugements des trompettes (ch. 8-9)
- Les jugements des coupes (ch. 16)
- Le règne de Jésus-Christ sur la terre (chapitre 20)
- Le nouveau ciel et la nouvelle terre (chapitres 21-22)
Au chapitre 6, seul six sceaux sont ouverts. Le septième le sera au chapitre 8, lorsque le jugement des trompettes est annoncé. De ces six sceaux, les quatre premiers forment un ensemble : chacun de ces sceaux est introduit par un cavalier sur un cheval. Ce matin, nous considérerons ensemble les quatre premiers sceaux.
Alors que nous arrivons à l’ouverture par le Seigneur des premiers sceaux de l’Apocalypse, la question se pose : comment interpréter le texte ?
Nous pouvons résumer la question en citant deux courants principaux d’interprétation.
- L’interprétation historique : cette école interprète l’Apocalypse comme trouvant son accomplissement dans les épreuves de l’Église. En d’autres termes, le livre présente un panorama de l’histoire de l’Église, depuis le temps de l’apôtre Jean jusqu’à la fin de l’âge. Pratiquement, nous sommes donc en plein dans le temps de l’Apocalypse. La plupart des réformateurs ont interprété le livre de cette façon.
Un problème tout pratique est que les événements chronologiques décrits dans l’Apocalypse ne se sont pas réalisés comme l’Écriture l’indique. Mais un problème beaucoup plus sérieux est l’absence d’exégèse rigoureuse. Par exemple :
- Le plan du livre exposé dans 1.19 : « Ecris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci » (version Darby).
- En relation avec le plan du livre, les paroles du chapitre 4, verset 1, sont éloquentes : « Après ces choses, je vis : et voici, une porte ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais entendue, comme d’une trompette parlant avec moi, disant : Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci » (version Darby).
- Le terme « ekklésia » (église), si souvent mentionné dans les chapitres 2 et 3, ne l’est plus jusqu’au chapitre 22 (v. 16), excepté en tant qu’« épouse » de l’Agneau au chapitre 19 (versets 6-10), lors des noces de l’Agneau, lesquelles précèdent le retour de Jésus-Christ sur la terre avec les siens.
- Les chiffres « 42 mois » et « 1’260 jours », qui sont des chiffres précis.
- L’interprétation littérale : il convient mieux de l’appeler « interprétation normale », car nous reconnaissons que ce livre contient des symboles. Mais les symboles font partie du langage courant et sont utilisés pour rendre la signification encore plus claire (ill. : une étoile est employée dans un sens littéral – un astre – et dans un sens symbolique – une étoile, un étoile montante, « une star » : dans le domaine artistique ou sportif).
Un symbole ne change pas la signification, il l’accentue.
De nombreux chrétiens évangéliques sont pour une interprétation littérale de la Bible, excepté pour la prophétie. Pourtant, les prophéties en relation avec la première venue de Jésus-Christ se sont accomplies littéralement.
Quelle doit être notre attitude envers celles et ceux qui ne partagent pas notre manière d’interpréter ce livre ? Comme cela a été dit : « Dans les choses essentielles, l’unité ; dans les choses non essentielles, la liberté ; en toutes choses, la charité » (citation de Rupertus Meldenius).
Il est important de savoir ce que l’on croit, mais de ne pas en faire un cheval de bataille.
LE PREMIER SCEAU : un conquérant
Versets 1-2 : « Je vis alors l’Agneau ouvrir un des sept sceaux et j’entendis l’un des quatre êtres vivants dire d’une voie de tonnerre : « Viens ». Je regardai et je vis apparaître un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc : une couronne lui fut donnée et il partit en vainqueur et pour remporter la victoire ».
C’est l’Agneau qui prend les choses en main. Désormais, c’est Dieu lui-même qui agit directement dans les affaires de ce monde. C’est lui qui décide et qui agit. Les événements au niveau de la planète vont s’enchaîner rapidement, sans retard !
Lorsque le 1er sceau est ouvert, l’un des quatre êtres vivants (chap. 4) parle avec « une voix de tonnerre » : « Viens ». Le tonnerre est un grondement qui éclate soudainement, à grand bruit. Le tonnerre annonce les orages. Nous ne sommes pas habitués à une voix de tonnerre. Le premier être vivant ne dit qu’un mot : « Viens».
L’apôtre Jean voit apparaître « un cheval blanc ». La couleur blanche est symbolique de pureté, d’innocence, de paix. Qui est le cavalier sur le cheval blanc ?
Certains pensent que c’est Christ lui-même. Car au chapitre 19 (v. 11), Jésus-Christ revient sur la terre, assis sur un cheval blanc. Mais c’est la seule similarité entre les deux passages. Car lorsque Christ reviendra, son règne n’apportera pas la guerre et la famine, comme c’est le cas ici.
Au début de la Tribulation, l’Antichrist viendra pour conquérir et gouverner la terre entière (cf. Dan 9.26 « …un prince qui viendra »). Il a un arc, mais pas de flèches : il conquiert, mais sans verser de sang. Il est le chef-d’œuvre de Satan et la contrefaçon de Jésus-Christ. C’est ainsi qu’il prend le rôle du conquérant, sur un cheval blanc. En fait, il ressemble tellement à Christ que beaucoup seront séduits.
L’homme assis sur le cheval a un objectif bien précis : « Il part en vainqueur et pour vaincre ». Son objectif n’est pas le bien-être des peuples, mais de s’arroger le pouvoir mondial (l’attrait du pouvoir). Quel contraste avec la première venue de Jésus. Le prophète Zacharie dit : « Voici ton roi qui vient à toi ; il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Zach 9.9).
Nous avons ici deux personnes bien distinctes, ayant deux parcours différents et deux destinés opposées.
1. Jésus : il ne vient pas pour conquérir ; il vient pour donner sa vie. 2. L’antichrist : Il vient pour lui-même, pour s’arroger le pouvoir mondial. Le premier donne, le second prend. La vaste majorité des hommes ne se poseront pas de questions : ils plieront les genoux à l’antichrist. Le Seigneur l’a prédit : « Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez » (Jean 5.43).
Réflexion : il est étonnant de constater comment les hommes et les gouvernements sont prêts à confier leurs vies et la gouvernance de leurs pays à un homme. Alors que Jésus est venu, il a donné sa vie pour tous, mais l’écrasante majorité le rejette.
Aujourd’hui, les hommes veulent la paix à tout prix. Lorsqu’un homme se lèvera et promettra concrètement la paix et la sécurité, le monde lui offrira ce qu’il demande. Tel est le mensonge auquel les hommes croiront, parce qu’ils ont rejeté celui qui est venu apporter la paix véritable, Jésus-Christ.
L’apôtre Paul décrit ce temps trompeur de fausse paix. Nous lisons dans 1 Thessaloniciens 5.3 : « Quand les hommes diront : Paix et sécurité! alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte ; ils n’y échapperont pas ». Dans le contexte des Thessaloniciens, vous aurez remarqué que l’enlèvement de l’Église a eu lieu au chapitre précédent.
Les nations font face à d’énormes difficultés. Dans beaucoup de pays règne le désordre, et les gouvernements sont devant des impasses. La globalisation n’aide en rien. Aujourd’hui, tout est interdépendant. Tout cela prépare la venue de celui qui contrôlera la planète entière.
LE DEUXIEME SCEAU : La guerre
Versets 3-4 : « Quand il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième être vivant dire : « Viens ». Et un autre cheval, rouge feu, apparut. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre afin que les hommes s’entretuent, et une grande épée lui fut donnée ».
Quel changement brutal ! Les hommes se croyaient en paix et en sécurité avec le cavalier sur le cheval blanc. Le réveil est brutal. Après le cheval blanc, annonciateur de paix, voilà un cheval rouge feu. Cette couleur suggère les massacres. Celui qui le monte reçoit « le pouvoir d’enlever la paix de la terre ». Quelle paix ? La « paix et sécurité » mentionné par l’apôtre Paul dans sa première épître aux Thessaloniciens (1 Thes 5.3). C’est une guerre sans merci où « les hommes s’entretuent ». La grande épée donnée au cavalier en est le symbole.
Aujourd’hui, il y a tant de conflits régionaux sur cette terre. Mais alors, ce sera la terre entière qui sera privée de paix et qui connaîtra les atrocités de la guerre.
L’homme récolte ce qu’il a semé. Il a voulu la paix, mais sans le Prince de la paix. Mais en dehors de lui, il n’y a ni vie ni paix. Ce jour-là, la Suisse ne sera pas épargnée.
LE TROISIEME SCEAU : la famine
Versets 5-6 : « Quand l’Agneau ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant dire : « Viens ». Je regardai et je vis apparaître un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance à la main. Et j’entendis une voix dire, au milieu des quatre êtres vivants : « Une mesure de blé pour une pièce d’argent et trois mesures d’orge pour une pièce d’argent, mais ne touche pas à l’huile et au vin ».
Le troisième jugement apporte la famine sur la terre. La balance dans la main du cavalier dénote un rationnement de la nourriture. La famine est l’une des conséquences de la guerre. Résultat : la nourriture commencera à manquer et les prix flamberont. « Une pièce d’argent » (un « denier », vers. Segond) était ce qu’un ouvrier était payé pour une journée de travail (cf. la parabole des ouvriers, Mat 20.2). Beaucoup auront de la peine à se nourrir de nourriture la plus basique, tel que le blé.
Le texte mentionne « une mesure » de blé : c’était la quantité qu’un ouvrier mangeait pour un repas. Beaucoup achèteront de l’orge, utilisée normalement pour le bétail et les chevaux, ce qui leur donnera l’équivalent de trois repas.
Par contre, une élite n’aura aucun problème à se procurer des denrées plus chères, telles que l’huile et le vin. Bien que considéré comme des denrées courantes au premier siècle, la vaste majorité des gens n’auront pas les moyens de les acheter. La vie quotidienne sera réduite au minimum vital.
Vous arrive-t-il de vous plaindre, parce que vous ne pouvez pas vous offrir certaines choses ou parce que les prix de certains services augmentent ? Quand nous pensons à ce qui vient, nous ne pouvons pas nous plaindre ; nous ne pouvons qu’être reconnaissants au Seigneur qui prend un si grand soin de nous. Reconnaissants aussi pour un pays en paix, et un gouvernement qui prend sa tâche au sérieux.
Je pense à ces paroles du prophète Jérémie : « Béni soit l’homme qui fait confiance à l’Eternel et qui place son espérance en lui ! Il ressemble à un arbre planté près de l’eau et qui étend ses racines vers le cours d’eau : il ne s’aperçoit pas de la venue de la chaleur et son feuillage reste vert. Lors d’une année de sécheresse, il ne redoute rien et il ne cesse pas de porter du fruit » (Jér 17.7-8).
LE QUATRIEME SCEAU : la mort
Versets 7-8 : « Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis le quatrième être vivant dire : « Viens ». Je regardai et je vis un cheval verdâtre. Celui qui le montait avait pour nom « la Mort », et le séjour des morts l’accompagnait. Ils reçurent le pouvoir, sur le quart de la terre, de faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la peste et par les bêtes sauvages de la terre ».
La couleur du cheval est des plus étranges, vert pâle, comme la végétation au début du printemps. Pour un cheval, c’est une couleur effrayante (le même terme en grec se trouve dans 9.4 pour parler de la végétation).
En outre, ce cavalier est le seul des quatre à être nommé. Son nom : « la Mort ». La mort est accompagnée par « le séjour de morts ». Le cavalier tue les hommes (leur corps) et le séjour de morts s’empare de leur âme.
La mort concerne uniquement le corps de l’homme. Son âme, la partie immatérielle de l’être humain, ne meurt jamais. Alors que la mort réclame le corps de l’individu, le séjour des morts réclame l’âme de la personne non sauvée (cf. Luc 16.23).
La Bible définit trois sortes de mort :
- La mort physique : concerne le corps ;
- La mort spirituelle : elle est la séparation d’avec Dieu ;
- La seconde mort : la séparation éternelle d’avec Dieu (Apoc 20.14).
La Bible enseigne qu’un jour la mort elle-même sera détruite (1 Cor 15.26,54-55).
Ce quatrième sceau amène la plus grande destruction de vies humaines que la terre n’ait jamais connue. De tels jugements divins décrivent une période unique dans l’histoire humaine, la plus terrible qui soit (rappelez-vous les paroles du Seigneur dans le discours sur le mont des Oliviers, Mat 24.15-26).
L’antichrist reçoit autorité sur ¼ de la population mondiale. En 2013, la population de la planète est de 7 milliards et 120 millions. Le fait qu’ ¼ soit tué équivaut à 1 milliard et 780 millions d’êtres humains.
Apocalypse 9.18 annonce qu’encore 1/3 de la population mondiale restante sera tué. Un simple calcul : ¼ de la population signifie qu’il en reste 75%. 1/3 additionnel de 75% = 25%. En deux jugements, le 4ème sceau est la 6ème trompette, la moitié de la population mondiale est tuée.
Tous les efforts des Nations Unies, pour une paix durable, sont voués à l’échec. Il en est de même pour la recherche de la prospérité dans le monde, ou encore de la longévité au travers de la médecine. Ce sera un temps de jugement de Dieu sur les hommes qui ne veulent pas de lui (cf. Mat 24.4-7).
Il y a un parallèle entre le chapitre 6 de l’Apocalypse et la description que le Seigneur donne de la fin des temps dans Matthieu 24.
Parallèle aux sceaux de l’Apocalypse, Matthieu 24 montre qu’il y aura la séduction (v. 1-2), la guerre (v. 6-7), la famine (v. 7), la mort (v. 7-9), les martyrs (v. 9-10), et enfin le soleil et la lune s’obscurciront et les étoiles tomberont du ciel (v. 29). Alors le Seigneur reviendra sur la terre avec puissance et une grande gloire (v. 30).
Rappel : Le contexte du Matthieu 24 et 25 montre que Jésus répond à la question des disciples, « Quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle » (Mat 24.3). Cette question se rapporte, non pas au cours, mais à « la fin de l’âge ». L’Église est absente des chapitres 24 et 25. Le contexte le démontre.
La discussion traite de Jérusalem, d’Israël et de la seconde venue du Seigneur en gloire pour établir son royaume. Il est question de ceux qui seront en « Judée », du « sabbat » ou encore de « l’abomination de la désolation établie en lieu saint », c’est-à-dire lorsque l’antichrist profanera le futur temple à Jérusalem en se proclamant Dieu… (L’Église n’existe pas encore dans Matthieu 24 ; cf. Act 1-6).
Conclusion
Le monde va au devant de difficultés sans précédent. Mais ce temps de jugement ne doit pas nous faire oublier l’issue de l’Apocalypse.
La victoire de Dieu est absolue. Après ce temps sans précédent de tribulation, Jésus-Christ reviendra sur la terre et il établira son règne de justice et de paix (chapitres 19-20). Enfin, Dieu créera un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera et où le mal et la mort ne seront plus (chapitres 21-22 ; cf. 21.4).
- Quel appel à ceux qui vivent de façon insouciante, dans l’incrédulité ! Si vous n’avez pas invité le Seigneur dans votre vie, n’attendez pas … accueillez-le ! il vous recevra à bras ouvert, car il a donné sa vie pour vous (le fils prodigue).
- Pour nous chrétiens, quel appel à partager la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ à ceux qui nous entourent !
Prenons à cœur l’exhortation de l’apôtre Pierre :
« Mais nous attendons, conformément à sa promesse, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera. C’est pourquoi, bien-aimés, dans cette attente, faites tous vos efforts pour qu’il vous trouve sans tache et irréprochables dans la paix » (2 Pi 3.13-14).
[1] Tiré de « Revelation », Charles Ryrie, Moody Bible Institute of Chicago, 1968, p. 44
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Prédicateur: Michel Bohrer