Apocalypse #5: Les sept églises – Thyatire : L’ÉGLISE IMPURE

Apocalypse #5: Apocalypse 2.18-29 THYATIRE : L’ÉGLISE IMPURE

prédication Apocalypse 2 : Michel Bohrer, 2015_12_06, église AB Vevey

titre : Apocalypse #5: Les sept églises – Thyatire : L’ÉGLISE IMPURE

Résumé : Les 7 eglises de l’apocalypse: Thyatire. Nous arrivons à la quatrième lettre que le Seigneur a adressée aux sept églises dans l’Apocalypse. C’est la lettre la plus longue, mais aussi la plus sévère des sept. Les sept lettres sont divisées en deux parties. La première comprend les trois premières lettres, la seconde les quatre dernières. À partir de la 4ème lettre, l’expression « Que celui qui a des oreilles écoute… » est placée à la fin de la lettre. Thyatire était une ville de peu d’importance. Elle était un centre de commerce ; elle avait plus de guildes (des corporations qui regroupaient les artisans selon les métiers) que les autres villes d’Asie mineure. La nécessité pour tout artisan de faire partie d’une guilde, dans une ville commerciale, représentait une forte tentation de compromettre sa vie morale et religieuse, surtout pour le chrétien.

« 18 Écris à l’ange de l’Église de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à du bronze ardent : 19 Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service et ta persévérance. Je sais que tes dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières. 20 Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses faire Jézabel, cette femme qui se prétend prophétesse. Elle enseigne et égare mes serviteurs pour qu’ils se livrent à l’immoralité sexuelle et mangent des viandes sacrifiées aux idoles. 21 Je lui ai donné du temps pour changer d’attitude [qu’elle se repente], mais elle ne veut pas se détourner de son immoralité. 22 Voici, je vais la jeter sur un lit et envoyer un grand tourment à ceux qui commettent adultère avec elle, s’ils ne se repentent pas de leurs œuvres. 23 Je frapperai de mort ses enfants, et toutes les Eglises reconnaîtront que je suis celui qui examine les reins et les cœurs, et je traiterai chacun de vous conformément à ses œuvres. 24 Quant à vous, les autres (croyants) de Thyatire, qui n’acceptez pas cet enseignement et qui n’avez pas connu les profondeurs de Satan – comme ils les appellent – je vous dis : Je ne mettrai pas sur vous d’autre fardeau. 25 Seulement, ce que vous avez, tenez-le fermement jusqu’à ce que je vienne. 26 Au vainqueur, à celui qui accomplit mes œuvres jusqu’à la fin, je donnerai autorité sur les nations. 27 Il les dirigera avec un sceptre de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père, 28 et je lui donnerai l’étoile du matin. 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ».

Introduction

Nous arrivons à la quatrième lettre que le Seigneur a adressée aux sept églises dans l’Apocalypse. C’est la lettre la plus longue, mais aussi la plus sévère des sept.

Les sept lettres sont divisées en deux parties. La première comprend les trois premières lettres, la seconde les quatre dernières. À partir de la 4ème lettre, l’expression « Que celui qui a des oreilles écoute… » est placée à la fin de la lettre.

Thyatire était une ville de peu d’importance. Elle était un centre de commerce ; elle avait plus de guildes (des corporations qui regroupaient les artisans selon les métiers) que les autres villes d’Asie mineure. La nécessité pour tout artisan de faire partie d’une guilde, dans une ville commerciale, représentait une forte tentation de compromettre sa vie morale et religieuse, surtout pour le chrétien.

Thyatire était réputée pour son commerce de teinture et d’étoffes de pourpre. Cette teinture provenait de la racine d’une plante ; plus tard, la substance colorante était extraite de mollusques. Vous vous rappelez Lydie ? Elle était originaire de Thyatire. Alors qu’elle était à Philippes, elle a entendu le message de l’Évangile et elle s’est convertie (Act 16.13-15).

  • LA DESCRIPTION DU SEIGNEUR (verset 18)

Verset 18 : « Écris à l’ange de l’Église de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à du bronze ardent ».

Lorsque le Seigneur s’est présenté à Jean, au chapitre premier (v. 13-15), il s’est présenté comme un « fils d’homme ». Mais à l’église de Thyatire, il se présente comme « le Fils de Dieu ». Pourquoi ? Parce que la majorité des personnes de l’assemblée s’étaient éloignées de la véritable adoration de Jésus-Christ, le Fils de Dieu (Héb 10.29-30).

Ses yeux sont comme « une flamme de feu » : le feu est quelque chose à craindre, on s’en tient à distance. Le feu peut faire beaucoup de dégâts. Ses yeux comme une flamme de feu parlent de sainte indignation face au péché toléré dans la vie de l’église.

Ses pieds étaient semblables à du « bronze ardent», un métal très brillant : Jésus-Christ se présente comme le Juge glorieux qui juge son Église.

Lorsque le Seigneur s’adresse ainsi à son Église, c’est qu’il l’appelle à une vie sainte, que nos cœurs et nos vies soient tout entiers à Lui. L’apôtre Pierre nous exhorte dans sa seconde Épître : « Puisque tout notre monde doit être dissous, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes ! » (2 Pi 3.11).

Historiquement, l’église de Thyatire représente l’Église romaine au Moyen-Âge : un mélange de christianisme, de philosophies païennes et de rites religieux. La vierge Marie est exaltée, placée au rang de divinité. Des idoles sous forme de statues sont introduites dans les églises. Le repas du Seigneur (un symbole) devient un sacrifice sans cesse répété. Un chef humain est à la tête de l’Église et usurpe la place, qui revient à Christ seul. Toutes ces traditions éclipsent l’œuvre de salut du seul Sauveur et remplacent une foi personnelle en Jésus-Christ.

  • L’APPROBATION DU SEIGNEUR (verset 19)

Verset 19 : « Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service et ta persévérance. Je sais que tes dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières ».

Si vous pensez qu’il faut condamner à part entière l’Église romaine du Moyen-Âge, considérez attentivement ce que dit le Seigneur. Il a cinq mots de recommandation pour cette église :

La première qualité que le Seigneur mentionne, ce sont « tes œuvres » ; en outre, leurs dernières œuvres étaient plus nombreuses que les premières. Cette qualité n’est mentionnée ni pour l’église de Smyrne ni pour celle de Pergame. Le Seigneur reconnaît les œuvres que nous faisons pour Lui. Rappelez-vous Jacques, qui souligne qu’une foi sans les œuvres ne vaut pas grand-chose. Si tu as la foi, tu vas la démontrer par des œuvres qui honorent le Seigneur et édifie ton prochain.

La seconde qualité est « ton amour ». C’est un fait marquant, d’autant plus qu’aucune des trois églises précédentes n’était reconnue pour cette qualité. Et durant le Moyen-Âge, il y avait des hommes et des femmes qui aimaient le Seigneur de tout leur cœur et qui le servaient au travers de bonnes œuvres.

Une troisième qualité est « ta foi » : ils avaient une foi réelle en Jésus-Christ.

Une quatrième qualité est « ton service » (grec « diakonia ») : ils s’étaient rendus serviteurs de Dieu et des hommes. Si vous aviez besoin d’une aide, ils étaient là pour vous aider. Ils prenaient le temps pour les autres. Comme le souligne Alfred Kuen : « le diaconat est le ministère par définition. Tous ceux qui exercent un ministère dans l’église … sont serviteurs de Dieu et des hommes ». Écoutez la parole de Jésus à ses disciples : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir. Ce ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur ; et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup » (Mat 20.25-28).

Une cinquième qualité que le Seigneur mentionne est « ta persévérance » : malgré les jours sombres du Moyen-Âge, ils ont persévéré. À Thyatire, il n’y avait ni tiédeur comme à Laodicée, ni sommeil comme à Sardes, ni abandon du premier amour comme à Éphèse.

Il y avait des croyants zélés et consacrés.

Mais… malgré ces belles qualités, il y avait à Thyatire un grave problème, lequel devait être traité à la racine.

  • LES REPROCHES DU SEIGNEUR (versets 20-23)

Verset 20 : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses faire Jézabel, cette femme qui se prétend prophétesse. Elle enseigne et égare mes serviteurs pour qu’ils se livrent à l’immoralité sexuelle et mangent des viandes sacrifiées aux idoles ».

Vous voyez le problème ? Il y avait dans l’église à Thyatire une femme leader qui se réclamait de l’office de « prophétesse » et qui était très influente dans l’assemblée. Le Seigneur appelle cette femme Jézabel. Mais qui est cette Jézabel ?

  1. La Jézabel de l’Ancien Testament

Retour en arrière sur la Jézabel de l’A.T. En effet, Achab, un roi impie d’Israël au 4ème siècle av. J.-C., avait épousé Jézabel, fille du roi des Sidoniens (1 Rois 16.30-33). Tous deux formaient un couple mal assorti : Achab était mou, tandis que Jézabel était autoritaire. Cette femme a été l’un des personnages les plus mauvais de l’A.T. Elle a tout fait pour conduire le peuple d’Israël à se détourner de Dieu en introduisant le culte de Baal. 400 prophètes d’Astarté mangeaient à la table de Jézabel (1 Rois 18.19).

Un épisode de leur vie nous en dit long sur ce couple infâme. Un homme appelé Naboth avait une vigne qui se trouvait à côté du palais du roi Achab. Le roi a demandé à Naboth de lui vendre sa vigne ou de la lui donner pour en recevoir une meilleure. Mais Naboth a refusé, car cette vigne était l’héritage de ses ancêtres. Achab est rentré tout triste chez lui et il n’a rien mangé. Sa femme lui a dit : est-ce que tu es le roi d’Israël ou pas ? Je vais te donner cette vigne. Et par de faux témoignages, elle a organisé que Naboth soit lapidé (1 Rois 21). Les chefs de la ville savaient que Naboth était innocent. Mais ils craignaient Jézabel, et ils ont exécuté les ordres meurtriers de Jézabel.

Jézabel a même essayé de tuer le prophète Élie (1 Rois 19.2). En ce temps, beaucoup de prophètes de Dieu ont été tués (1 Rois 19.10).

Écoutez le verdict de Dieu sur ce couple : « Il n’y a eu personne qui se soit lui-même vendu comme Achab pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et sa femme Jézabel l’y poussait. Il a agi de la manière la plus abominable en suivant les idoles, comme le faisaient les Amoréens, ces peuples que l’Eternel avait dépossédés devant les Israélites » (1 R 21.25-26).

Cette Jézabel est le symbole de corruption, d’idolâtrie et d’immoralité.

  1. La Jézabel de l’église de Thyatire

Dans l’église de Thyatire, il y avait une femme qui exerçait une grande autorité et qui se réclamait du rôle de « prophétesse ». Elle incitait les croyants à participer aux fêtes païennes, ce qui les conduisait à manger des viandes qui avaient été sacrifiées à des idoles.Vous vous rappelez que chaque métier était regroupé en corporation. Si vous étiez artisan, il vous était difficile d’exercer votre profession sans en faire partie. La difficulté est que ces corporations organisaient des repas pour ses membres. Il était difficile de ne pas y participer. Mais y prendre part signifiait manger des viandes qui avaient été sacrifiées à des idoles. Ces repas étaient ensuite suivis de fêtes licencieuses, où l’immoralité était fréquente.

Vous comprenez la difficulté pour le chrétien ? Cela ne vous rappelle-t-il pas certaines entreprises de nos jours où la pression de compromettre son éthique est forte ? Et le terrible péché de l’église à Thyatire est qu’ils avaient permis à cette femme Jézabel de prendre autorité sur l’assemblée et d’inciter les croyants à participer à ces fêtes païennes. Ainsi, cette Jézabel a tout fait pour gommer toute séparation morale entre l’Église de Jésus-Christ et la société corrompue.

« N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui » (1 Jean 2.15).

Rappelez-vous le témoignage de Tertullien, un apologiste du 2ème siècle :Un homme est venu un jour vers lui etil lui a dit : « Je suis venu à Christ, mais je ne sais que faire. J’ai un travail qui me semble ne pas être juste, mais je dois vivre ! »

À quoi Tertullien a répondu : « Le devez-vous ? » (Devez-vous vivre à n’importe quel prix ?)

  • La patience du Seigneur

Verset 21 : « Je lui ai donné du temps pour changer d’attitude [qu’elle se repente], mais elle ne veut pas se détourner (lit., « se repentir ») de son immoralité ».

Avez-vous des difficultés avec la prédestination ? Prenons le cas de Jézabel : une femme mauvaise, qui encourage les fidèles à l’idolâtrie et à l’immoralité.

Que ferions-nous ? Nous exercerions un jugement sans retard envers elle.

Que fait Dieu ? Il lui donne du temps (« chronos ») pour qu’elle se repente.

Dieu est patient, infiniment plus que nous le sommes : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance » (2 Pi 3.9).

Le problème ne se situe pas au niveau de Dieu, car il désire que « tous » parviennent à la repentance. Le problème se trouve chez Jézabel, qui « ne veut pas se repentir ». Dieu est tout-puissant et plein d’amour, mais il ne peut pas forcer la personne à Le recevoir. Dieu ne peut que respecter le choix que nous faisons face à Lui. Dieu ne peut pas vous sauver contre votre propre volonté.

« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu reste au contraire sur lui » (Jean 3.36).

  • Le jugement du Seigneur

Par contre, s’il y a liberté de choix, il y a des conséquences. Après avoir joui du lit de l’adultère, Jézabel sera jetée sur un lit de souffrances.

Versets 22-23 : « Voici, je vais la jeter sur un lit et envoyer un grand tourment à ceux qui commettent adultère avec elle, s’ils ne se repentent pas de leurs œuvres.

Je frapperai de mort ses enfants, et toutes les Églises reconnaîtront que je suis celui qui examine les reins et les cœurs, et je traiterai chacun de vous conformément à ses œuvres ».

Quant à ceux qui se sont joints à Jézabel, ils seront dans la tourmente, « à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres ». Le Seigneur utilise ici, non pas le terme immoralité, mais « adultère ». Car ceux qui ont commis adultère avec Jézabel ont bafoué leur alliance avec le Seigneur, qui les avait appelés à la pureté et à la piété.

Un jour, chacun reconnaîtra que Jésus est « celui qui examine les reins et les cœurs », c’est-à-dire notre être tout entier. L’Eternel déclare par la bouche du prophète Jérémie : « Moi, l’Éternel, j’explore le cœur, j’examine les reins pour traiter chacun conformément à sa conduite, au fruit de ses agissements » (Jér 17.10).Tes œuvres démontrent qui tu es. Ce que tu fais ou ne fais pas démontre ce que tu crois. Tu peux affirmer aimer le Seigneur et le suivre, mais tes œuvres démontrent qui tu es vraiment.

  • L’EXHORTATION DU SEIGNEUR (versets 24-25)

Pour la première fois dans les messages aux sept églises, le Seigneur fait la distinction entre un groupe (lit. « un reste »), un reste fidèle à Dieu et à sa Parole, et l’ensemble de l’assemblée.

Versets 24-25 : « Quant à vous, les autres [croyants] de Thyatire, qui n’acceptez pas cet enseignement et qui n’avez pas connu les profondeurs de Satan – comme ils les appellent – je vous dis : Je ne mettrai pas sur vous d’autre fardeau. Seulement, ce que vous avez, tenez-le fermement jusqu’à ce que je vienne ».

Jésus parle de ce « reste » en ces termes :

  • Ils n’acceptent pas l’enseignement de la fausse prophétesse Jézabel ;
  • Ils n’ont pas connu les profondeurs de Satan : un système religieux qui provient de Satan, l’ennemi de Dieu, un système qui est opposé à la foi chrétienne.

À ce reste, le Seigneur n’ajoute aucun autre fardeau : « Seulement, ce que vous avez, tenez-le fermement jusqu’à ce que je vienne ». N’est-ce pas son mot d’ordre pour nous tous ? Tenons fermement à ce que nous savons être la vérité.

  • LA PROMESSE DU SEIGNEUR (versets 26-29)

Versets 26-29 : « Au vainqueur, à celui qui accomplit mes œuvres jusqu’à la fin, je donnerai autorité sur les nations. Il les dirigera avec un sceptre de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père, et je lui donnerai l’étoile du matin. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ».

Le Seigneur fait une promesse extraordinaire au vainqueur, « à celui qui garde jusqu’à la fin mes œuvres » (trad. litt.). Le Seigneur ne veut pas d’une fidélité pour un temps.

Quelle est la promesse au vainqueur ?

Celui qui garde jusqu’à la fin ses œuvres sera associé à son règne messianique lorsque Jésus reviendra sur terre. Le Seigneur partagera son autorité – autorité qu’il a reçue du Père – avec ceux qui lui appartiennent. En d’autres termes, il nous associera à son règne. Plusieurs passages du N.T. en parle :

Concernant cette promesse pour les siens, le Seigneur cite le Psaume 2.8-9 :

« Il exercera l’autorité sur les nations ; il les dirigera avec un sceptre de fer » (le péché sera encore présent).

Quand cette promesse s’appliquera-t-elle ?

S’est-elle réalisée dans le passé ? Non. S’applique-t-elle présentement ? Non (les chrétiens sont persécutés ; ils ne dirigent pas les nations avec un sceptre de fer). Est-ce que la promesse s’appliquera lors des nouveaux cieux et la nouvelle terre ? Non, car alors le mal ne sera plus.

Il n’y a qu’une possibilité : lorsque Jésus-Christ reviendra sur terre, il établira son règne de justice et de paix, comme il l’a promis et comme les Écritures en parlent abondamment. Et les croyants de tous les temps seront associés à son règne de justice et de paix.

En disant cela, je n’essaie nullement de vous convaincre : seule la Parole de Dieu peut vous convaincre. C’est à cette parole que je vous laisse.

Dernière promesse : « et je lui donnerai l’étoile du matin ». L’étoile du matin, c’est Jésus-Christ. En Apocalypse 22.16, Jésus dit : « Je suis … l’étoile brillante du matin ». De même que l’étoile du matin apparaît dans le ciel avant le lever du soleil, ainsi J.-C. apparaîtra comme l’Etoile du matin pour enlever son Église.

Conclusion

En conclusion, je vous laisse avec cette parole de l’apôtre Pierre, témoin de la gloire de Christ lors de la transfiguration.

« Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe (la parole des prophètes) qui brille dans un lieu obscur : (le monde), jusqu’à ce que le jour vienne à paraître(la fin de la période de l’Église) ; Rom 13.12, « la nuit est bien avancée, le jour approche) et que l’étoile du matin se lève (la venue de Christ pour les siens)dans vos coeurs » (2 Pi 1.19)

« Gardons précieusement la parole prophétique dans nos cœurs, car elle nous guidera comme une lampe dans ce monde obscur jusqu’à ce que Christ apparaisse sur la nuée, pour emmener son peuple qui l’attend avec lui au ciel »(citation de William MacDonald, Le Commentaire biblique du disciple, N.T., p. 1259).

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Prédicateur: Michel Bohrer