Apocalypse 1 (Introduction) : LA RÉVÉLATION DE JÉSUS-CHRIST
prédication Apocalypse 1 : Michel Bohrer, 2015_01_11, église AB Vevey
titre : Apocalypse 1: LA RÉVÉLATION DE JÉSUS-CHRIST
LA RÉVÉLATION DE JÉSUS-CHRIST
Michel BOHRER
Introduction
En début d’année, nous avons passé 6 semaines en Afrique du Sud. Alors que nous réfléchissions que prendre comme sujet de temps de recueillement, nous avons décidé de lire le livre de l’Apocalypse. A la fin des 6 semaines, deux thèmes nous ont marqués :
- La description que Dieu donne du monde perdu… Mais aussi l’état tragique de bcp d’églises, lesquelles se sont éloignées de la saine doctrine. Dans les deux cas, il en montre le remède : la repentance.
- Dieu révèle à ses enfants l’héritage éternel qu’il a réservé à ceux qui l’aiment.
Voilà pourquoi le Seigneur m’a mis à cœur de partager les trésors qui se trouvent dans le dernier livre de la Bible.
Examinons le premier chapitre.
Ce livre est le dernier mot de Dieu à l’homme. Tant de grandes vérités, proclamées dès la Genèse et au travers des Ecritures, trouvent leur apogée dans l’Apocalypse. Mais le + important est la révélation de Jésus-Christ.
- Nous le découvrons dans l’AT comme l’Ange de l’Éternel ;
- Les Évangiles et les Actes décrivent sa naissance, sa vie, son ministère, sa mort, sa résurrection et son ascension.
- Quant aux Épîtres, elles offrent une explication théologique de Christ et de son œuvre.
- Enfin, l’Apocalypse est « la révélation de Jésus-Christ », non seulement comme l’Agneau de Dieu qui a été immolé, mais comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Bien qu’il existe tant de divergences quant à l’interprétation de ce livre, nous l’interpréterons selon les règles de l’herméneutique, plutôt que de le traiter de façon particulière. En d’autres termes, nous croyons que les mots employés devraient être pris dans leur sens ordinaire, à moins que le contexte le démontre autrement.
Au verset 19, le plan du livre nous est présenté (traduction littérale) :
- « Les choses que tu as vues » : traite du chapitre premier, la révélation de Jésus-Christ glorifié.
- « Celles qui sont » : les chapitres 2 et 3, le temps de l’Eglise.
- « Celles qui doivent arriver après celles-ci » : à partir du chapitre 4 jusqu’au chapitre 22, ce qui arrivera après le temps de l’Église (le chapitre 4 commence par les mots « après ces choses-là »).
- L’IMPORTANCE DE CE LIVRE (v. 1-3)
« 1 Révélation de Jésus-Christ. Dieu la lui a donnée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt et l’a fait connaître en envoyant son ange à son serviteur Jean » (v. 1)
« Celui-ci l’a attesté, tout ce qu’il a vu est la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ » (v. 2)
« Heureux celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent tout ce qui s’y trouve écrit, car le moment est proche ! » (v. 3),
Ce livre – en grec « apokalypsis » – est une révélation de Jésus-Christ. Par définition, ce livre n’est ni caché ni scellé. Il nous révèle des aspects essentiels de la personne de Jésus-Christ et de son œuvre, les deux étant indissociables.
Dieu veut nous montrer « ce qui doit arriver bientôt » (grec en taxei, rapidement, sans retard). Le verset 3 ajoute que « le temps est proche ».
Le Titanic, combien de temps a-t-il navigué sur les mers ? 4 jours, 17 heures et 30 minutes. Personne n’a pensé un instant que cette tragédie était imminente.
Oui, la venue de Christ est imminente.
Une bénédiction (la première de sept béatitudes) est attachée à tous ceux qui lisent, qui écoutent et qui gardent dans leurs cœurs les paroles de cette prophétie. La raison nous en est donnée : « car le moment (grec « kairos », une période de temps] est proche ». Dieu veut que nous vivions dans la réalité de l’imminence du retour de Jésus-Christ (il peut venir à tout moment).
- JESUS LE TEMOIN FIDÈLE (v. 4-8)
« De la part de Jean aux sept Eglises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône 5 et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts et le chef des rois de la terre ! » (v. 4-5).
« À celui qui nous aime, qui nous a lavés [délivrés] de nos péchés par son sang 6 et qui a fait de nous un royaume, des prêtres pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la domination aux siècles des siècles ! Amen ! » (v. 6).
« Le voici qui vient avec les nuées. Tout œil le verra, même ceux qui l’ont transpercé, et toutes les familles de la terre pleureront amèrement sur lui. Oui. Amen ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant » (v. 7-8).
À qui est destiné ce livre ? À toutes celles et ceux qui font partie de l’Église de Jésus-Christ. Il n’est pas seulement pour quelques érudits de la prophétie ou de quelques frères et soeurs qui aiment la prophétie.
Ce passage nous rappelle que les trois Personnes de la trinité sont engagées dans notre salut et notre sanctification :
- Le Père est décrit comme « celui qui est, qui était et qui vient ». L’histoire humaine n’est pas symbolisée par un cercle, un éternel recommencement. Elle a un commencement et une fin. Nous attendons le retour du Dieu Tout-Puissant.
- « Les sept esprits » : le chiffre 7, synonyme de perfection divine et de plénitude, se trouve 54 fois dans l’Apocalypse. Le Saint-Esprit est Celui qui sait tout et voit tout : nous pouvons nous en remettre à Lui quant à la conduite de notre vie.
- « Jésus-Christ » : Il est « le témoin fidèle » qui nous a révélé le Père. « Le premier-né d’entre les morts » : le prototype d’une nouvelle humanité. Il est le premier à être ressuscité des morts pour ne plus jamais mourir.
« Le chef des rois de la terre » : il est suprêmement au-dessus de tous les chefs de la terre. Selon Esaïe, c’est lui qui établira « la justice sur la terre » (És 42.4). « La domination reposera sur son épaule … Prince de la paix » (És 9.5).
Qu’a fait le Seigneur pour vous et moi ?(v. 5-6)
- Il « nous aime » : le verbe est au présent et indique une action continue. Ne doutez jamais de l’amour de Jésus pour vous !
- Il « nous a délivrés de nos péchés par son sang » : le temps du verbe indique une action passée et complète.
« Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie, et l’Éternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous » (És 53.6).
- Il « a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père ». Quel était le ministère d’un sacrificateur de l’A.T. ? Premièrement, il représentait le peuple devant Dieu. Deuxièmement, il représentait Dieu auprès du peuple.
JÉSUS est notre souverain sacrificateur, qui est venu sur la terre pour nous présenter le Père ; et il est remonté au ciel, où il nous représente devant le Père (Héb 4.14).
Que pouvons-nous offrir à Dieu le Père ?
Nous-mêmes, nos biens, et notre service. Mais en tout temps, offrons-lui nos louanges ! Proclamons les qualités de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière
« Voici, il vient avec les nuées… » (v. 7) : Ces paroles sont une citation du prophète Daniel (Dan 7.13). Nous retrouvons ces paroles dans Matthieu 24.30. Ceci est un rappel que la délivrance viendra du ciel, pas de la terre.
Sa promesse est merveilleuse, grandiose : « il vient avec les nuées … tout œil le verra ». Jean ajoute que « toutes les familles de la terre pleureront (verbe grec « koptô », « se lamenter, pleurer amèrement ») amèrement sur lui. Oui. Amen ! ».
Une lecture de Zacharie 14, de Matthieu 24 ou encore d’Apocalypse 19, souligne le fait que la majorité des gens vivant sur la terre en ce temps-là, auront rejeté l’offre du salut et auront adhéré à l’antichrist. Pour eux, la venue de Jésus-Christ en puissance et en gloire, avec ses armées (les anges, l’Église) signifiera la condamnation.
Au verset 8, Jésus-Christ est présenté comme l’Alpha et l’Oméga : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant » (ce terme « le Tout-Puissant », se trouve 10 fois dans le N.T. ; excepté 2 Cor 6.18, toutes les références se trouvent dans l’Apocalypse).
Est-ce qu’il vous arrive de penser : « cela fait tant de temps que je prie pour cette situation, cette personne… et rien ne change… »
Ne nous décourageons pas ! Ne soyons pas comme ce père qui a demandé la délivrance de son fils et qui dit à Jésus : « Si tu peux quelque chose… » (Marc 9.22-23). La réponse de Jésus est claire : « Tout est possible à celui qui croit ».
Jésus-Christ est « le Tout-Puissant » : tout pouvoir lui a été donné dans le ciel et sur la terre (Mat 28.18). Le Seigneur sait quand est le temps de la délivrance. Son secours vient toujours à temps : faisons-lui confiance !
- JEAN UN TEMOIN FIDELE (v. 9-11)
« Moi Jean, votre frère et votre compagnon dans la persécution, le royaume et la persévérance en Jésus-Christ, j’étais dans l’île appelée Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ » (v. 9).
« Je fus saisi par l’Esprit le jour du Seigneur [lit., en esprit dans le jour du Seigneur] et j’entendis derrière moi une voix forte comme le son d’une trompette » (v. 10).
« Elle disait : Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises : à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (v. 11).
Remarquez la façon dont Jean se définit :
- « Votre frère » : il est apôtre de Christ, celui que Jésus aimait. Mais il est accessible. Il ne vient pas comme un grand leader ; il se fait appeler « frère ». Quel rappel que l’Église n’a pas de hiérarchie ! Le plus grand est celui qui sert.
- « Votre compagnon… » : un compagnon est une personne avec qui nous partageons la vie, nos joies/peines, nos succès/échecs.
Jean s’identifie à ses frères dans trois domaines :
- « La persécution » : Jean est un témoin (lit. un martyr) du Seigneur, qui a connu la souffrance. Il suit le Maître, de qui il est dit : « Méprisé et délaissé par les hommes, homme de douleur, habitué à la souffrance… » (És 53.3).
Que nous en coûte-t-il de suivre Jésus ? S’il ne nous en coûte rien, nous devrions nous remettre en question. Tout disciple engagé connaîtra l’opprobre, voire le rejet, en rapport avec la croix de Christ.
- « Le royaume » : Jean, bien que dans le monde, n’était pas du monde : sa vie entière était basée sur sa relation avec Jésus-Christ et son royaume.
Jésus a répondu à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18.36). Dieu le Père « nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1.13).
Vivons pleinement, là où Dieu nous a placés, pour le royaume qui vient !
- « La persévérance en Jésus » : le vrai disciple persévère et va de l’avant jusqu’au bout (Héb 12.1-3). Que signifie persévérer ? Aller de l’avant avec le Seigneur, quels que soient les obstacles ou les épreuves.
« J’étais dans l’île appelée Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ » (v. 9 ; cf. v. 2). Jean a tant partagé la Parole de Dieu et témoigné de Jésus-Christ que les autorités romaines l’ont envoyé en exile dans l’île de Patmos (durant le règne de l’empereur Domitien à la fin du 1er siècle). Selon certaines sources, Jean – bien qu’âgé – a été forcé à travailler dans les mines à Patmos. En l’an 96, il a pu retourner à Ephèse.
Vous souvenez-vous de l’épisode (Actes 3), où Pierre et Jean sont montés au temple ? C’est là qu’un homme boiteux de naissance a été guéri au nom de Jésus. Le peuple a accouru et les apôtres ont rendu témoignage de Jésus-Christ. Mais, les chefs religieux les ont arrêtés et fait mettre en prison. Le lendemain, ils ont comparu devant eux. La réponse de Pierre et de Jean a été sans équivoque : « Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Act 4.20).
Pouvez-vous dire aujourd’hui :« Je ne peux pas ne pas parler de ce que Jésus a fait dans ma vie ».
Notre excuse, souvent, est que nous ressentons tellement notre propre faiblesse et nos imperfections sont évidentes. Que dit la Parole ? « Nous portons ce trésor dans des vases de terre afin que cette puissance extraordinaire soit attribuée à Dieu, et non à nous » (2 Cor 4.7).
Alors que l’apôtre est dans l’île de Patmos, il entend une voix forte qui lui ordonne d’écrire dans un livre tout ce qu’il voit et de l’envoyer aux sept Eglises d’Asie mineure.
- JÉSUS-CHRIST GLORIFIÉ (v. 12-16)
« Je me retournai pour savoir quelle était la voix qui me parlait. M’étant donc retourné, je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des chandeliers quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme. Il était habillé d’une longue robe et portait une écharpe en or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige. Ses yeux étaient comme une flamme de feu, ses pieds étaient semblables à du bronze ardent, comme s’ils avaient été embrasés dans une fournaise, et sa voix ressemblait au bruit de grandes eaux … Il tenait dans sa main droite sept étoiles, de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans toute sa force » (v. 12-16).
Que voit Jean en premier ? « Sept chandeliers d’or ». Selon le verset 20, les chandeliers représentent les Églises. Et où se trouve le Seigneur ? Au milieu de son Église. Jésus-Christ aime son Église : il a donné sa vie pour elle. Il en prend soin. Est-ce que l’église locale a pour nous la même importance ?
Mais venons-en maintenant à la révélation de Jésus-Christ glorifié :
Remarquons tout d’abord qu’il apparaît comme « un fils d’homme ». Il s’est fait homme pour nous sauver. Un jour, nous verrons les marques des clous dans ses mains.
- « Sa tête et ses cheveux étaient blancs … comme de la neige ».
« Blanc » est le symbole de la pureté. Lorsque Jésus fut transfiguré, il est dit que « l’aspect de son visage changea et son vêtement devint d’une blancheur éclatante » (Luc 9.29).
- « Ses yeux étaient comme une flamme de feu ».
Sa connaissance est parfaite : son regard pénètre tout, il connaît les pensées et les sentiments de chacun.
Jérémie 17.10 : « Moi, l’Éternel, j’explore le cœur, j’examine les reins pour traiter chacun conformément à sa conduite, au fruit de ses agissements ».
Rappelons-nous que lors du Tribunal de Christ (sitôt après l’enlèvement de l’Église), « le feu éprouvera l’œuvre de chacun » (1 Cor 3.13).
Il est sage de prier comme David : « Examine-moi, ô Dieu, et connais mon cœur, mets-moi à l’épreuve et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Ps 139.23-24).
- « Ses pieds étaient semblables à du bronze ardent, comme s’ils avaient été embrasés dans une fournaise ».
Dans la Bible, l’airain symbolise le jugement : rappelez-vous l’épisode du serpent d’airain. Avant d’établir son règne de paix sur la terre (lorsque Christ reviendra), il jugera les nations (És 63.3-6 ; Mal 3.19-21).
- « Sa voix ressemblait au bruit de grandes eaux »
Lors de sa première venue, Jésus a été « semblable … à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas ouvert la bouche » (És 53.7). Mais le jour vient où il parlera et sa voix puissante et majestueuse sera entendue de tous.
Héb 12.25-26 : « Faites attention ! Ne refusez pas d’écouter celui qui parle. En effet, les hommes qui ont rejeté celui qui les avertissait sur la terre n’en ont pas réchappé. Combien moins échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut du ciel ! Lui dont la voix avait alors ébranlé la terre, il a maintenant fait cette promesse : Une fois encore je fais trembler non seulement la terre, mais aussi le ciel ».
- « Il tenait dans sa main droite sept étoiles ».
Selon le verset 20, les étoiles sont les « anges », les envoyés des églises (probablement les responsables des églises). La main droite du Seigneur est synonyme d’autorité et de sécurité.
Jean 10.27-30 : « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon Père. Le Père et moi, nous sommes un ».
- « De sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants ».
Cette épée représente le jugement divin. Au chapitre 19 (v. 15), nous lisons que « de sa bouche sortait une épée aiguë pour frapper les nations » (un autre mot est utilisé pour l’épée dans Hébreux 4.12).
- « Son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans toute sa force ».
Jésus-Christ ressuscité, glorifié, assis à la droite du Père, est resplendissant de gloire. Lors de sa première venue, il s’est rendu semblable à tous les hommes. Mais lors de son retour, il sera rayonnant de gloire (cf. Mal 3.20). C’est la même lumière qui a aveuglé Paul sur la route de Damas.
- LA RÉPONSE DE JEAN (v. 17-20)
« Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa alors sa main droite sur moi en disant : N’aie pas peur. Je suis le premier et le dernier » (v. 17).
« Le vivant. J’étais mort et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts » (v. 18).
« Écris donc ce que tu as vu, ce qui est et ce qui doit arriver ensuite » (v. 19).
« Quant au mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept chandeliers d’or, le voici : les sept étoiles sont les anges des sept Eglises et les sept chandeliers sont les sept Églises » (v. 20).
Comprenez-vous la réaction de Jean ? Il n’y a rien d’autre à faire. Face au Seigneur de gloire, nous ne pouvons que nous prosterner devant Lui. En fait, Jean est tellement saisi par la gloire du Seigneur ressuscité qu’il tombe à ses pieds comme « mort ».
Que fait le Seigneur ? Il pose sa main droite sur son disciple et lui dit : « Ne crains pas ». Durant le ministère terrestre de Christ, Jean a posé sa tête sur sa poitrine (Jean 13.25). Maintenant, face au Seigneur glorifié, Jean tombe à ses pieds comme mort.
Jésus n’est pas notre grand frère. Il est le Seigneur de gloire. Il partage tous les attributs du Père. Prenons garde à notre théologie. Dans son grand amour pour nous – et du fait de notre position privilégiée de cohéritiers avec Lui – Jésus nous appelle « frères ».
Je pense que lorsque nous le verrons face à face, nous ne lui dirons pas « mon frère ! » ; plutôt, nous tomberons à ses pieds en disant « Seigneur ».
- Jésus-Christ est « le premier et le dernier » : il est éternel.
- Il a connu la mort pour nous sauver, mais maintenant il est « vivant aux siècles des siècles ».
- Il détient « les clés de la mort et du séjour des morts » : il a une autorité absolue sur la mort et le séjour des morts. « Exit » n’a aucun droit sur la mort : il ne peut qu’administrer la mort physique.
Conclusion
Dans ce premier chapitre de l’Apocalypse, le Seigneur nous conduit dans une théologie – non pas anthropocentrique, centrée sur l’homme et ses besoins – mais théocentrique, laquelle est centrée sur Dieu, sa personne et son œuvre.
La vision de Jésus-Christ glorifié devrait nous transformer radicalement : Quant à notre renoncement à tout péché, notre consécration au Seigneur, nos priorités, notre emploi du temps, notre don de nous-mêmes et de nos biens, notre amour pour les âmes, enfin notre engagement dans l’Église de Jésus-Christ. Voilà ce que la Parole devrait faire dans nos vies.
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Prédicateur: Michel Bohrer